"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Juin 1996. Nuit de la Saint-Jean. Trois jeunes gens, dans une clairière isolée, se livrent à d'étranges jeux de rôle. Bientôt, la fête tourne au drame.
Août 1996. Alors que des parents signalent la disparition de leurs enfants, Svedberg, proche collègue de Wallander, est retrouvé mort, défiguré. La peur s'installe dans la région.
Pour la première fois, l'inspecteur aux prises avec ses propres soucis est assailli par le découragement et le doute. Svedberg menait-il une double vieoe Pourquoi les jeunes gens étaient-ils déguisésoe Pourquoi le meurtrier visait-il des victimes jeunes et heureuses?
Pris dans l'enchaînement des découvertes macabres et des rebondissements, Wallander parviendra-t-il à mener à bien cette nouvelle enquête qui s'annonce particulièrement ardue?
Depuis quelques mois, je reprends la série des enquêtes de Wallander dans l'ordre de leur écriture par Henning Mankell. Persuadé que ma relecture serait passionnante, je me trompais sur un point. Ce tome n'est pas une relecture puisque rien, contrairement aux autres ne me disait que je l'avais déjà lu. C'est donc une découverte que cette enquête éprouvante pour Wallander, son équipe et ses lecteurs. Kurt ne va pas bien, sa santé n'est pas au top, il a du mal à se remettre du décès de son père et de sa séparation d'avec Baiba et son rythme de travail, imposé par ces nouveaux meurtres ne va pas lui permettre de prendre soin de lui. Comme toujours, dans les polars d'Henning Mankell, les enquêteurs partent de rien : aucun indice, aucune trace. Ici, juste l'inquiétude d'une mère puis, évidemment, ensuite, l'assassinat de Svedberg. Le travail est harassant, long, souvent ingrat, il ne faut rien négliger, même le plus petit indice qui pourrait être important. Donc les flics contrôlent, recontrôlent, réveillent les témoins, ne dorment que peu, fouillent les vies des moindres personnes en lien avec les victimes. La pression est forte, celle de l'opinion publique, des journalistes et de la hiérarchie. Kurt Wallander n'est pas vraiment diplomate et parfois, la fatigue aidant, ses mots et ses actions le débordent.
Moi qui ne suis pas fan des gros bouquins, j'avale sans rechigner et même avec un plaisir évident les presque 600 pages de ce tome, dans lequel, Henning Mankell, parle de la société qui change à l'approche du nouveau millénaire (écrit en 1996/1997), qui devient plus individualiste, qui paupérise les plus pauvres et enrichit les plus riches, qui voit une nouvelle forme de violence apparaître contre des moyens policiers qui baissent ou qui ne sont plus adaptés. La Suède change, ce pays envié et souvent montré comme modèle ne l'est plus.
Et les héros de Mankell sont très humains : ils évoluent au fil des romans, ils vivent comme vous et moi. Wallander, mon flic de fiction préféré n'est pas un sur-homme, il doute, se décourage, est en proie à des soucis de santé. Il est très seul, n'a quasiment pas d'amis, absorbé par son travail. Comme toujours, bien sûr, il parviendra à trouver le coupable, mais à quel prix ?
Excellent, passionnant !
Il a bien des soucis Kurt Wallander
Il est tout le temps fatigué, a toujours soif, urine à tout bout de page.
Mais oui, il a du diabète et de l’hypertension.
En plus, trois jeunes se font assassiner.
Puis son collègue
Puis un couple de mariés et un photographe
Puis une jeune fille.
Mais où cela va-t-il s’arrêter ?
Livre lu sur liseuse, il m’a paru interminable.
C’est la valse hésitation dans l’enquête, on tourne en rond, et toujours ces envies d’uriner !
Mais bon, c’est Mankell, c’est Wallander, on ne peut pas en dire de mal.
Première rencontre avec Mankell et son inspecteur Wallander pour moi et... un gros coup de coeur !
Ce livre n'est certes pas le premier de la série mais il reflète à merveille les grandes qualités de la série des Wallander : une intrigue originale, une ambiance particulière cadencée par le temps qu'il fait et les réflexions de Mankell sur son pays, et bien sûr la personnalité de l'inspecteur Wallander, en proie aux doutes, à la fatigue causée par le diabète... Dans Les Morts de la Saint Jean, des jeunes gens sont portés disparus, le collègue de Wallander, Svedberg, est retrouvé assassiné. On est porté du début à la fin par ce livre, que je conseille vivement de lire et relire !
Un bon polar, qui tient bien la route et ce, jusqu'au bout. J'ai laissé passer deux stations de métro voulant le terminer et prise par l'intrigue.
L'amour de l'auteur pour son pays transparait dans ses livres et cela donne envie d'aller visiter ces contrées que l'on néglige souvent comme destination de voyage.
Une affaire longue et compliquée à résoudre pour le commissaire, qui doit faire face aux pressions de sa hiérarchie qui trouve que l’enquête piétine. Surtout qu’un collègue policier se trouve être une des victimes du tueur en série. Wallander, après sa dépression et ses problèmes d’alcool, doit maintenant se mettre au régime à cause d’un diabète persistant et ce n’est pas son manque de sommeil qui va lui redonner la santé. Pas très en forme le commissaire.
Wallender égal à lui-même!
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