La revue de presse littéraire du mois d'octobre est arrivée
Les Premières fois, donc. Elles se déroulent à Paris, en Italie, en Grèce, en Hollande, en Tchécoslovaquie, en Autriche, mais principalement à Paris, alors que le narrateur connaît toutes ces premières fois, amoureuses, de degré en degré, qui signent la fin de l'adolescence. C'est aussi le moment où l'exaltation littéraire commence à prendre une tournure très concrète, où les pages s'accumulent, désordonnées encore, certes, mais l'idée d'écrire et l'écriture deviennent l'autre centre de la vie, aux côtés de l'amour.
C'est le passage, la mue du têtard graphophile en auguste crapaud graphomane comme aime à se définir Santiago H. Amigorena.
C'est aussi tout au long de ces pages une écriture bouillonnante, effervescente, efflorescente, profuse, qui accompagne décrit et sublime les émois proliférants du narrateur, cet amour de la littérature qui s'étend, s'envole, gouverne la vie et lui donne son sens.
Si rien ici ne peut être écrit qui n'ait été vécu ou doit être prêt à l'être, tout semble n'être vécu que pour être écrit.
Les Premières fois est le second chapitre de la troisième partie d'un projet littéraire commencé il y a vingt-cinq ans. Ce projet, l'auteur l'appelle Le Dernier Livre. Il comporte six parties qui couvrent chacune six années de la vie du narrateur, l'auguste crapaud graphomane Santiago H. Amigorena tel qu'il aime à se nommer. La première partie, parue en 1998, s'intitule Une enfance laconique et se compose de deux chapitres : Le Premier Cauchemar, qui raconte ce que fut la vie du narrateur jusqu'à ce que l'obscurité commence de l'effrayer, et La Première Lettre, qui s'achève lorsque le narrateur apprend enfin à écrire. De la deuxième partie, Une jeunesse aphone, n'a été publié, pour l'instant, que le second chapitre, intitulé Les Premiers Arrangements. Il révèle la manière dont le narrateur découvre la politique et l'amitié. L'écriture du premier chapitre de cette deuxième partie, Le Premier Exil, n'est pas encore achevée. Une adolescence taciturne, troisième partie du projet, comporte également deux chapitres : Le Second Exil, paru en 2002, où le narrateur endure l'une des douleurs aiguës autres que dentaires les plus déchirantes de sa vie, et celui qui nous occupe à présent, Les Premières fois. La quatrième partie, une maturité coite, couvre les six années suivantes et se compose aussi de deux chapitres : Le Premier Amour et La Première Défaite, publiés, à huit années d'écart, en deux volumes distincts. Le Premier Silence et L'Autre Silence seront respectivement le premier et le second chapitre d'Une vieillesse discrète, cinquième partie du projet. Enfin, la sixième partie, pour des raisons qu'il me semble prématuré d'expliquer ici, aura pour titre La Septième Partie. Un certain nombre d'annexes, qui abordent d'autres aspects de la vie du narrateur, ont déjà été publiées (1978, 2003 parue sous le titre Des jours que je n'ai pas oubliés, 2086 parue sous le titre Mes derniers mots), d'autres (1983, 2008, 1780, 2005, 2011, 2013) ne sauraient tarder.
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