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Il fait froid, il est six heures du matin et Santiago n'a pas envie de tuer qui que ce soit. Le problème, c'est qu'il est flic. Il est sur le point d'arrêter une bande de délinquants, dangereux mais peu expérimentés, et les délinquants inexpérimentés font toujours n'importe quoi... Après avoir abattu un jeune homme de quinze ans lors d'une arrestation musclée, Santiago Quiñones, erre dans les rues de sa ville, Santiago du Chili, en traînant son dégoût. C'est ainsi qu'il croise le chemin de la belle Ema Marin, une courtière en assurances qui semble savoir beaucoup de choses sur son passé.
Ça fait du bien de lire ça : court, net et sans bavure. C'est un petit bijou tout noir venu de l'autre bout du monde. Bernard Poirette, RTL.
Un bon polar de facture classique même s'il est un peu court à mon avis.
On sent l'auteur masculin avec ses gros sabots: policier torturé et dragueur, manipulations, drogue, argent et femmes attirantes saupoudrez de quelques scènes olé olé... secouez le tout et vous passez un agréable moment.
Pour les amateurs d'histoire empli de viritlité ce qui est mon cas. La suite m'attends sur ma liseuse.
Mon seul regret: ne pas l'avoir lu en VO.
L’Amérique du Sud reste à la une avec cette fois un petit tour au Chili, plus exactement dans Les rues de Santiago.
Boris Quercia nous donne là un excellent et court roman qui combine tout à la fois les valeurs sûres du bon vieux polar à l’ancienne, les saveurs exotiques d’un voyage dans le Chili d’aujourd’hui et une belle écriture moderne, sèche et musclée.
Tous les ingrédients sont là de la recette classique du polar noir : avocat véreux et embrouilles tordues, balles perdues mais pas pour tout le monde, collègues flics pas toujours très cleans mais à l’amitié solide, femme fatale et pognon facilement gagné(s), … enfin, c’est ce qu’on croit toujours …
Boris Quercia met en scène un flic comme on les aime : ténébreux et solitaire, dur en amours comme en affaires.
Son héros, Santiago Quiñones, boit pas mal (sans surprise) et même ne dédaigne pas une ligne de coke de temps à autre.
En suivant les traces de Quiñones dans les rues de Santiago, on s’intéresse finalement assez peu au fil de l’intrigue mais beaucoup au personnage et à ceux qu’il va croiser au gré de ses déambulations.
[…] Personne ne commence en étant déjà flic. Même le plus flic des flics. Ce n’est qu’avec les années que tu le deviens. Et une fois que tu es flic, c’est fini, il n’y a pas de retour en arrière. Même si tu ne tires plus un seul coup de feu et que tu te consacres au jardinage, tu resteras flic jusqu’au bout.
Ce bouquin est plus une histoire d’ambiance, celles des rues de Santiago dont après quelques pages, on ne sait plus trop si ce sont celles de la ville ou celles du héros.
C’est aussi le polar le plus sexy de l’année et pour une fois, les scènes les plus chaudes ne semblent pas ‘téléphonées’ et écrites pour racoler mais bien au contraire, elles s’intègrent parfaitement à l’ambiance et au personnage.
[…] Ces jours pluvieux où l’on marche sous un parapluie en fumant une cigarette sont faits exprès pour penser à des choses tristes.
Faut dire que Quiñones, en plus du pisco-sour et de la coke, Quiñones aime les femmes, surtout celles qui ont les dents légèrement de travers.
[…] Les dents de travers ont plus de personnalité, elles sont vraies. Beaucoup de femmes me plaisent, mais celles qui me plaisent ont presque toujours les dents de travers. Ça dit d’elles qu’elles ne sont pas nées avec une cuillère en argent dans la bouche. Qu’elles sont plus fidèles.
Quand vient à passer l’une de ces créatures, on ne peut s’empêcher de la suivre des yeux, puis de la suivre tout court.
Fatalement, c’est le début des emmerdes.
Un bouquin beaucoup trop court (150 pages) et l’on referme sa liseuse avec surprise : c’est déjà fini ?
On se console en se disant que ce n’est que le début d’une série et qu’il y aura encore d’autres rues à arpenter pour Santiago (et donc on attend la suite pour épingler un coup de cœur).
Pour celles et ceux qui aiment le pisco-sour.
Une bouffée d’air !
Boris QUERCIA nous propose avec « Les rues de Santiago » un roman rapide et efficace. Plus de longueur aurait peut-être permis d’étoffer l’histoire et les personnages… Malgré tout un très bon premier roman.
''Il fait froid, il est six heures vingt-trois du matin, on est tout juste mardi et je n'ai pas envie de tuer qui que ce soit''.
Non, Santiago Quiñones de la Police d'Investigation du Chili, n'a pas envie d'ôter la vie à qui que ce soit, et pourtant le jeune Baltasar, 15 ans et membre d'un gang, va tomber sous ses balles. Déprimé, le flic erre dans les rues de la ville dont il porte le nom. Pas envie de rentrer chez lui, pas envie de voir Marina, l'infirmière qui partage parfois ses nuits. Envie d'ailleurs, de nouveautés, peut-être incarnés par Ema Marin, une femme aux formes avantageusement moulées par l'uniforme de la compagnie d'assurances pour laquelle elle travaille, une femme aux dents de travers comme il aime, une femme qu'il va suivre...au péril de sa vie.
Polar à l'ambiance mélancolique, Les rues de Santiago, c'est d'abord un flic atypique et ambigu, loin des héros sans peur et sans reproche, il n'hésite pas à suivre une inconnue dans la rue, a trempé par le passé, dans une magouille financière et ne refuse jamais une ligne de coke. Désabusé,le vague à l'âme, il nous emmène dans les rues de sa ville et c'est bien lui qu'on suit plutôt que l'intrigue policière qui n'est qu'un prétexte pour raconter la dureté de la vie de flics dans une capitale chilienne où se côtoient escrocs, prostituées, flics ripoux et avocats véreux.
Un roman court mais dense, rythmé, à l'écriture incisive, précise, moderne. Le début d'une série à suivre.
Un bon mini roman policier bien sombre, qui aurait mérité d' être plus long. On le termine en ayant l' impression de l' avoir simplement survolé.
Lorsqu’un auteur Sud Américain vous met son livre dans les mains en vous demandant de le lire avec un accent à tomber par terre, vous ne pouvez pas refuser. Quand, en plus, il vous fait une jolie dédicace dans sa langue, vous lui dites merci.
J’ai passé une bonne après-midi à lire ce court roman noir policier. Rien de bien nouveau sous le soleil, bien que dans ce récit, ce soit l’hiver au Chili.
L’image que je retiendrai :
Celle de Santiago mangeant des hamburgers et buvant des bières en terrasse en plein hiver. Les après-midis sont chaudes et les matinées froides au Chili.
http://alexmotamots.wordpress.com/2016/01/25/les-rues-de-santiago-boris-quercia
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