"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
que sont devenus les enfants nés dans les haras humains créés par les nazis ? un thriller saisissant.
1995, en allemagne. le même jour, quatre hommes sont découverts, une ampoule de cyanure brisée dans la bouche, nus, la main droite coupée. une seule certitude : les quatre hommes sont tous nés dans un lebensborn, l'organisation la plus secrète des nazis, des haras humains où les ss faisaient naître de petits aryens pour réaliser leur rêve dément d'une race pure. les autorités allemandes étouffent l'affaire.
paris, 2005. anaïs, jeune journaliste, est contactée par un étrange personnage, vidkun venner, un riche collectionneur norvégien. vidkun a reçu une mallette, anonyme, contenant quatre mains momifiées. quatre mains droites. il veut qu'anaïs l'aide à découvrir d'où elles viennent, et pourquoi on lui a envoyé ce macabre colis.
très vite, la tension monte autour d'anaïs. à mesure qu'elle avance dans son enquête, des signes inquiétants surgissent, des dossiers d'archives sont volés, des témoins refusent de parler, d'autres.
disparaissent. anaïs en vient à douter : tout s'est-il vraiment arrêté à la fin de la guerre ?
un terrifiant parcours initiatique dont ni anaïs ni vidkun ne sortiront indemnes.
à 32 ans, nicolas d'estienne d'orves, journaliste et écrivain, nous livre, avec ce thriller à la documentation exceptionnelle, une enquête haletante et une extraordinaire exploration du mal nazi.
Ce livre est à la fois passionnant car très bien écrit, mais également horrifiant par le sujet qu'il traite : les lebensborns (ces centres de "maternité" dans lesquels été crées la nouvelle génération de "parfait petits aryens").
Cette partie de l'histoire donne une base à une enquête qui se déroule de nos jours. La fiction se mêle si parfaitement à l'histoire qu'on l'a croirait presque vraie. La documentation fourni par ce livre nous fait découvrir un peu plus la folie des nazis.
On reconnait bien la plume et le travail d'investigation d'un journaliste derrière ce récit, et c'est avec plaisir que j'ai découvert cet auteur au travers de ce livre.
Un riche collectionneur de tout ce qui touche au nazisme désire écrire un livre et engage une jeune journaliste pour lui servir de nègre.
Les voilà embarqués dans une aventure incroyable qui bouleversera leurs vies les emmenant aux tréfonds de l’histoire du nazisme et particulièrement des lebensborn.
Début un peu paniqué.
Près de 750 pages sur une histoire horrible sordide, ça passe ou ça casse.
Et bien c’est passé.
Passionnée de la première à la dernière page.
Un thriller avec pour toile de fond la folie nazie.
Avec un talent fou, l’auteur mêle l’Histoire à la fiction, au point qu’on ne sait parfois plus où l’on en est.
Quelle imagination pour avoir réussi un roman aussi complet et fourni.
Quelle maîtrise pour avoir mené ça de bout en bout en mettant le lecteur en haleine permanente.
Que ce soit à partir de 1936 ou en 2005, les deux histoires parallèles qui se rejoignent sont captivantes.
Franchement, je ne sais pas où il est allé chercher tout ça.
Le malaise et l’horreur font parie de cette histoire sans qu’on puisse pour autant la lâcher.
C’est le troisième livre d’Estienne d’Orves que je lis.
Trois livres qui m’ont dérangée quelque part mais que j’ai beaucoup aimés.
Chic, il m’en reste d’autres à découvrir.
Un livre bien écrit et passionnant, une intrigue qui nous tient en halène et nous portes de la première à la dernière page.
L'histoire et la fiction se mêle parfaitement. Sur fond de IIIème Reich et de deuxième guerre mondiale Nicolas d'Estienne d'Orves réinvente les motivations des dignitaires SS tout en gardant les thèmes phare du parti nazi : Extermination, Eugénisme, Suprématie de la race... il arrive a ajouter encore plus (si si c'est possible) de monstruosité à l'horreur et au mal absolu de ses années infernales.
J'ai découvert Nicola d'Estienne d'Orves lors de la lecture des "Derniers jours de Paris", ou de la même façon histoire et fiction étaient intimement mêlés, j'avais été emportée par l'écriture et le style de ce romancier, et donc avec "Les orphelins du mal" je confirme mon engouement.
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