Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Elle a tout : l'argent, la célébrité, le glamour... et une condamnation pour meurtre !
Après un procès qui a passionné l'Amérique, la jeune Janie Jenkins est reconnue coupable de l'assassinat de sa mère, la très fortunée et très mystérieuse Marion Elsinger. Dix ans plus tard, suite à une enquête sur la manipulation de preuves par le laboratoire de police scientifique de L.A, Jenkis sort de prison, sa libération scandalise le pays, convaincu de la culpabilité de la riche héritière. Janie est-elle coupable ou innocente ? Elle-même n'en a pas la moindre idée. Trop ivre la nuit du meurtre, elle n'a plus aucun souvenir de ses faits et gestes. Ne lui reste en mémoire que les deux derniers mots prononcés par sa mère, deux mots mystérieux qui vont la conduire à aller chercher les réponses à toutes les questions qu'elle se pose dans une petite ville du Middle West.
Janie Jenkins a été accusée d'avoir tué sa mère avec laquelle elle entretenait des relations plus que tendues; elle a été reconnue coupable et a déjà purgé 10 ans de sa peine quand des vices de procédure lui permettent d'être libérée. Saoûle au moment des faits, elle ne se souvient de rien sauf d'avoir entendu sa mère se disputer avec un homme, dispute dont elle n'a retenu que deux noms : Adeline et Tessa. C'est avec ces minces indices qu'elle part à la recherche de le vérité, en quête de son identité et de celle de sa mère.
J'ai eu du mal à entrer dans ce thriller à cause de la personnalité de Janie Jenkins, odieuse, gosse de riches, imbue d'elle-même et à cause du style : la narration est à la première personne, c'est Janie qui raconte, le style est parlé, ironique, sarcastique, à l'humour caustique qui, cependant, fait mouche assez souvent.
Mais passée cette difficulté, j'ai été happée par le suspens qui va crescendo et par les indices semés çà et là, les fausses pistes; Janie, au fur et à mesure qu'elle comprend d'où elle vient, perd sa carapace à la Paris Hilton et s'humanise; on se sent plus proche d'elle.
Dommage que le récit soit émaillé d'échange de SMS, de minutes d'interrogatoires, d'articles de journaux, de pages de Wikipédia...; ce procédé stylistique ne fait que rajouter des longueurs, interrompre le fil et ralentir le rytme de la narration.
La fin est un peu décevante, pas vraiment à la hauteur du suspens ménagé par l'auteur tout au long du livre.
J'ai cependant passé un très bon moment de lecture.
Un roman qui met un moment à se mettre en place, on se demande bien de quel coté il va basculer : polar ou young adult ... Même si il y a un légère enquête on se croit pas vraiment à l'envie de Janie à trouver les réponses.
Cette jet-setteuse qui se veut rebelle n'est pas crédible, le style de l'auteur est plutot celui d'un ado qui se croit écrivain, c'est à peine divertissant. On espère qu'il va se passer quelques choses mais même les scènes d'action ne sont pas réalistes et manquent de rythme.
Vraiment dommage le sujet était prometteur.
"Après un procès qui a passionné l’Amérique, la jeune Janie Jenkins est reconnue coupable de l’assassinat de sa mère, la très fortunée et très mystérieuse Marion Elsinger. Dix ans plus tard, suite à une enquête sur la manipulation de preuves par le laboratoire de police scientifique de L.A, Jenkis sort de prison, sa libération scandalise le pays, convaincu de la culpabilité de la riche héritière.
Janie est-elle coupable ou innocente ? Elle-même n’en a pas la moindre idée. Trop ivre la nuit du meurtre, elle n’a plus aucun souvenir de ses faits et gestes. Ne lui reste en mémoire que les deux derniers mots prononcés par sa mère, deux mots mystérieux qui vont la conduire à aller chercher les réponses à toutes les questions qu’elle se pose dans une petite ville du Middle West."
Je vais sûrement aller à contre courant de la majorité des critiques mais personnellement, je n'ai pas vraiment accroché à cette histoire, j'ai même du mal à qualifier ce livre de thriller ... Effectivement pas de tension ni de peur, pas le moindre frisson attendu à la lecture de ce genre littéraire.
Contrairement à ce que promettent les éditions Sonatine, je ne me suis pas du tout attachée à l'héroïne qui est franchement antipathique ou plus vulgairement, une vraie tête à claques !
Les premiers chapitres traînent en longueur, l'intrigue est plutôt complexe, et certains personnages sont sans substance voire même absolument inutiles dans l'histoire à laquelle ils n'apportent rien. Quant à la fin, pas très convaincante.... et un peu trop théâtrale à mon goût.
En conclusion, je dirais que l'écriture est sympa, contrairement à l'intrigue mais que ce roman ne me marquera pas très longtemps.
Jane Jenkins a été condamnée pour le meurtre de sa richissime mère, avec qui elle entretenait des relations exécrables. Cette ex jet-setteuse, qui était bien trop « à l’ouest » au moment du crime, n’est pas elle-même persuadée de son innocence, et son procès a défrayé la chronique et déchainé les passions de la presse people. Libérée après 10 ans de prison à la faveur d’un vice de forme, elle entreprend de fuir les journalistes et autres paparazzi (et ce n’est pas facile) et surtout d’obtenir des réponses aux trois questions qui la taraudent : qui était vraiment sa mère, qui l’a tué et pourquoi. Sa quête l’amènera bien loin de la jet-set, dans l’Amérique Profonde. Sans être un chef d’oeuvre du roman noir ou du thriller, le tout premier polar d’Elisabeth Little ne manque pas d’intérêt ni d’inventivité. Dans la forme déjà, c’est intéressant : les chapitres sont parfois interrompus par une fausse page Wikipédia, un extrait de PV de la police, une dépêche d’agence, une chronique de blogueur, etc… Cela permet d’éclairer l’intrigue sous un autre angle, c’est malin. Au début, il y a bon nombre de flash back et j’avoue avoir eu un peu de mal à m’y retrouver : ils arrivent comme ça au milieu d’un chapitre, et repartent comme ils sont venus, sans crier gare et parfois, c’est déstabilisant, et on doit relire de peur de perdre le fil. Heureusement, ces retours en arrière, sur la vie d’avant de Jenkins, se font de plus en plus rares au fil des chapitres. Sur le fond, son héroïne ne manque pas de personnalité, ni d’humour, ni d’autodérision. Elle porte un regard acéré et sans concessions sur la bimbo insupportable qu’elle était avant la prison. De la prison, d’ailleurs, il est fort peu question et c’est peut-être un peu dommage. L’intrigue quitte vite la côte Californienne pour le Dakota du Sud et ses cités minières a l’abandon. Là, l’intrigue progresse lentement, parfois un peu trop lentement même. On navigue entre des personnages, en essayant de bien les cerner et c’est difficile. Il y a quelques longueurs, les vrais rebondissements se font plutôt rares, sauf quand on arrive sur la fin et sur un dénouement peut-être un poil décevant, a la fois banal et moyennement crédible (ou, je sais, c’est bizarre mais j’ai eu cette double impression). La fin est un peu abrupte, mais cynique et finalement inévitable. Mais dans l’ensemble, son intrigue se tient si on est indulgent (sur la crédibilité notamment) et on y prend vite un vrai intérêt. « Les réponses » est un premier roman qui a quelques défauts mais aussi quelques qualités assez prometteuses, Elisabeth Little pourrait vite devenir un auteur à suivre.
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