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Les violons de Léna

Couverture du livre « Les violons de Léna » de Beatrice Hammer aux éditions Les éditions D'avallon
Résumé:

Léna n'a que 3 ans quand elle rencontre Mélodie, une jeune fille blonde dont le violon chante comme personne. Cette rencontre va bouleverser son existence.

Comment naissent les vocations ? Quelle aide peut apporter la musique à une enfant, quand le drame envahit sa vie ? Sa passion... Voir plus

Léna n'a que 3 ans quand elle rencontre Mélodie, une jeune fille blonde dont le violon chante comme personne. Cette rencontre va bouleverser son existence.

Comment naissent les vocations ? Quelle aide peut apporter la musique à une enfant, quand le drame envahit sa vie ? Sa passion l'aidera-t-elle à grandir ?


Une histoire simple, légère et douce, écrite à la façon d'un conte pour adultes.

« Rarement un roman a aussi bien parlé de la musique » (La joie par les livres) « Un roman prenant qui nous dévoile un peu la vie privée de ces bêtes de scène que sont les virtuoses, adulés par les foules mais aussi, souvent, tellement seuls dans la vie. » (Jean Bigot, Griffon) Béatrice Hammer est romancière, scénariste et réalisatrice. Elle a publié une quinzaine d'ouvrages, qui lui ont valu régulièrement des prix de lecteurs.
Aux éditions d'Avallon, elle a publié notamment Ce que je sais d'elle, un roman polyphonique construit autour d'une disparition, Kivousavé, le roman d'une adolescente révoltée, aux prises avec un secret de famille (prix Goya, prix du festival du premier roman de Chambéry, prix de l'Université d'Artois, prix Tatoulu), Green.com, une fable moderne humoristique sur le management et le monde du travail et Cannibale blues, un portrait plein d'ironie du petit monde des expatriés (sélection « Attention Talent » des libraires de la FNAC).

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Avis (2)

  • C'est le titre qui m'a tout de suite attirée. Je porte un grand amour à l'instrument de musique qu'est le violon. Le résumé a ensuite fini de m'attirer, car il m'a fait penser à ma propre histoire personnelle. J'ai moi-même une fille, adulte maintenant, qui est tombée amoureuse du violon à l'âge...
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    C'est le titre qui m'a tout de suite attirée. Je porte un grand amour à l'instrument de musique qu'est le violon. Le résumé a ensuite fini de m'attirer, car il m'a fait penser à ma propre histoire personnelle. J'ai moi-même une fille, adulte maintenant, qui est tombée amoureuse du violon à l'âge de 2 ans et demi, et qui en a joué jusqu'à la fin de son adolescence. Je me suis donc tout de suite sentie attirée par ce livre. En plus, je connais déjà Béatrice Hammer pour avoir lu d'autres de ses romans, je connais sa plume délicate et sensible, et j'avais très envie de voir comment elle racontait cette histoire.

    Je peux vous dire déjà que j'ai été enchantée par cette lecture. J'ai rencontré cette petite fille, Lena, et je me suis très vite attachée à elle. Elle a 3 ans au début de l'histoire. Un jour, en se promenant avec sa maman, elle entend de la musique dans la rue, elle voit alors une jeune femme, Mélodie, jouer du violon. Léna est tellement subjuguée par ce qu'elle voit et entend, qu'elle veut absolument avoir cet instrument et apprendre à en jouer. Elle est loin de s'imaginer que cette rencontre va bouleverser sa vie. Je ne peux pas vous en dire beaucoup plus, car le livre est assez court, et je ne voudrais pas vous gâcher le plaisir de la découverte. Il faut juste savoir que l'on va suivre cette petite fille et son violon, elle va, comme Mélodie, donner un nom à son instrument. On va les voir grandir avec elle, dans son apprentissage de la musique, dans sa pratique de l'instrument, dans sa vie de petite fille, puis de collégienne et de jeune fille. On la suit dans des moments très douloureux et difficiles pour une petite fille, dans sa vie familiale, dans sa relation avec sa professeure. Et toujours elle cherchera à retrouver Mélodie et Gustave, son violon. Oscar, Michaela, Olga et Aurélien seront ses compagnons durant tout son apprentissage. Et il va lui falloir bien du courage à certain moments.

    Je me suis très vite attachée à Léna, car j'ai énormément retrouvé ma fille Lilas dedans. Le même coup de foudre pour l'instrument et sa musique, la même obstination à vouloir apprendre à en jouer, les mêmes balbutiements pour nous les parents à trouver un professeur qui veut enseigner à une si petite fille, le même attachement pour la professeure qui lui a appris les bases et qui deviendra une amie. Je ne sais pas si l'autrice a vécu la même chose, mais j'ai eu bien souvent l'impression qu'elle racontait ma propre histoire et celle de ma fille. Le changement viendra à l'adolescence où ma fille a fait une autre rencontre, celle d'un cheval, qui détrônera le violon, bien qu'elle en joue encore pour le plaisir.

    J'ai tout aimé dans ce livre, l'histoire, le style de l'autrice, son écriture. Elle sait passer à travers les mots toutes les émotions que vivent les personnages, elle décrit très bien les scènes sans les alourdir, j'ai réussi à tout imaginer, à tout "voir", et j'ai même entendu le violon jouer. Je me suis attachée à chacun des personnages, j'ai ri avec eux, j'ai souri, j'ai été émue, j'ai pleuré. Les mots de l'autrice sont à la fois très justes et poétiques. Il faut une grande sensibilité d'âme pour écrire une si belle histoire.

    La lecture se fait avec beaucoup d'intérêt et d'addiction. Le roman est court, donc il se lit vite, et pourtant je ralentissais ma lecture pour rester le plus longtemps possible avec Léna. Les chapitres sont courts, parfois très courts pour augmenter l'intensité de l'émotion. Et j'avais tellement envie de savoir ce qui allait arriver à Léna, comment elle allait gérer un évènement ou un autre, que je tournais les pages sans trop me rendre compte. La narration à la troisième personne a pour effet, d'habitude, de garder une certaine distance avec les émotions, mais pas là, impossible pour moi de ne pas être touchée.

    C'est pour moi un gros coup de coeur. Je suis remontée dans mes souvenirs personnels il y a presque 30 ans, j'ai revécu l'enfance de ma fille au travers de Léna, il ne lui est pas arrivé les mêmes choses, mais l'apprentissage du violon a été le même. Même si elle n'a pas fait du violon son métier, je suis très fière d'elle, et très fière d'avoir vécu cela à ses côtés.

    Bon, je m'égare, mais tout ça pour vous dire comme c'est une très belle histoire que je vous recommande vivement. N'hésitez pas à partir à la rencontre de Léna et de ses violons. C'est une très belle leçon de vie. J'ai lu ce roman en numérique, mais je vais me l'acheter en papier pour l'avoir dans ma bibliothèque, pour le feuilleter à nouveau, il aura une place de choix. Une chose est sûre, c'est que je vais continuer à lire des livres de Béatrice Hammer, je me régale à chaque fois.

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  • Derrière ce titre se cache une délicieuse histoire de coup de foudre et d'amour fou. Une histoire de rencontre entre une petite fille et un violon. Un coup de foudre qui se transforme en passion et remplit la vie de la petite fille qui grandit avec et grâce à la musique malgré les épreuves de...
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    Derrière ce titre se cache une délicieuse histoire de coup de foudre et d'amour fou. Une histoire de rencontre entre une petite fille et un violon. Un coup de foudre qui se transforme en passion et remplit la vie de la petite fille qui grandit avec et grâce à la musique malgré les épreuves de la vie. Une sorte de conte pour adulte qui permet à Béatrice Hammer de nous offrir un texte magnifique sur la musique et tout ce qu'elle peut apporter à une vie de bonheur, consolation , accomplissement tout en étant la plus exigeante et exclusive des compagnes.
    Seule une musicienne pouvait si bien parler de la musique, Béatrice a aussi ce talent là ! De sa plume fine et délicate, elle joue avec les mots pour nous offrir la plus belle des partitions.

    Léna a trois ans quand elle entend une jeune femme, Mélodie, jouer du violon dans la rue. Subjuguée, elle déclare alors qu'elle aussi jouera du violon...

    "Jouer comme cela, c'était devenir une magicienne, une fée qui pouvait, à volonté faire naître le rire ou les larmes chez n'importe quel humain. Car c'était bien ce qui se dégageait du jeu de Mélodie: le caractère unique, mais aussi universel de l'émotion qu'elle parvenait à exprimer."
    " Dans la grande salle dorée, sous les lustres en cristal venus d'un autre siècle, cette petite fille, presque une jeune fille, ni trop grande ni trop petite, ni trop belle, ni trop laide, ni trop grosse ni trop maigre, cette enfant banale, passe-partout, que l'on n'aurait sans doute jamais remarquée, emportait avec elle, dans un élan d'émotion pure, l'âme de chacun des spectateurs. Léna jouait, et son souffle devenait celui de chacun, suspendu aux crins de son archet, dépendant d'un caprice de ses doigts, elle exprimait soudain, avec une évidence impétueuse, ce qui cherchait désespérément à éclore au fond de chaque être, et que seule la musique pouvait mettre au jour."

    De la tendresse, de la profondeur, de la finesse, de l'émotion, de l'humour ( le casting du professeur !) il y a tout ce que j'aime dans ce roman.

    Mettre en fond sonore la Méditation de Thaïs de Massenet, s'installer confortablement et se laisser porter par les mots de Béatrice...

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