"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
En 2002, à la sortie d'un hôtel à Karachi, un attentat à la bombe a coûté la vie à 14 personnes, dont 11 ingénieurs français travaillant à la mise au point d'un sous-marin acheté par le gouvernement pakistanais. Toutes les victimes venaient de la base nautique de Cherbourg. Vingt ans après un jeune journaliste localier, fils de l'un des ingénieurs rescapés de l'attentat, décide de mener une véritable enquête sur les coupables : les poseurs de cette bombe et leurs commanditaires. Une enquête menée par les Français a certes mis à jour les pots-de-vin ayant servis au financement de la campagne de Balladur, mais tout s'est arrêté là. Les morts et les blessés ont été abandonnés.
Le jeune homme trouve à Karachi une aide auprès d'un homme droit qui a connu son père, et fidèle aux valeurs du travail bien fait et de la loyauté, mais il progresse dans une jungle de mensonges politiques avant de découvrir que la vérité de Karachi ne se trouve pas dans les journaux mais dans les poèmes que tous récitent.
A l'instar de son personnage, Olivier Truc a repris l'enquête sur place et son recours à la fiction l'aide à comprendre les raisons et les coupables.
Des personnages attachants et une enquête rigoureuse apportent des réponses sur les événements de Karachi, mais aussi sur les luttes de pouvoir régionales et syndicales en France. Un roman remarquable au rythme addictif.
Olivier Truc est journaliste, romancier et scénariste, il s'est très largement inspiré d'une histoire vraie - l'attentat survenu à Karachi en 2002 - pour nous proposer un polar sous forme d'enquête journalistique.
"L'attentat-suicide" de Karachi s'inscrit dans une histoire trouble : la France s'étant engagée à livrer des sous-marins Agosta au gouvernement pakistanais, elle y a envoyé ses ingénieurs pour finaliser sur place.
Seulement voilà, tout ne va pas se passer comme prévu et le 8 mai 2002, 15 personnes dont 11 ingénieurs de la Direction des constructions navales françaises vont trouver la mort dans l'explosion de leur bus atomisé devant le tristement célèbre hôtel Sheraton.
20 ans plus tard, on ne connaît toujours pas les véritables responsables et commanditaires de l'attentat : Al-Qaïda est suspecté un temps mais, pour beaucoup, l'hypothèse ne tient pas (surtout que les islamistes incriminés ont été relâchés par la justice pakistanaise en 2009) et ne servirait que d'écran de fumée à des opérations plus opaques (comme le financement frauduleux de la campagne présidentielle d'Édouard Balladur…).
Aujourd'hui encore, des Français et des Pakistanais veulent connaître la vérité et c'est sur cette thématique qu'Olivier Truc déroule son intrigue.
Même si le sujet semble terre-à-terre - livraison d'armes, affaire politico-financière - Olivier Truc connecte ses personnages par la force de leurs émotions, leurs fortes personnalités et même la poésie ourdoue.
Tout ce qui ramène finalement à un semblant d'humanité qui semblait avoir été balayée par la violence de l'événement.
Ainsi, Jef Kerral, jeune journaliste en quête de vérité et de sens, va s'intéresser au parcours de deux hommes - un ingénieur français qui a survécu à l'attentat et son homologue pakistanais qui avait été accueilli dans la famille de ce dernier lors d'échanges entre les deux pays - et se rendre sur place à Karachi.
En faisant de fréquents allers-retours dans le temps et "l'histoire pakistanaise" qui relie ses personnages, Olivier Truc nous donne à entendre une certaine forme de vérité qui est celle d'hommes et de femmes de bien (même s'il s'agit d'une fiction et que l'enquête ne permet pas de révéler la Vérité).
Si la violence n'a cessé de se diffuser dans tous les pans de la société pakistanaise et fait chaque année de nombreuses victimes innocentes, si Karachi semble plongée dans les nimbes de la violence quotidienne : Olivier Truc nous montre qu'une autre réalité est possible en s'appuyant sur ceux qui continuent de partager les valeurs du bien, du beau, de la poésie et de l'amitié…
Les sentiers obscurs de Karachi fait partie de la sélection du Prix du meilleur polar 2023 des Éditions Points.
Un fait d'actualité connu de nom mais pas forcément dans les détails, tel est le postulat de roman d'Olivier Truc. Indiqué dès le départ que certains faits et personnages sont fictifs, l'attentat de Karachi de 2002 est bien réel tout comme le scandale politico-financier qui l'entoure. Partant de ce sujet, l'auteur mène à la fois une enquête fictive et nous offre une sorte d'essai explicatif.
On a donc un journaliste, Jef, qui se rend à Karachi 20 ans après les faits pour comprendre certains silences dont celui de son père. Sur place, il va rencontrer Sara, qui l'aidera à sa manière car elle aussi est en quête de vérité et son père était aussi impliqué dans les faits côté Pakistan. La résolution de l'enquête est presque trop facile et les liens entre deux personnages sont visibles dès le départ.
Donc côté policier, le roman se lit bien mais n'est pas sensationnel dans le fond ni dans la forme. Par contre, côté ''essai'', la lecture est très compréhensible. L'auteur réussit à nous faire comprendre les différents tenants et aboutissants qui ont mené à cet horrible acte. Les liens sont faits entre le côté politique entre la France et le Pakistan, le rôle des Services secrets et la collaboration intéressée des deux parties. En cela, cette lecture est très intéressante car elle explique clairement ce qui a créé le scandale de l'affaire Karachi et les conséquences jusqu'à encore aujourd'hui de cette affaire dans la vie publique et politique française.
Le 17 avril 2002, Marc Dacian, chef mécanicien-monteur à la DCN de Cherbourg atterrit avec quelques collègues à l’aéroport de Karachi. Le 8 mai de la même année, un (terrible) attentat va faire exploser le bus militaire qui les transportait et tuera 11 employés français. Marc Dacian est un « miraculé » qui rentrera invalide …
Le 13 avril 2022 (quatre semaines avant la commémoration de l’attentat perpétré vingt ans plus tôt) Jef Kerral, journaliste et ami d’enfance de Grégoire Dacian (le fils de Marc) couvrira l’attaque au couteau de Heidelberg (Allemagne) et fera le portrait de la jeune victime, une artiste cherbourgeoise. Il va également devoir couvrir les deux cérémonies communes aux commémorations, à l’Arsenal et à la mairie de Cherbourg.
Le même jour, à Karachi, Sara Zafar échappe de peu à un nouvel attentat pakistanais, sur le pont de la rivière Lyari, dont une école sera hélas également la cible. Nombre d’enfants innocents mourront …
Jef Kerral veut comprendre pourquoi son père (collègue de Marc Dacian) a rompu sa solide amitié avec ce dernier, après l’attentat de 2002. Afin d’aider Marc Dacian, il va décider de se rendre à Karachi et de retrouver Shaheen Ghazali qui fut proche de celui-ci à l’époque …
Attentat islamiste après l’horrible septembre 2001 ? Représailles contre DCN, pour une histoire de rétrocommission ? Trahison, terrorisme, vengeance vénale, aucune hypothèse n’est écartée. Un roman bien écrit, un style clair, des protagonistes plutôt attachants, bref : voici une intéressante intrigue que j’ai lue avec plaisir. Même si habituellement les polars de type « politico-espionnage » n’ont pas ma préférence. Une fois n’est pas coutume !
Avec Les sentiers obscurs de Karachi, Olivier Truc, que je connaissais surtout pour sa brigade des rennes dans le Grand Nord, m’a entraîné dans les affres de la plus grande ville du Pakistan. Il est parti d’un fait réel, l’attentat à Karachi contre les Français de la direction des constructions navales de Cherbourg (DCN). Attentats qui a fait 14 victimes dont 11 Français et des blessés qui gardent de lourdes séquelles.
Cet attentat a ébranlé le monde politique français. Des histoires compliquées de rétro-commissions ont mis en cause un candidat à la présidence de la République, des personnalités ont été compromises et de fumeuses explications élaborées. Les islamistes pointés du doigt dès le départ ont été innocentés. Des rumeurs circulent sur l’implication des services secrets pakistanais. Aujourd’hui, personne ne connaît les commanditaires et personne, au Pakistan comme en France, ne semble avoir envie de savoir.
Et à Cherbourg ? On a beau commémorer le 20ème anniversaire de ce sinistre jour, les survivants se posent toujours les mêmes questions. C’est à eux qu’Olivier Truc s’intéresse. Il envoie un jeune journaliste (qui lui ressemble peut-être) enquêter à Karachi. Malgré l’extrême pauvreté, la corruption, l’islamisme, les factions rivales, la guerre aux portes du pays, il y croise de belles personnes pour lesquelles l’amitié, le travail bien fait, l’honneur du pays ne sont pas de vains mots.
Dans ce roman, Olivier Truc fait dire à son héros que si un journaliste n’arrive pas à prouver ce qu’il veut démontrer, il écrit un roman. Ne serait-ce pas ce qu’il a fait ? En tout cas, il remet à l’honneur les employés de la DCN qui sont les grands oubliés de cette histoire et, s’il ne pointe aucune certitude, il laisse entrevoir quelques raisons à cet attentat.
https://ffloladilettante.wordpress.com/2023/02/24/les-sentiers-obscurs-de-karachi-de-olivier-truc/
Un roman policier qui s'inspire de faits réels, de Cherbourg à Karachi au Pakistan.
L'auteur va nous parler des chantiers navals, du commerce de vente de sous marins et de partage de techniques et les échanges entre les techniciens français et pakistanais lors de ses contrats.
Un jeune journaliste, qui travaille pour le quotidien de Cherbourg, s'ennuie lors des foires locales et à l'occasion des vingt ans de la commémoration d'un attentat qui avait eu lieu à Karachi et qui avait fait une dizaine de victimes, des ouvriers de Cherbourg qui travaillait au Pakistan pour partager leur technique avec les ouvriers locaux., il décide de partir à Karachi, pour comprendre ce qui s'est passé. Il est ami avec un des hommes, rescapé de cet attentat et qui ne s'est jamais remis de cet accident et Marcel aurait tellement aimé comprendre et retrouver aussi un ami pakistanais. Lors de son séjour au Pakistan, le jeune journaliste va croiser Sarah Zafar, officier à la Cité navale de la Marine pakistanaise et fils d'un des médecins qui était intervenu lors de l'attentat et qui s'est réfugié dans un village isolé de pêcheurs. Cette enquête sur les suites de cet attentat (procès des rétrocommissions qui ont financé des campagnes électorales) est dans ce texte une enquête plus au niveau des hommes, que ce soit les techniciens cherbourgeois, ceux qui ont préféré ne pas faire de vagues (comme le père du jeune journaliste), ceux qui n'ont pas réussi à comprendre pourquoi des choses ont été enfoui ou aussi les pakistanais, avec des situations presqu'identiques avec ceux qui ont voulu savoir ou ceux qui ont préféré se taire et ne pas faire de vagues pour préserver leur famille.
Un texte qui parle au niveau des humains, des rapports entre père et fils fille et aussi l'image de père de substitution. Les deux jeunes de l'histoire, que ce soit le jeune journaliste ou la jeune lieutenante ont des rapports difficiles face aux choix, aux réactions de leur père et se sont trouvés tout deux des pères de substitution, qui leur semble plus libre, plus volontaire.
Nous déambulons dans les rues de Cherbourg et surtout dans Karachi et le Pakistan. Nous découvrons cette culture et l'histoire de ce pays, à travers des personnages touchants. De beaux poèmes en ourdi jalonnent ce texte sombre.
Un bémol pour l'histoire et la rencontre de certains personnages et leurs échanges.
Sinon un texte qui incite à en apprendre un peu plus sur la société pakistanais et nos échanges avec ce pays.
#LesSentiersobscursdeKarachi #NetGalleyFrance
« Nous qui fûmes exécutés sur des sentiers obscurs »
J’ai suivi Olivier Truc en Laponie et là, il m’emmène dans la chaleur,l’humidité et la pollution de Karachi.
Rappelez-vous le drame de l’attentat de Karachi où des techniciens français ont trouvé la mort dans un car détruit par une bombe, cela se passait en 2002. Et les raisons évoquées, en France, pour cet acte odieux ; les fameuses rétrocommissions. Oui, souvenez-vous, Balladur, Léotard et leur condamnations à minima « Quelle mascarade ! Quand tu penses que tout le monde ressort libre... Quelle claque pour pour ceux qui sont morts, pour les blessés, pour les familles ! »
Vingt ans après, Cherbourg veut commémorer la mort des techniciens en présence des survivants et de la famille des disparus. Jef Kerral, journaliste, localier est l’ami de Marc, survivant de l’attentat. Son désir, remettre en relation deux amis de l’époque qui travaillaient sur la plateforme, Marc et Shaneen, Pakistanais.
Il n’a qu’un nom, celui de Sara, militaire, lieutenante, elle-même fille du médecin de la plateforme à l’époque de l’attentat. Sara est une rebelle qui fait très attention à tout ce qu’elle fait et dit.
Ce n’est pas tant l’énigme de la recherche de la vérité sur l’attentat que l’atmosphère de la vie à Karachi qui m’a séduite . Olivier Truc raconte les rickshaws, le bruit de la population, des voitures, le vieux bazar, labyrinthe où le journaliste se perdrait sans l’aide précieuse de Sara. Je sens les regards fureteurs, inquisiteurs des passants ou de ceux qui suivent le français. Le soupçon règne en maître dans la capitale. L‘armée est partout, surtout l’ISI, services secrets pakistanais. L’atmosphère est de plomb. Les attentats ne sont pas rares, comme celui qui a lieu dans une école de filles alors que Sara passe devant en voiture. Il y a tant de morts dus à la lutte entre tribus pour asseoir un pouvoir. Pakistan « pays des purs » entre de plus en plus dans un islam dur ou la pureté n’est un critère que pour les jeunes filles, pas pour les politiciens
Sa recherche de Shaheen l’emmène à rencontrer la débrouille, les magouilles, la pureté , la beauté. Toujours faire attention à ce qu’il fait, à ce qu’il dit, où il se trouve, c’est devenu le quotidien du journaliste.
J’ai aimé que Olivier Truc égaie son roman de poèmes en ourdi qu’apprécie beaucoup Sara.
« Ces quelques-uns qui ouvrent la bouche,
Ne sont-ils que des mécréants.
Fais arracher leurs langues !
Fais-les étranger !
Voici ce que je lui ai dit
Ceux qui maniaient la langue,
Leurs gueules ont bien été fermées.
Il y a la paix dans la société.
Quelle différence ! »
« Si tant est que je sois condamnée,
A vivre dans une jungle,
Et si c’est certain que dans toute jungle,
Les loups me guettent,
Alors pourquoi ne pas choisir ma jungle. »
J’ai beaucoup moins goûté leur romance téléphonée à des kilomètres tant elle est convenue.
J’ai découvert la lutte entre tribus pour le pouvoir qui fait totale abstraction des milliers de morts, la misère, la saleté, la pollution d’un pays dont les chefs et sous-fifres sont plus occupés à leur carrière qu'aux intérêts du pays.
J’ai pris plaisir à cette lecture nonobstant l’inégalité du roman.
https://zazymut.over-blog.com/2023/01/olivier-truc-les-sentiers-obscurs-de-karachi.html
Après le froid des enquêtes de la police des rennes et son formidable Le cartographe des Indes boréales, plutôt basé dans des régions frisquettes elles-aussi, Olivier Truc change de climat et nous emmène au Pakistan, en avril/mai, en pleine chaleur à peine supportable. C'est l'occasion pour lui d'aborder cet attentat contre les ingénieurs français de la DCN et de parler des victimes oubliées et d'une enquête qui n'avance pas, qui n'a toujours pas de réponses claires à leur apporter. Le versant politique sera une condamnation pour François Léotard et une relaxe pour Balladur. "Quelle mascarade ! Quand tu penses que tout le monde ressort libre... Quelle claque pour pour ceux qui sont morts, pour les blessés, pour les familles !" (p.67)
A Karachi, Jef est très surveillé notamment par un colonel des services secrets, et Sara la lieutenante ne peut pas l'aider comme il le voudrait : être une femme libre au Pakistan qui rencontre un étranger est très mal vu. Néanmoins, et en prenant des risques Jef avance et Olivier Truc nous enfonce dans les ruelles de Karachi, parle du quotidien des habitants qui vivent dans ce "pays de mollah et de militaires aux pouvoirs exorbitants, mais aussi un pays qui nourrit des Habib Jalib." (p.212) Habib Jalib, poète ourdou, dissident et vagabond cité par l'auteur comme d'autres poètes ourdous qui servent de moyen de communication à Jef et Sara. Olivier Truc raconte ce pays à la fois violent, dur et dans lequel la poésie est très présente, qui repousse par sa violence autant qu'il attire par sa culture.
C'est donc un roman noir dans lequel on ne verra pas l'auteur sortir une résolution de son chapeau. Il échafaude, il récapitule, il relate et décrit le contexte de l'attentat et des lieux vingt ans plus tard. En cela, il est assez original, se démarquant des romans avec crime, enquête et arrestation des coupables. Il faut y ajouter le Pakistan qui est un pays que j'ai peu souvent rencontré dans mes lectures et le talent de l'auteur pour raconter des histoires, pour insérer de la fiction dans la réalité pour qu'icelle soit davantage diffusée, notamment si elle se déroule loin de chez nous... "La loi du mort-kilomètre... [...] Une espèce de loi non écrite du journalisme. On écrit d'abord sur ce qui se passe devant sa porte. Un attentat à Karachi avec 50 morts aura autant de place qu'une agression au couteau à Heidelberg que la voisine qui se tord le pied en traversant la route à cause d'un trou pas réparé par la voirie." (p.229)
En 2002, à Karachi, un attentat a coûté la vie à 14 personnes dont 11 ingénieurs français de la DGA, qui travaillaient sur un projet de transfert de technologie à la Marine pakistanaise après son achat de sous-marins français.
2022, à Cherbourg, la Ville et la DGA organisent une commémoration de cet attentat en présence des familles, des blessés et des notables. Jef Kerral, un jeune journaliste doit couvrir l'événement ...
Mais il décide de mener l'enquête pour connaître les tenants et aboutissants de cet attentat. L'enquête officielle avait mis au jour des rétrocommissions ayant financé la campagne présidentielle d'Edouard Balladur, mais point de coupable.
Aidé des contacts de Marc, blessé dans l'attentat et ex-ami de son père Jef s'envole pour Karachi et va mener sa propre enquête aidé par d'anciens collègues locaux de Marc...
Olivier Truc nous plonge dans l'ambiance étouffante d'une ville surpeuplée où rickshaws et taxis se croisent dans un vacarme assourdissant où tout le monde surveille tout le monde.
De l'Alliance française au Bazar Urdu, dans les rythmes de la poésie ourdoue dont nombre de strophes agrémentent la lecture, nous suivons Jef dans sa quête de la vérité et ses rencontres amicales.
L'écriture vive, sans fioritures excessives contribue à donner un rythme vif à ce roman ... impossible à poser.
Loin des polars nordiques auquel l'auteur nous avait habitués, on découvre ici une autre facette de son talent !
Un auteur que je redécouvre ... et il va falloir d'ailleurs que je termine sa trilogie de la police des rennes !
Je remercie NetGalley et les Editions Métailié qui m'ont offert cet ouvrage
#LesSentiersobscursdeKarachi #NetGalleyFrance
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