"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Sliv Dartunghuver vient d'accéder aux instances dirigeantes du Consortium de Falsification du Réel, organisation secrète internationale qui s'efforce de maintenir une harmonie relative sur la planète en construisant de toutes pièces les légendes dont l'humanité a besoin. Or le CFR est dans la tourmente, menacé par la divulgation de documents internes et décrédibilisé par plusieurs échecs (dont la création d'Al-Qaida, pure fiction née des cerveaux des falsificateurs du CFR dans le but de faire comprendre au monde la menace de l'extrémisme islamiste). Avec l'aide de ses amis Youssef et Maga, et de la belle et redoutable Lena, Sliv se lance dans une série de mystifications toujours plus audacieuses, qui l'entraînent de Hollywood à Hong Kong, de Sydney à Veracruz, et jettent un jour nouveau sur l'élection d'Obama, l'épidémie de grippe H1N1 et la découverte d'une fascinante cité maya. La jubilation de l'auteur à échafauder des scénarios vertigineux transparaît à chaque page de ce récit à la fois divertissant et profond.
J'ai quatre ans de retard sur la parution du livre, mais l'actualité est rattrapée, avec les nouvelles élections américaines et la Covid qui court partout...
Je n'ai lu que les 2/3 du livre, que j'égrenne avec un plaisir non dissimulé...
J'ai hâte que la civilisation Maya disparue voit enfin le grand jour.
Vite, la suite... J'y retourne !
Troisième (et dernier ?) tome de la sage des « Falsificateurs », « Les producteurs » est un roman qui peut se lire seul mais franchement, sans l’apport des deux premiers tomes (« les falsificateurs » et « Les Eclaireurs »), je pense qu’on a du mal à comprendre l’intrigue, les relations entre les personnages et les enjeux qui sont à l’œuvre. On doit même se demander dans quel monde bizarre on a mis les pieds car ce ne sont pas les quelques pages d’introduction qui peuvent convaincre les néophytes ! En conséquence, je ne conseillerai ce livre qu’après la lecture de l’étonnant et enthousiasmant « Les Falsificateurs » et le moins bon mais ô combien important (pour l’Histoire ave cun grand H) « Les Eclaireurs ». Sliv et Lena, bien installé dans l’organigramme du CFR continent de monter des falsifications historiques, pour le bien de l’humanité bien sur. Afin de contribuer à l’élection d’Obama, ils poussent le candidat républicain John McCain a choisir Sarah Palin comme éventuelle VP , ils croisent un ancien du CFR reconverti à Hollywood qui rend également quelques services au secteur privé (Scoop : la grippe H1N1 n’a jamais existé, c’est lui qui a tout monté tout seul) et montent ensemble la plus grande falsification de leur carrière en inventant une civilisation Maya disparue. Si on a adhéré aux petits manèges du CFR dans les deux premiers tomes, on continue d’être fasciné par l’efficacité redoutable de ses agents. Ancrer son roman dans le réel et l’actualité (élection américaine, naufrage de la plate forme pétrolière Deepwater, grippe H1N1…) permet à Antoine Bello de jouer avec le réel comme ses protagonistes le font dans la fiction. Que ce soit l’épisode Palin (crédible au regard de la politique américaine, drôle et effrayant en même temps) et l’épisode Maya (auquel j’avais du mal à adhérer au début mais l’aventure de la fausse épave est racontée comme un film d’aventure), ça fonctionne à 200% sur moi. Je suis fascinée sans y croire, mais fascinée par la facilité avec laquelle on peut manipuler l’histoire, la politique, la vie des gens, l’économie, pour peu qu’on soit motivé, plein aux as, hyper cultivé et intelligent et… cynique aussi. C’est très bien écrit, intelligent, bien scénarisé et on retrouve avec plaisir les héros des « Falsificateurs » qu’on avait un peu boudé avec le second tome, trop embrouillé, trop pesant. Je ne sais pas si la saga est finie mais elle constitue une parenthèse dans mes lectures, comme une expérience à nulle autre pareille !
Dernier volet de la trilogie, je dois avouer que j’avais hâte de le finir. Oui, l’auteur s’en donne à coeur joie, mais trop de répétitions et de flash-back ont quelque peu gâchés ma lecture.
J’ai toutefois aimé l’épisode sur Sarah Palin. Mais j’ai regretté que l’on ne sache pas, au final, qui avait volé la fameuse mallette (même si cela n’a pas d’importance). L’histoire du codex maya ne m’a pas passionné, en revanche.
Je crois que je préfère l’auteur dans ses romans « one-shot ».
L’image que je retiendrai :
Celle du personnage de Nick Flynn qui se prend au jeu de son personnage et défie les autorités mexicaines.
https://alexmotamots.wordpress.com/2015/08/28/les-producteurs-antoine-bello
J'ai adoré. Les Falsificateurs m'avait fasciné, Les Eclaireurs, trop lourds, m'avait déçu. On renoue ici avec la fraicheur du premier tome. Les pages se tournent toutes seules, on rit, on voyage et on s'attache plus que jamais aux personnages. Pourvu que ce troisième tome soit suivi de beaucoup d'autres.
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