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Reno a trois passions : la vitesse, la moto et la photographie. Elle débarque à New York en 1977 et s'installe à Soho, haut lieu de la scène artistique, où elle fréquente une tribu dissolue d'artistes rêveurs, qui la soumettent à une éducation intellectuelle et sentimentale. Reno entame alors une liaison avec l'artiste Sandro Valera, fils d'un grand industriel milanais, qu'elle suit en Italie. Tous deux sont bientôt emportés dans le tourbillon de violence des années de plomb.
Un roman d'apprentissage virtuose au centre duquel Reno, jeune femme « en quête d'expériences », se construit face au miroir déformant de l'art et du mensonge.
« Tout à la fois monstrueux et lumineux, désarmant d'originalité et empreint de l'énergie propre au désespoir, rien ne manque à ce roman dont la flamme n'est pas près de s'éteindre en vous. » Laëtitia Favro, Le Journal du dimanche.
« Éblouissant. » Olivier Mony, Le Figaro magazine.
« Un livre de toute beauté. » Alexandre Fillon, Lire.
C'est le récit initiatique d'une jeune artiste arrivant tout juste à New-York, dans les années 70. Malgré un fond intéressant : le monde de l'art, la révolte de la Brigade des Dragons, la lutte des classes en Italie, j'ai trouvé la forme décevante et ennuyeuse. Ennuyeux car nous sommes spectateur du roman, tout comme l'héroïne, au lieu d'être dans les évènements. De plus le roman est très lent, avec beaucoup de digressions et flash-back qui m'ont beaucoup embrouillé au cours du récit. Cela rend le tout assez indigeste, d'autant plus que je ne lui est trouvé aucune finalité. J'ai eu beaucoup de difficultés à le terminer.
"Les lance-flammes" est un roman d’apprentissage fort et ambitieux qui nous plonge dans le New York des artistes du milieu des années 1970 puis dans l’Italie en pleine effervescence sociale.
Le personnage de Reno, une jeune jeune femme de vingt-deux ans qui aspire à devenir artiste en utilisant de façon originale sa moto et la vidéo est intéressante. Elle découvre l’art, la politique, l’amour et les différences sociales aux États-Unis et en Italie avec Sandro devenu son petit ami.
Dommage que certains passages trop longs, trop lents et trop détaillés gâchent quelque peu le plaisir de lecture. En effet ces derniers n'apportent pas grand chose de plus à l'histoire et perde le lecteur en cassant le rythme. On a l'impression que Rachel Kushner tenait à en rajouter pour nous montrer de quoi elle était capable.
Mais ne boudons pas notre plaisir, malgré ces défauts, les "lance-flammes" demeure un très bon roman américain qui mérite le détour.
Âgée d’une vingtaine d’années, cette ancienne championne de ski qui dessinait des traces sur la neige, et que tous appelleront Reno puisqu’elle arrive du Nevada, débarque à New York pour allier ses deux passions que sont l’art et la vitesse. En rencontrant Thurman et Nadine la fofolle, elle plonge dans le milieu artistique et décadent du NewYork des années 70. Très vite, elle s’éprend du meilleur ami de Ronnie, Sandro Valero, sculpteur mais surtout fils de l’industriel italien qui produit les pneus des motos Valera.
Artiste, Sandro a rompu avec sa famille laissant son frère Roberto à la tête des usines italiennes. Il offrira toutefois à Reno le dernier prototype de moto Valera qui lui permettra de dessiner des traces dans les plaines de sel de Bonneville puis d’établir le record de vitesse féminin sur un bolide révolutionnaire.
Avant de partir sur le circuit de Monza, Sandro l’accompagne chez sa mère à Bellagio où elle découvre l’ambiance guindée de la haute société italienne et surtout la cruauté de l’odieuse mère de Sandro.
« Sandro me servait de protection contre cet univers de luxe, de domestique et de coutumes, m’armait contre lui tout en m’y introduisant. »
L’auteur nous immerge alors dans cette Italie en pleine crise contre le fascisme avec l’action de Brigades rouges et les manifestations de la jeunesse gauchiste. Reno plonge dans cette atmosphère de rébellion des exploités contre les nantis et le luxe des riches rues de Rome.
Les lance-flammes est un roman ambitieux qui nous plonge dans le New York des artistes du milieu des années 70 puis dans l’Italie en pleine effervescence sociale.
Dans les deux cas, Rachel Kushner décrit parfaitement l’ambiance des milieux avec la rencontre de plusieurs personnages et la description de nombreuses scènes vivantes et perspicaces. Je peux même regretter que parfois, son ambition aille trop loin au risque de perdre le lecteur. Car elle souhaite nous donner tout ce qui constitue chacun. Du passé des Valera, de l’exploitation des indiens pour la récolte du latex, de l’histoire du gang des rues Motherfuckers des années 60, des records de vitesse, de l’insertion des mires sur les bandes cinématographiques, Rachel Kushner nous instruit. Certes, elle aurait pu se concentrer sur le roman d’initiation de cette jeune femme qui découvre l’art, la politique, l’amour et les différences sociales mais nous aurions pu alors lui reprocher le déjà lu.
Ce roman a sa patte grâce à son ambition et le charme de ses personnages avec une Reno adorablement jeune, n’osant dévoiler ni ses passions ni sa jalousie, un Sandro au charisme et charme indéniable, un Ronnie détaché et fragile, une Giddle paumée et extravagante et tant d’autres figures si bien campées.
Un roman ambitieux avec quelques longueurs mais qui mérite le détour.
Un roman d'apprentissage audacieux et original, dont la construction m'a quelque fois un peu perdu.
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