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Chronique d'une année (hiver 2014-été 2015) auprès d'une troupe de personnes en situation de handicap et participant à un atelier-théâtre sous la direction d'un metteur en scène inspiré. Le spectacle se construit peu à peu à partir des envies et des possibilités de chacun.
La narratrice accompagne la troupe au cours des répétitions et des spectacles ; elle délivre chaque fois un compterendu - mots, gestes, attitudes - présenté ici sous forme de « chants ». Elle dit son propre ressenti et c'est aussi l'histoire de sa découverte du théâtre.
L'un des participants éprouve un grand désir d'écriture sans en avoir les moyens matériels ; elle l'aide à rédiger un texte reproduit en fin de volume.
Le metteur en scène prévient, avec délicatesse : « Ces mots, ce serait bon qu'on réussisse à les savoir par coeur un jour. » En attendant on les dit, comme on décrocherait du ciel quelques fragments d'éternité. On les dit on les répète en écho on les chante - c'est que l'éternité, pour la trouver, pour la donner, pour nous la donner comme ils nous la donnent, il en faut du temps, de la patience, de la ferveur.
2014-2015 : une plongée à la Fonderie, [au Mans,] au coeur de l'Atelier-théâtre des Volontiers. Sortir des Foyers de Vie où l'on habite, inventer, répéter, donner un spectacle. Un spectacle !
Sur le plateau ils ne sont plus les mêmes ils sont transfigurés ils sont eux-mêmes. Les pieds trépident, les genoux tremblent, le corps manque brusquement mais le regard est intense, comme fixé sur un au-delà des mots.
Si l'homme de théâtre peut s'emparer d'un texte et lui donner vie, sur scène et dans la parole dite, ce livre s'inscrit dans une autre démarche : saisissant au vol des mots, des gestes, des attitudes et les fixant dans l'écrit il en est le veilleur et le gardien.
Il célébre le travail accompli [par Frode Bjornstadt et Claudie Douet], le rire, l'écoute et l'espérance, l'effort, le trac, la joie. À l'école des Volontiers, l'écriture de Victoria Horton se fait plus souple, plus vibrante, plus libre. Comme dit Stéphane Juglet, dont les textes sont reproduits en fin de volume : « Pour moi, le théâtre, c'est la liberté, la liberté c'est un mot fort, ça veut dire la dignité des personnes. Quand on a goûté à ça... »
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