"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
résumé Nathalie Bullat mars 18
Mes amis qui aimez les chiens, les animaux en général, et même vous les plus récalcitrants, n’hésitez pas !! Ne passez pas à côté de ce livre si délicieux.
La plume de ce récit d’un vieux chien est tout en délicatesse, émouvante mais jamais mièvre. C’ est un bonbon tendresse teinté de nostalgie, mâtiné d’humour quelquefois acidulé quand notre ami à quatre pattes jalouse ses congénères.
Bonheur et tristesse se partagent ces belles pages.
C’est une histoire d’amour que celle du chien Joyce ( nom en référence au grand écrivain Irlandais ) envers se maitresse. Il l’appelle Elle avec un grand E.
Il est vieillissant ce beau Setter de 14 ans ! Il sent la fin proche. Malgré ce corps douloureux, il nous raconte sa belle jeunesse en harmonie avec la nature, dans une grande demeure au milieu d’un parc, entouré d’animaux.
Ses journées sont faites de câlins, de délicieuses soupes, de bouts de brioches lancés à la volée, de siestes au soleil ou au coin du feu, de promenades dans la rosée du matin !
Il aime aussi toute la famille : « lui » c’est le maître, et les deux filles câlines et joyeuses dont il a partagé les jeux et les goûters, les anniversaires, les Noel.
Joyce aimait le temps béni où la maison vivait à plein : retours d’école, nombreuses fêtes entre amis, soupers en été sur la terrasse avec rires, musique et lumières .
Il méprise les chats sauf son vieux copain Opium. Pour lui les chats comme Chaville, Ebène ou lulu sont dédaigneux ( chats et gentils ne vont pas de pair)
Il jalouse les chevaux et les ânes, mais pardessus tout déteste les moutons, ennemis héréditaires avec lesquels il a eu des déboires.
Sa pièce préférée est sans aucun doute la cuisine, cuisine veut dire manger !
L’amour de sa maitresse est ce qui compte le plus dans sa vie. Quel bonheur d’être assis avec Elle sur les marches de l’entrée à regarder le jour se lever.
Mais les fêtes se font plus rares, les filles ont quitté le nid et Elle part souvent. L’attente est une souffrance, il a une véritable conscience de la durée, un départ au marché avec le cabas n’est pas la même chose qu’une valise qui trône dans le couloir !
Et puis il y a » blouse blanche » quand il vient à la maison, son arrivée crée une onde de panique chez tous les animaux.
Ce roman vous enchantera , vous aurez une pensée pour vos compagnons à quatre pattes qui ont quitté ce monde et serez émus par cette si belle et douce dernière caresse !!!
Clarisse est une grande ado issue d'une "belle" "bonne" famille.
Mais l'amour maternelle, l'amour familiale correspond il à son besoin ?
Elle choisi de s'éloigner de sa famille, puis de renoncer à son logement,
elle vit dans la rue. Elle se perdra d'un point de vue matériel, parviendra t elle d'un point de vue personnel ? familial ?
Ce livre est assez court (170 pages), l'écriture est "particulière", j'ai personnellement été touchée par cette écriture "un peu décalée", j'aurais écrire "un peu suisse" (lente, délicatement précieuse).
Alors même si j'avoue que l'histoire de la pauvre petite fille riche, j'ai un peu de mal, mais l'exercice proposé, ici, de mon point de vue est ailleurs.
Si vous êtes curieux, je vous invite à le lire. Et pourquoi pas en échanger ...
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !