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Armelle le sait depuis trois ans, elle aime les filles. Seul son carnet bleu est mis dans la confidence. L'adolescente solitaire et fe´rue de lecture y confie ses peurs, ses espoirs. Elle lui parle d'Ine`s, une nouvelle e´le`ve qui l'attire. Lorsque son amie la rejette violemment, Armelle devient rapidement l'objet du me´pris et des insultes de ses camarades. Pourtant, cet e´ve´nement n'est qu'un tournant dans sa vie qui bascule de´finitivement un dimanche soir. Alors que ses parents de´couvrent son secret, Armelle est jete´e dehors. Elle n'a que 16 ans quand, cette nuit-la`, elle voit la porte de sa maison se fermer brutalement devant ses yeux. Seule dans la rue avec son carnet, elle doit apprendre a` survivre... Mais est-elle vraiment seule ?
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Ce livre me tentait beaucoup dès que j'en ai lu le résumé. Ce sujet me touche particulièrement, ne comprenant pas qu'on puisse discriminer des personnes à propos de leur orientation ou attirance sexuelle. Ce fut donc avec hâte que je me suis lancée dedans grâce au service de presse envoyé par Gulf Stream Editeur que je remercie par cette occasion.
Armelle sait depuis une rencontre silencieuse avec une jeune femme dans un restaurant au bord de l'autoroute qu'elle aime les filles, tout du moins c'est ce qu'elle finira par comprendre. Seulement, vivant avec des parents contre l'homosexualité, elle en vient à se poser des questions sur elle-même, si elle est anormale du fait de cette attirance non hétérosexuelle, comme le veut le modèle que nous propose la société.
C'est à la suite d'un événement qu'Armelle va l'avouer à ses parents trois ans plus tard, mais malheureusement, sa mère ne l'entend pas de cette oreille. A partir de là, tout bascule pour la jeune adolescente qui est jetée dehors, sans répit.
Le roman va ainsi nous emmener à ses côtés, dans ses pensées intérieures mais aussi dans son carnet bleu, auquel elle confie ses doutes et ses questionnements. On va suivre ce personnage dans sa remise en question qu'elle va faire, des questions auxquelles doivent sûrement faire face de nombreuses personnes à l'orientation non hétérosexuelle, telles que : Suis-je normal ? Ai-je raté quelque chose ? Ai-je dévié du "droit chemin" ?, ...
On se met à la place de ces personnes, qui doivent faire face à l'hostilité d'une partie de la population, voire parfois de leurs proches, alors qu'elles sont tout aussi normales que des personnes hétérosexuelles, bisexuelles, ... On entend les remarques jetées pas si discrètement, les sous-entendus cachés, ..., et on comprend la souffrance que peuvent ressentir ces personnes par le biais du personnage d'Armelle.
Le personnage d'Armelle se pose toutes ces questions, fait face à ses remarques, en pleine période de l'adolescence. Bien que je ne me sois pas identifiée à Armelle, on comprend qu'elle ait tous ces doutes, qu'elle a peur de s'affirmer telle qu'elle est, alors que ses parents l'ont laissée tomber. On suivra ainsi son évolution, son chemin vers l'acceptation de ce qu'elle est, parfois semé d'embûches et rendu difficile par les autres.
Les émotions sont très présentes dedans, très vives, et on pourrait presque les ressentir avec Armelle, voire les vivre avec elle, en fonction de l'identification qu'on lui porte. L'autrice le fait avec des métaphores par le biais d'Armelle, personnage appréciant particulièrement le français, la littérature et la poésie grâce auxquels elle s'évade quand elle le peut.
Cette histoire, cela peut en être une parmi toutes celles que vivent les personnes homosexuelles. Les histoires où cela se passe à peu près bien, celles où les personnes ne peuvent assumer ce qu'elles sont sans représailles, celles qui sont jetées pas leurs parents, par leurs amis, celles où elles finissent dans la rue, ou battues. Ici, Armelle a la chance de trouver des mains tendues qui veulent l'aider, mais ce n'est malheureusement pas toujours le cas. Ce livre est là pour aborder le sujet, amorcer la réflexion autour, et surtout montrer le problème que pose encore l'homophobie de nos jours malgré quelques avancées.
Le roman se fait engagé sur un sujet malheureusement épineux pour certains, alors qu'il ne devrait pas l'être. Il montre les doutes, les représailles ou les paroles subies, les conséquences de cette discrimination, parfois mortelles, alors que ces personnes veulent seulement être ce qu'elles sont, se fondre dans la masse en étant elles-mêmes, qu'on les accepte tout en les respectant autant que les personnes hétérosexuelles.
Ce livre parle de ce sujet de manière abordable pour le plus grand nombre, faire comprendre ce que ressentent et vivent ces personnes, et qu'elles aussi ont droit d'être heureuses en étant ce qu'elles sont au fond d'elles-mêmes, et l'ouvrage prône donc au final, la tolérance, tout simplement.
Le roman se lit rapidement, et sa petite taille en terme de pages, moins de deux cents, le rend d'autant plus accessible à pleins de personnes, grands lecteurs ou non.
Il le montre aussi, l'homophobie est en partie là à cause la peur de la différence qu'ont certaines personnes qui ne veulent pas voir changer leur petit quotidien et leur routine, et qu'elles déguisent sous les bannières "Un enfant = un père et une mère", "L'homosexualité va détruire notre société", "Les homosexuels vont corrompre nos enfants", et tout ce genre de bêtises que l'on peut entendre.
Pour conclure, le roman traite avec l'histoire d'Armelle le sujet de l'homophobie, et pour moi, avec réussite. Il est là pour montrer les doutes et la remise en questions mais aussi la discrimination autour de ces personnes homosexuelles, mais aussi par extension toutes celles de la communauté LGBTQ+. Le livre, court, est accessible au plus grand nombre, et j'espère qu'il pourra faire changer le point de vue d'une partie des lecteurs et de la peur de la différence à propos les personnes à l'orientation non hétérosexuelle, car comme expliqué en fin de lecture, les discriminations homophobes sont en augmentation depuis quelques années, et très importantes dans le milieu familial ou amical proche, alors que ces personnes ont aussi droit au bonheur en étant elles-mêmes. Un roman, donc, qui prône la tolérance et l'acceptation de soi-même et de la part des autres.
Bonjour,
J'ai bcp aimé ce livre car il nous parle d'une fille lesbienne qui doit avoir 17 ans, elle nous montre que même les jeunes peuvent s'affirmer en montrant leur différence. Les parents d'Armelle rejettent leur fille alors qu'elle n'a rien fait de mal, alors c'est pour cela qu'il ne faut pas être comme les parents d'Armelle .
Juliette - 14 ans
J’ai vraiment beaucoup apprécié ce roman car je l’ai trouvé très touchant et surtout assez juste. J’ai vraiment été embarquée dans l’histoire du début à la fin. L’héroïne est tout ce qu’il y a de plus banal chez une adolescente de cet âge. Elle n’est pas forcément bien dans sa peau et tente de faire comme si tout allait bien au lycée… Mais elle cache au fond d’elle un mal être très profond. Elle nous fait indirectement (par son journal intime) part de ses pensées et de ses sentiments. J’ai trouvé ça très touchant parce qu’on se met vraiment à sa place.
J’ai également trouvé que la plume de l'auteur était très juste. Simple et naturelle puisque c’est les écrits intimes d’une jeune fille. Mais on suit également en parallèle le récit de la vie d'Armelle. Et cette plume là était différente, plus poétique mais sans en faire trop. J’ai aimé la douceur que l’auteur nous apporte à travers ses mots.
Un thème bien abordé
L’histoire est vraiment belle. J’attendais de trouver un jour ce thème (l’homosexualité féminine) dans un roman pour adolescents et je suis contente d’avoir pu lire celui là. Il est simple, court et efficace. Je pense qu’il peut vraiment aider les jeunes (ou moins jeunes) filles dans la même situations. Bien sûr ici c'est le pire cas qui y est décrit dans le sens où les parents rejettent leur enfant mais il faut savoir que cela arrive aussi. Ce que j’ai particulièrement apprécié c’est qu’à la fin du roman on trouve des renseignements sur un peu plus d’une double page. On y trouve des associations à contacter, des sites internet, des numéros d'écoute…
Ce livre permet de bien comprendre que l’homosexualité n’est pas un effet de mode ou que ceux qui le sont pourrait changer d’avis. Et puis cela permet de comprendre ou de faire comprendre que cela n’est pas si grave que cela en a parfois l’air. Ici ce que j’ai particulièrement apprécié c’est que le problème n’est pas finalement l’homosexualité d’Armelle mais bien le refus de ces parents. A la fin de ce roman tout est bien clair : Restez soi même est le plus important. Il ne faut surtout pas renoncer à qui nous sommes pour plaire aux autres. Mieux vaut trouver les personnes qui vous acceptent tels que vous êtes.
En bref, ce roman est touchant, attachant et surtout porteur d’un magnifique message de tolérance et d’acceptation de soi. A lire absolument et à mettre entre toutes les mains.
ATTENTION MUST-READ !!!!
Quel régal que ce livre ! Bien sûr, l'histoire est très difficile, mais malheureusement c'est un sujet essentiel : d'après les chiffres donnés en fin de livre, en 2016 Le Refuge a été contacté par plus de 1000 adolescents jetés dehors par leurs parents suite à la découverte de leur homosexualité. J'ai lu une critique qui disait qu'on est bien sûr tous au courant de ce que l'homophobie engendre, mais que le lire, c'est encore plus fort, et j'approuve à 100% c'est très touchant. Pour situer, Armelle aime les filles mais, quand ses camarades féminines le découvre, elle est insultée et harcelée, et quand elle le dit à ses parents pro Manif pour tous, ils la mettent à la rue.
Je salue le fait que, pour une fois, le personnage principal est une fille, étant donné que les personnages gays masculins sont quelque peu à la mode dans les romans pour adolescents. J'ai aimé l'écriture, et le fait qu'il y ait plusieurs thèmes enchâssés pour traiter sous plusieurs angles le sujet de l'homosexualité et des réactions qu'elle engendre (coming-out, homophobie, homoparentalité...). Les personnages adolescents sont tous très forts, très travaillés et être dans la tête d'Armelle est un sacré plus. En ce qui concerne les adultes, la réaction inadmissible de la mère et la lâcheté du père d'Armelle sont très dures à lire mais la démission des adultes du lycée est presque aussi déprimante. Seul le couple de mères relève le niveau même si on n'en sait finalement peu à leur sujet. J'ai juste regretté qu'Armelle n'aime pas le rose ni tout ce qui "fait fille", parce que le contraire aurait encore plus lutté contre les clichés.
Bref, que dire de plus sinon un immense MERCI à @lecteurs_com et Gulf Stream Editeur pour l'envoi, et à Christine Feret-Fleury pour avoir simplement écrit cette merveille ?
Armelle, lycéenne de 16 ans, aime les filles. Peu importe, me direz-vous. Dans le meilleur des mondes, vous auriez raison. Mais dans le monde d’Armelle qui est aussi le nôtre, c’est un problème… Bienvenue en 2018 où la tolérance est encore une utopie, et où des parents peuvent mettre leur fille à la porte en raison de son orientation sexuelle. Dans son malheur, la jeune fille trouvera néanmoins une main tendue qui l’aidera à garder la tête haute et à prouver qu’un individu a le droit d’être heureux, et ceci quelles que soient ses préférences amoureuses.
À la lecture de ce livre court, mais intense émotionnellement, on ne peut que penser à tous ces jeunes gens qui, comme Armelle, se sont retrouvés du jour au lendemain dans la rue en raison de leur orientation sexuelle. Combien ont eu la chance de l’adolescente et sont tombés sur des personnes prêtes à leur tendre la main ? Je n’en sais rien et, peut-être lâchement, ne préfère pas trop y penser. Mais ce qui est certain, c’est que je salue le travail des associations qui aident ces adolescents rejetés par les leurs.
Je remercie l’auteure d’avoir osé proposer un roman sur l’homophobie, un roman prônant le droit à la différence et à l’indifférence, pas celle qui vous annihile et vous gomme du paysage, mais celle qui vous fait comprendre que vous avez le droit d’être vous-même sans que cela n’offusque ni ne gêne personne. Et c’est parce que ce droit n’est pas encore acquis pour chacun que des livres comme Les maux bleus demeurent plus que jamais une nécessité. Un moyen intelligent et percutant pour sensibiliser au respect de l’autre et à la tolérance.
À travers Armelle, l’auteure nous prouve une chose qui semble si évidente et qui est pourtant occultée par certaines personnes : être homosexuel n’est pas un problème, ne l’a jamais été et ne le sera jamais ! Le problème, ce sont les gens qui n’acceptent pas que chacun puisse être différent, et que l’amour puisse être protéiforme. Ce roman pourra donc certainement aider des adolescents, et même des adultes à parcourir le même chemin qu’Armelle, celui de l’acceptation de soi, de ses sentiments, et ceci en dépit du regard des autres et de leurs préjugés.
J’ai apprécié que l’auteure nous plonge dans la tête de son héroïne nous permettant ainsi de suivre tous ces doutes, ces incertitudes et ces pensées qui l’assaillent. Si Armelle sait qu’elle aime les filles depuis ses 13 ans, il lui faudra néanmoins un certain temps avant de pouvoir l’accepter et arriver à se qualifier elle-même de lesbienne. Mais malheureusement, son homosexualité va conduire ses camarades à la persécuter et ses parents à simplement la rejeter… Si j’ai détesté les pimbêches de son lycée qui font de la vie d’Armelle un enfer, j’ai été révoltée par ses parents. Comment des parents peuvent rejeter leur enfant parce qu’il aime quelqu’un du même sexe que lui ?
La violence de la mère d’Armelle à la découverte de l’homosexualité de sa fille se révèle ainsi tellement choquante que j’en ai presque eu le souffle coupé. Armelle avait anticipé un moment difficile à passer, mais elle n’aurait jamais cru sa mère capable d’une telle cruauté, et son père d’une telle lâcheté. Au cours de la lecture, on se rend compte que cette réaction excessive et honteuse n’est finalement que le reflet des peurs et des fêlures de cette femme devenue mère sans le vouloir. Or mère par obligation et mère aimante ne vont que très rarement de pair.
En plus de l’homosexualité, l’auteure aborde donc, même si ce n’est que succinctement, un autre tabou encore en vigueur dans notre société : ces mères qui ont des enfants par obligation et qui n’ont jamais réussi à s’épanouir dans un rôle qu’un conjoint ou que la société leur a imposé. Alors, est-ce pour ça que la mère d’Armelle finit par se battre pour un modèle idéal de famille qu’elle n’a elle-même jamais réussi à construire ? Peu importe finalement, on notera juste l’ironie de la situation avec une femme qui lutte pour le respect de valeurs familiales traditionnelles au mépris de ce qui fait une vraie famille, l’amour et la tolérance.
Le roman nous offre également le modèle non pas d’une famille idéalisée et standardisée, mais celui d’une famille homoparentale avec ses moments de doute et de bonheur. Je ne peux pas développer trop ce point sans vous spoiler une partie de l’intrigue, mais j’ai apprécié de voir ce genre de cellule familiale si rare en littérature, et a fortiori quand il s’agit de femmes. Et là encore, on se rend compte du poids de la société qui pèse sur ces familles atypiques qui peuvent encore faire peur… Cette famille homoparentale va apporter un peu de stabilité émotionnelle et matérielle à Armelle qui en aura fort besoin après le rejet de ses parents. La cohabitation ne se fera pas sans heurt, mais elle va lui permettre de grandir et de reprendre, petit à petit, confiance en la vie. Ceci est d’autant plus important qu’à part ce couple qui va s’occuper de la jeune fille, les adultes du roman semblent assez défaillants, pas forcément tous hostiles, mais plutôt démunis face à la situation dans laquelle se retrouve Armelle…
Cette jeune fille m’a beaucoup émue, mais elle m’a surtout impressionnée par sa force de caractère et sa personnalité de battante. Même quand ses camarades la briment et ses parents la rejettent, elle garde la tête haute et refuse de courber l’échine pour se conformer aux attentes de ses parents. Ces derniers, surtout la mère, ont, en effet, déjà une vision bien arrêtée du futur de leur fille, un futur modelé sans prendre en compte ses aspirations. Mais Armelle, dotée d’une certaine maturité et d’une grande capacité de réflexion, se battra pour mener la vie qu’elle souhaite et ne pas renoncer à ce qu’elle est en son for intérieur. Si j’ai adoré sa personnalité, j’ai aimé que l’auteure ne mystifie pas la jeune fille qui, malgré les difficultés qu’elle rencontre sur sa route, n’en demeure pas moins une adolescente comme les autres. Elle doute donc parfois, ne fait pas toujours les bons choix et se révélera même parfois agaçante. C’est donc avec plaisir qu’on la voit, petit à petit, évoluer, grandir, s’apaiser et reprendre confiance en la vie et en ces personnes qui seront là pour elle malgré sa réserve.
Les thèmes abordés par le roman ne sont pas simples, mais pourtant l’auteure ne tombe jamais dans le pathos ou le larmoyant. Elle trouve un juste milieu entre émotion et introspection, entre coups durs et moments plus tendres. On ressort donc de notre lecture avec un élan d’optimiste qui nous fait dire que si la route est encore longue avant que chacun puisse vivre librement sa vie amoureuse comme il l’entend, il y aura néanmoins toujours des personnes qui seront là pour propager de la lumière dans l’obscurité.
Enfin, comme avec Au bois dormant, j’ai été séduite par la plume de l’auteure qui, grâce à un vocable riche et empreint de poésie, nous immerge avec force dans l’histoire d’Armelle. D’une plume fluide et élégante, l’auteure vous fait ainsi passer par mille émotions et vous fait ressentir les tourments et les espoirs de son héroïne.
En conclusion, en abordant de manière simple, mais avec grande sensibilité, le thème de l’homophobie, l’auteure nous offre ici un très beau roman qui devrait toucher autant les parents que leurs enfants. Il me semble d’ailleurs constituer un excellent point de départ pour entamer une discussion autour de l’homosexualité et du rejet qu’elle peut encore susciter de nos jours. Les maux bleus fait donc partie de ces lectures belles et intenses que je recommanderai à tous, car nul doute que ce roman pourra aider certains lecteurs à s’accepter et/ou à mener une vraie réflexion sur la notion de tolérance.
Et qui sait, peut-être que d’ici quelques années, Armelle ne sera plus un visage parmi tant d’autres du rejet de la différence, mais un personnage de pure fiction nous narrant une époque où l’on pouvait encore être persécuté pour son orientation sexuelle. Douce utopie ou futur possible, c’est à chacun d’entre nous d’en décider…
Chronique sur : https://lightandsmell.wordpress.com/2018/06/18/les-maux-bleus-christine-feret-fleury/
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