"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Dans un village de haute montagne, Fontcouverte, voit le jour en 1908 Marie-Alphonsine Samuel.
Si ce livre lui est dédié, c'est qu'elle est la grand-mère maternelle de l'auteur. En remontant le
temps, Catherine Guillebaud raconte l'enfance d'une petite paysanne qui apprend très tôt la
rudesse des travaux où il faut se substituer aux hommes partis à la guerre. Mais Alphonsine a
d'autres rêves et regarde plutôt en bas, dans la vallée, vers Saint-Jean-de-Maurienne où elle est
convaincue qu'une autre existence lui est promise. Elle y rencontrera Henri, cuisinier d'un
restaurant, qui souhaite lui aussi ardemment s'élever à la force du poignet. Après leur mariage, les
jeunes gens prennent l'Hôtel des Négociants à Montmélian : Alphonsine y règne sans partage et
peut satisfaire là son goût du commandement, de la séduction, des maisons ordonnées et du travail
bien fait. « Tu n'étais pas sans tendresse, mais tu n'étais pas tendre », dit Catherine Guillebaud,
qui consacre des pages poignantes au lent crépuscule de cette femme forte, la difficulté de se
dépouiller des attributs de la puissance, lorsqu'ils ont été les emblèmes de toute une vie.
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