80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Les Vitamines du vinaigre est un recueil de chroniques placé sous les auspices de Marcel Jouhandeau et de Claude Chabrol : moeurs provinciales passées au regard acide d'un portraitiste acide et moqueur. La ville de Fonfurs, dont les habitants s'appellent, comme chacun sait, les Fonfursitains, a son avenue Gambetta et sa rue Paul-Bert. Et il y a parmi eux beaucoup d'« Atrides du pauvre », comme le dit l'auteur. Ils ourdissent des complots et des vengeances à l'échelle de leur petite patrie. Des Morin aux Dames Prunelle en passant par les soeurs Bûche, nous découvrons les énormes drames de ces minuscules monstres. La jeune Désirée, qu'une mère autoritaire impose à un fils polytechnicien et timide, prend froid en rentrant du bal : elle qui n'a jamais été malade tousse, tousse, tousse. Qu'a-t-elle ? Mais qu'a-t-elle ? Les médecins auscultent, les médecins enquêtent, les médecins diagnostiquent : elle n'a pas de coeur. « Je veux l'épouser quand même ! », décide le polytechnicien timide ; mais la mère autoritaire oppose son veto. Il se suicide. Désirée fuit Fonfurs. Pour où ? Mystère. Certains l'auraient vue brahmane au bord du Gange, d'autres prostituée à Hambourg. Quel est le destin des filles sans coeur ? Vingt histoires, presque fables, toujours satires, d'un jeune homme de 23 ans qui savait déjà beaucoup des moeurs de notre petit monde...
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année