"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Les retrouvailles commencent à la manière des films "Mes meilleurs copains" ou "Les petits mouchoirs". Des amis, qui se connaissent depuis leurs années d'études, se retrouvent le temps d'un WE dans une grande bâtisse au coeur des montagnes de Savoie. Il y a là Laurent et sa femme Perrine, et leurs enfants ; Michel et son frère Yvon, qui invite, ainsi que leur soeur, Flore, amour de jeunesse de Laurent, accompagné de son riche mari.
La camaraderie retrouvée, on le devine, ne tiendra qu'un temps très court. De lointaines rancoeurs se réveillent ; les passions enfouies aussi. Eclats de voix alcoolisées et étreintes furtives, et clandestines, sont de la partie. Les amitiés volent en éclats ; les couples se défont. Sous la neige, et totalement à l'écart du monde, un drame semble se nouer. Il n'est pas certain que toutes et tous s'en relèvent.
Le huit-clos, alors, se transforme en cauchemar, dans une ambiance que ne renierait pas le Stephen King de "Shining".
Les retrouvailles, c’est typiquement le genre de romans que j’adore !
Nous rencontrons Laurent alors qu’il s’apprête à rejoindre des anciens amis, avec sa femme et ses enfants. Il retrouve Michel, Yvon le frère de celui-ci et la sœur Flore. La fratrie a emmené conjoints et enfants et tous se retrouvent dans un bâtiment de 2000m² qu’Yvon a acheté sur un coup de tête. Seulement voilà, ils sont coupés du reste du monde, il fait -15° dehors et tout part à vau-l’eau…
Ce roman est super, fou et ingénieux ! Petite histoire de 200 pages qui se lit en quelques heures, je me surprends à avoir la sensation d’avoir regardé un film à suspens et d’en sortir émerveillée.
L’univers du roman est assez sombre. Comme il est dit dans le résumé, il est vrai que ça s’apparente assez à l’atmosphère de Shining de Stephen King, huis-clos éprouvant pour le lecteur à l’ambiance malsaine et ô combien captivante. Au début du récit, la tension est proche de zéro et plus les pages défilent, plus elle prend de l’ampleur et explose en fin de parcours. J’adore ça lorsque l’auteur réussit à fabriquer une ambiance à faire froid dans le dos et manier ce genre de tension à la perfection.
Ce qui fait aussi tout l’intérêt de l’intrigue, c’est le personnage de Laurent. Il est tout simplement insupportable. Caractère changeant, un peu misogyne par moment, infidèle à d’autres, en proie à des pulsions malsaines, il change du tout au tout et passe du père de famille blasé mais respectable à une espèce d’épave dont on se met à avoir peur.
Tous les personnages de l’histoire sont assez effrayants en réalité. Ils sont absolument normaux, banals, rien qui ne pourrait laisser entendre qu’ils ont quelque chose à se reprocher et pourtant… Une sourde angoisse s’insinue au fur et à mesure que l’on voit chacun évoluer dans ce bâtiment et que l’on comprend un peu plus ce qui se trame là-dedans.
Le roman ne fait que 200 pages, il ne se déroule qu’en deux journées et pourtant, il est explosif et percutant !
Si je devais mettre un petit bémol, ce serait pour la fin. J’ai trouvé qu’il était un peu dommage de tout dévoiler d’un coup sur le mode « Alors voilà le fin mot de l’histoire, untel à fait ça, l’autre ci etc… ». Je caricature un peu, mais j’aurais aimé un peu plus de subtilité et que l’auteur laisse le lecteur se triturer un peu les méninges pour compléter le tableau. Mais ce n’est que peu de chose face à la satisfaction que procure tout le reste du récit.
En définitive, Les retrouvailles est une sorte de thriller réaliste dans lequel la tension s’accumule et provoque une oppression absolument délicieuse ! Je recommande à tous les amateurs du genre et m’en vais parcourir la bibliographie d’Olivier Maulin pour poursuivre ma découverte de l’auteur !
Cet auteur ne m'était pas inconnu, mais cette lecture m'a scotchée !
J'ai ouvert ce livre de 200p pour en humer les premières, et l'ai terminé sans lever le nez.
Laurent, un informaticien qui a bien réussi dans son métier retrouve par hasard un ancien camarade de khâgne ; ce nommé Michel l'invite à passer un week-end en compagnie de son épouse Perrine et de ses deux enfants chez son frère cadet ,en pleine montagne.
Il est bon de préciser que Laurent s'est toujours senti inférieur socialement devant cette famille riche, férue d'art , et très à l'aise en toutes occasions .
Voilà la famille de Laurent partie , mal équipée , parce que la maison à rejoindre est en fait un immense bâtiment qui accueillait des colonies de vacances haut perché dans la montagne, dans la neige, que l'on ne peut atteindre que par un télésiège qu'il est possible de rendre capricieux. Dès la visite des lieux , on ne peut que penser à Shining, de S.King .
Se retrouvent là haut donc, Laurent et sa petite famille, Michel et son épouse , Yvon , le frère cadet et son amie Maud et Flore, la sœur et ancienne petite amie de Laurent ainsi que son mari.
Le cadre est prêt pour cet huis-clos grinçant , où l'altitude,l'alcool, font remonter de vieilles rancoeurs, ou soudain l'épouse semble terne dans un milieu qui n'est pas le sien , où les caractères s'exacerbent et on sent tout de suite que la fin sera tragique, et c'est le cas, mais je me suis complètement plantée , mais alors complètement sur la fin de cette histoire captivante et sidérante.
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