"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le concept est bien , nous faire découvrir des œuvres tout au long du livre en même temps que Mona, apprendre l histoire de l’art tout en lisant un roman
Le bémol : tous les chapitres sont composés de la même façon : l’histoire du roman / la description de l œuvre / l’avis de Mona et de son grand père sur celle-ci
Et à la moitié du livre , je n’en pouvais plus de cette structure trop rigide , j’ai eu bp de mal à le finir du coup
Ce roman nous emmène en balade littéraire dans les trois plus importants musées de Paris, à savoir le Louvre, Orsay et Beaubourg.
Lorsque la jeune Mona est touchée par une perte totale et momentanée de la vue, ses parents l’amènent consulter un spécialiste pour tenter de comprendre la cause de cet évènement. Ce n’est pas physiologique et toutes les pistes sont étudiées.
Le grand-père de Mona décide donc de lui faire découvrir la beauté du monde, à travers les œuvres d’art, à raison d’une œuvre par semaine pendant une année. On (re)découvre ainsi 52 tableaux ou œuvres artistiques avec l’analyse du grand-père en guise de guide et de la vision enfantine de Mona. Ces rencontres entre Mona, le grand-père et les œuvres artistiques sont à la fois enrichissantes et très touchantes. En parallèle, on a l’avancée de la recherche sur la cause de cette cécité momentanée et un pan de la vie familiale et d’écolière de Mona.
Ce roman nous entraîne dans l’exploration des secrets enfouis, qu'ils soient familiaux ou artistiques. La narration nous emporte, car elle est à la fois romanesque, à travers les personnages fictifs, et très factuelle à travers la découverte des œuvres. C’est un roman qu’il faut prendre le temps de savourer pour l'apprécier à sa juste valeur.
Phénomène littéraire de ce début d’année, prochainement adapté au cinéma, et déjà traduit en 37 langues, « Les Yeux de Mona » de Thomas Schlesser célèbre le pouvoir le pouvoir émancipateur de l’art, dans la lignée d’un autre livre à succès, « Le Monde de Sophie » du Norvégien Jostein Gaarder qui mettait en avant – cette fois - la matière philosophique.
Alors qu’elle est en train de faire ses devoirs, Mona, neuf ans, se retrouve soudain plongée dans le noir total. Durant plus d’une heure, soit une éternité, la fillette va connaître l’angoisse de la cécité, un épisode des plus traumatisant… Dès lors, c’est le branle-bas de combat parmi les spécialistes qui tentent d’élucider ce mystère et de comprendre ce qui provoque ces crises aussi soudaines qu’imprévisibles…
Pour Henry Vuillemin, son grand-père adoré, son “Dadé”, il y a urgence à agir. Hors de question de vivre avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Si sa petite fille doit devenir aveugle, alors il faut avant cela remplir ses yeux et son esprit des plus belles oeuvres artistiques qui composent le monde! Henry lui concocte en conséquence un programme sur un an, avec l’étude approfondie d’une œuvre d’art par semaine.
En passant par Le Louvre, le musée d’Orsay et Beaubourg, ce parcours initiatique va nous faire (re)découvrir 52 oeuvres et artistes qui ont marqué, chacun à leur façon, leur époque.
C’est avant tout un ouvrage de vulgarisation sur l’art. À travers « Les yeux de Mona », le lecteur est invité à (re)découvrir les tableaux ou les sculptures des plus grands : de Vermeer, Botticelli, Claudel, Turner, Monet, Manet, Basquiat, Degas, Picasso ou encore Kahlo.
En parcourant les galeries du Louvre, d’Orsay et de Beaubourg nous allons assister à un véritable éveil spirituel par le questionnement et l’observation grâce au pouvoir de l’art. C’est d’ailleurs ce qui est mis en avant par la première de couverture : « un roman et initiation à la beauté en 52 chefs-d’œuvre ». En cela, c’est réussi !
L'auteur parvient à rendre accessible la lecture d'une œuvre d'art à un lecteur néophyte qui s'y intéresserait sans avoir de connaissances particulières. Comme Mona, on a le sentiment de s'instruire sans se forcer, en mêlant le plaisir de la lecture à l'apprentissage.
Malheureusement, la construction très répétitive de la narration, calquée sur le même schéma durant 52 chapitres et découpée ainsi :
1. bref épisode de la vie de Mona
2. description d'une œuvre choisie par le grand-père
3. échange autour de l'œuvre entre les deux protagonistes
4. leçon de vie que l'on peut en tirer.
Une narration sans surprise donc, voire un peu simpliste mais qui n'ôte en rien la qualité du propos.
On peut regretter également que la relation entre le grand-père et la petite fille de 10 ans soit trop survolée. Les réflexions de Mona ne sont pas celle d'une enfant de cet âge et le personnage du grand-père a tout du conférencier, mais n’incarne pas suffisamment la figure du « papi ».
Une œuvre de vulgarisation réussie sur l’art et ses pouvoirs. C’est habilement mené car cela permet de (re)découvrir des œuvres d’art sous un œil nouveau. Pour autant, cette construction à répétition, toujours sur le même schéma, risque de perdre plus d’un lecteur. On aurait préféré plus d'humanité et un peu moins de culture pour plus d’équilibre et une expérience de lecture plus réjouissante.
Un très bon roman ,mais on a du mal à rentrer dans le sujet , il y a des passages longs ,mais le sujet est tellement intéressant que l on se plonge dedans avec ferveur , une belle histoire ,mélanger avec la peinture est cette petite fille avec son grand père chaleureux est émouvant
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