"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Il y en a une qui prie, une autre qui est en prison, une autre encore qui parle à son chat, et certaines qui regardent les voisines de haut en buvant leur thé infect. Leurs maris ont tous disparu. Elles sont vieilles, certes, mais savent qu'elles pourraient bien rester en vie une ou deux décennies encore, dans ce pays où il n'est plus rare de devenir centenaire. Alors elles passent leur temps chez te coiffeur, à boire et à jouer au Scrabble, à essayer de comprendre comment fonctionne un téléphone, à commenter les faits divers, à critiquer leur progéniture qui ne vient pas assez, à s'offusquer de l'évolution des moeurs... Elles savent que le monde bouge, et qu'elles devraient changer leurs habitudes, mais comment faire, à leur âge? Aussi, l'arrivée de Nicole, une "jeunesse" qui entame tout juste sa retraite, et l'annonce d'une catastrophe imminente, vont perturber leur quotidien.Ce nouveau roman de Pascale Gautier est irrésistible par sa fraîcheur, sa volonté de prendre avec humour le contre-pied de certaines idées reçues sur la vieillesse. On y retrouve avec délectation la causticité et la liberté de ton qui caractérisent ses précédents textes.
J ai acheter se livres car le titre m'a attirée, les vielles ,marrant ,hilarant ,sans se poser de question, un changement de lecture parfait
365 jours de soleil par an ! Voilà qui donne bigrement envie d'aller passer sa retraite dans Le Trou, au nom prédestiné puisque n'y vivent apparemment que des vieilles et des vieux n'ayant plus qu'un pas à faire pour se retrouver dans la tombe.
"La vieillesse est un naufrage" affirmait Chateaubriand et se plaisait à répéter le Général de Gaulle. Et c'est bien comme une catastrophe du corps, de l'esprit et de l'âme que l'auteur nous la fait ressentir dans ce roman à l'acidité inconfortable.
L'une est sourde, l'autre perd la tête et la mémoire, la troisième se noie dans le porto... et Pierre Martin l'affriolant nonagénaire "auréolé de gloire dans son short bleu" tente d'oublier en courant que le temps ne se rattrape jamais.
Chaque chapitre raconte un moment de leurs journées routinières, sans que l'on sache toujours quel est le personnage dont il est question. Et le temps ne semble plus se dérouler mais s'enrouler sur lui-même, se refermer peu à peu sur ces existences moroses comme se refermerait un linceul.
L'auteur a choisi de montrer la face sombre de la vieillesse et ses vieilles ne suscitent ni bienveillance, ni compassion. Même si l'écriture alerte, les situations et les dialogues parfois cocasses jusqu'à l'absurde peuvent faire sourire, il s'agit d'un sourire aigre comme du fiel.
Je garde de cette lecture ce goût acerbe, trop cruel et schématique pour que j'y trouve matière à aimer, à réfléchir ou à rire. Une grosse déception au vu des commentaires élogieux que j'avais lu.
J'ai pas vraiment accroché avec ce roman...et son style littéraire...
Désolée
Bienvenue au Trou ! Son quartier historique, son parc, son ciel bleu, ses 365 jours d'ensoleillement par an et sa cohorte de vieilles. Moyenne d'âge : 75 ans. Certaines sont veuves, d'autres vieilles filles, toutes luttent contre la solitude...en priant, en descendant quelques verres de porto, en écoutant la télé à fond, en critiquant une bru détestée. C'est dans cette ville que Nicole a choisi de prendre une retraite au soleil bien méritée. Avec sa petite soixantaine, elle passe pour une jeunette. Une aubaine pour le seul homme de la résidence, marathonien encore vert malgré ses quatre-vingt-dix ans. Nicole s'adapte difficilement dans cet environnement mortifère où seuls la clinique et le crématorium fonctionnent à plein régime.
Un court roman qui peut mettre mal à l'aise...Malgré les traits d'humour, les situations loufoques et le final un peu barré de son histoire, Pascale GAUTIER ne peut dissimuler que la vieillesse est une déchéance : surdité, corps flasque, perte de mémoire et surtout solitude abyssale et peur de la mort. Caricaturales, ses vieilles sont pathétiques et sans charme. La seule qui tire son épingle du jeu est une veuve dont l'unique fille vit en Asie et dont le seul plaisir est d'aller chercher le pain tous les matins dans la voiture qu'elle n'est plus vraiment capable de conduire. À 9 heures sa journée est finie...Triste et émouvant. Mais à part cela, l'histoire dans son ensemble fait surtout peur. On s'imagine trop facilement à la place d'une de ses femmes fragiles et en sursis. Effrayant ! Une déception donc, l'auteure n'a pas su nuancer son propos et montrer que la vieillesse peut être autre chose que la décrépitude...
C’est étrange l’effet qu’un livre peut faire sur les uns et sur les autres.
Pour certains, celui-ci est une petite pépite d’humour et de fraîcheur, malgré le sujet traité : la vieillesse.
Pour d’autres, c’est d’un immense ennui.
Je fais partie des autres, ceux qui n’ont pas aimé.
Je n’y ai vu aucun humour, aucun intérêt. Cette succession de petites vieilles caricaturées ne m’a absolument pas fait sourire et m’a carrément ennuyée.
Je n’ai pas vu où se situait l’intérêt de ces portraits de vieilles dames. Je n’ai rien ressenti pour aucune d’elles, ni émotion, ni empathie, ni agacement. Elles sont dépeintes d’une façon si négative que j’ai eu plus d’une fois envie d’abandonner.
La ville de « Trou », où ne vivent que des vieilles et quelques vieux est profondément déprimante.
Avec le même sujet, je suppose que Marie-Sabine Roger, par exemple, ou Barbara Constantine, nous auraient écrit un vrai livre drôle, touchant et émouvant. Mais là, fiasco !!
De plus, la fin, cette histoire d’astéroïde, est ridicule
Je suis rentrée pleine d'enthousiasme dans ce livre, la vie de ces petites vieilles m'a amusée, j'ai trouvé bien vu leurs petites habitudes, leur travers, leur regard sur le monde, leur peur...
J'ai aimé aussi les répétitions du texte qui rappelle la répétition dans leur vie.
Mais rapidement je me suis lassée, même si l'arrivée de Nicole a un peu changé les choses et cette catastrophe annoncée bouleverse cette petite ville, je n'y ai pas cru, l'humour s'est tari avec l'avancée de l'histoire.
Un microcosme où ces vieux (femmes ET hommes) vivent leur vie, où les jeunes retraités sont enviés pour leur fraîcheur et où l'on se rend compte que, quel que soit notre âge, nous sommes tous semblables.
Ce petit ouvrage est agréable à lire et bien écrit, cependant l'histoire et la description des personnages manquent de profondeur (et/ou de rebondissements) à mon goût.
On s'attache vite à ses petites vieilles ! Elles nous font rire !
Un livre plein d'humour ( avec une fin assez surprenante ! ) que je conseille !
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