"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Plutôt déçue par ce 2ème opus.
J'avais aimé le premier roman avec ce policier mais là vraiment trop de débauche tue la débauche. Je ne suis ni prude ni niaise mais l'avalanche de drogue, sexe à toutes les pages j'en ai eu marre.
L'intrigue policière en elle-même se tient mais je n'ai pas adhéré à la vie perso de ce flic.
Un bon polar de facture classique même s'il est un peu court à mon avis.
On sent l'auteur masculin avec ses gros sabots: policier torturé et dragueur, manipulations, drogue, argent et femmes attirantes saupoudrez de quelques scènes olé olé... secouez le tout et vous passez un agréable moment.
Pour les amateurs d'histoire empli de viritlité ce qui est mon cas. La suite m'attends sur ma liseuse.
Mon seul regret: ne pas l'avoir lu en VO.
Les rêves qui nous restent, c'est à la fois un univers futuriste passionnant et un duo de héros pas comme les autres, l'un étant un humain bousillé par la vie, l'autre un robot aux réactions étranges. Ajoutez à cela une enquête entre action et révélations sur le personnage central, et c'est gagné.
Enfin, pas tout à fait car, en deuxième partie, l'intrigue retombe comme un soufflé. Résultat : j'étais terriblement frustrée une fois la dernière page tournée, comme s'il me manquait un morceau essentiel du scénario. Tellement dommage !
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L’Amérique du Sud reste à la une avec cette fois un petit tour au Chili, plus exactement dans Les rues de Santiago.
Boris Quercia nous donne là un excellent et court roman qui combine tout à la fois les valeurs sûres du bon vieux polar à l’ancienne, les saveurs exotiques d’un voyage dans le Chili d’aujourd’hui et une belle écriture moderne, sèche et musclée.
Tous les ingrédients sont là de la recette classique du polar noir : avocat véreux et embrouilles tordues, balles perdues mais pas pour tout le monde, collègues flics pas toujours très cleans mais à l’amitié solide, femme fatale et pognon facilement gagné(s), … enfin, c’est ce qu’on croit toujours …
Boris Quercia met en scène un flic comme on les aime : ténébreux et solitaire, dur en amours comme en affaires.
Son héros, Santiago Quiñones, boit pas mal (sans surprise) et même ne dédaigne pas une ligne de coke de temps à autre.
En suivant les traces de Quiñones dans les rues de Santiago, on s’intéresse finalement assez peu au fil de l’intrigue mais beaucoup au personnage et à ceux qu’il va croiser au gré de ses déambulations.
[…] Personne ne commence en étant déjà flic. Même le plus flic des flics. Ce n’est qu’avec les années que tu le deviens. Et une fois que tu es flic, c’est fini, il n’y a pas de retour en arrière. Même si tu ne tires plus un seul coup de feu et que tu te consacres au jardinage, tu resteras flic jusqu’au bout.
Ce bouquin est plus une histoire d’ambiance, celles des rues de Santiago dont après quelques pages, on ne sait plus trop si ce sont celles de la ville ou celles du héros.
C’est aussi le polar le plus sexy de l’année et pour une fois, les scènes les plus chaudes ne semblent pas ‘téléphonées’ et écrites pour racoler mais bien au contraire, elles s’intègrent parfaitement à l’ambiance et au personnage.
[…] Ces jours pluvieux où l’on marche sous un parapluie en fumant une cigarette sont faits exprès pour penser à des choses tristes.
Faut dire que Quiñones, en plus du pisco-sour et de la coke, Quiñones aime les femmes, surtout celles qui ont les dents légèrement de travers.
[…] Les dents de travers ont plus de personnalité, elles sont vraies. Beaucoup de femmes me plaisent, mais celles qui me plaisent ont presque toujours les dents de travers. Ça dit d’elles qu’elles ne sont pas nées avec une cuillère en argent dans la bouche. Qu’elles sont plus fidèles.
Quand vient à passer l’une de ces créatures, on ne peut s’empêcher de la suivre des yeux, puis de la suivre tout court.
Fatalement, c’est le début des emmerdes.
Un bouquin beaucoup trop court (150 pages) et l’on referme sa liseuse avec surprise : c’est déjà fini ?
On se console en se disant que ce n’est que le début d’une série et qu’il y aura encore d’autres rues à arpenter pour Santiago (et donc on attend la suite pour épingler un coup de cœur).
Pour celles et ceux qui aiment le pisco-sour.
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