Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
En 1974, Julie passe son été à Spirit-in-the-Wood, une colonie de vacances. Elle y rencontre un groupe de cinq adolescents qui se sont baptisés « les Intéressants » : Ethan, un surdoué des films d'animation ; Goodman et sa soeur Ash, jeunes New-Yorkais bien nés ; Jonah, le fils d'une célèbre chanteuse folk, icône de la contre-culture, et enfin Cathy, qui rêve de devenir danseuse.
Le roman suit leur vie pendant quarante ans. Ethan épousera Ash. Ensemble, ils connaîtront la réussite et les drames. Goodman devra faire face à la justice. Jonah se détournera de la musique. Et Julie ? Julie se cherchera pendant de longues années et racontera leur histoire à tous.
Une narration vertigineuse. Un livre sensible et profond. Olivia de Lamberterie, Elle.
Un écrivain enchanteur. Addictif ! Thomas Mahler, Le Point.
Impressionnant d'intelligence et de maîtrise. Augustin Trapenard, Le Grand Journal.
Un groupe d’amis à New-York de 1974 à 2009.
Il y a Julie, rebaptisée Jules, personnage principal. Jeune fille de Long Island, elle rencontre les autres lors du camp de vacances pour artistes de Spirit-in-the-Woods.
Il y a Ethan, le véritable artiste, dessinateur de talent, qui fera une belle carrière. Malgré les années qui passent, il est toujours attiré par Jules.
Il y a Ash, sa femme, metteuse en scène féministe, issue d’une très riche famille de trader.
Son frère Goodman, mal dans sa peau car son père le critique sans cesse.
Il y a Jonah, le fils de la célèbre chanteuse folk, qui lui aussi a du talent, mais qui est drogué par un ami de sa mère. Il restera toute sa vie avec le cerveau embrouillé et la sensibilité exacerbée.
Enfin il y a Cathy, que l’on verra très peu, qui rêve de devenir danseuse mais n’a pas la morphologie pour.
J’ai aimé les suivre depuis l’été au camp jusqu’à la mort de l’un d’entre eux : leurs parcours chaotiques, leurs enfants, leurs métiers.
J’ai aimé les leitmotivs : les odeurs de savon et de shampooing, la chanson folk « The Wind Will Carry us », la ville de New-York en évolution.
J’ai aimé que ce roman traite de la culpabilité entre amis et du mensonge au sein du couple.
J’ai moins aimé les relations amoureuses entre eux : le premier été, Jules + Ethan et Goodman + Cathy.
Un bon gros roman urbain américain que l’on dévore sous un plaid par temps de brouillard.
L’image que je retiendrai :
Celle du tipi n]3 dans lequel se retrouve les amis au camp d’été et qui revient régulièrement comme point d’encrage des années après.
https://alexmotamots.fr/les-interessants-meg-wolitzer/
Ce roman a pour point de départ un camp de vacances pour étudiants sur la côte est des Etats-Unis, Spirit-in-the-Wood. Lors de l'été 1974, 6 jeunes adolescents se rencontrent et se lient d'amitié (3 filles et 3 garçons). On suit après, de façon un peu décousue, leur adolescence puis leur vie d'adulte, même si certain personnages s'effacent dans le temps. Des relations amoureuses de construisent, d'autres n'évoluent pas ou échouent. L'histoire est intéressante, l'amitié entre Jules et Ash est forte malgré la grande différence de leur évolution de carrière. Mais dans l'ensemble, ce roman manque d'étoffe, de suspense pour avoir vraiment un côté passionnant.
Au commencement, ils sont six: Julie renommée Jules, Ethan, Ash et Goodman (soeur et frère), Jonah et Cathy. Ils se nomment "les intéressants" pendant leur séjour au camp de vacances Spirit in the Woods.
Ce roman est l'histoire de leur vie depuis l'adolescence jusqu'à la mort de l'un d'entre eux.
L'auteur aborde les difficultés inhérentes aux différences de classe sociale qui sont susceptibles d'entraver le lien amical, les difficultés face au comportement répréhensible d'un ami ou d'un frère, l'equilibre parfois fragile entre amitié et amour charnel.
À partir de questionnements adolescents on arrive progressivement à des questionnements plus complexes et moins tranchés d'adultes comme dans la vraie vie et cette subtilité a été très bien conduite par la romancière.
La première moitié du livre est un peu plus difficile à apprécier peut-être justement à cause de ce décalage de point de vu pour un lecteur adulte. Mais le résultat global est bluffant: l'analyse de six vies en 700 pages ce n'est pas rien!
Un début dans lequel il m'a été difficile de m'accrocher. Lors des premier chapitres, j'ai eu un peu de mal à me retrouver dans la chronologie et dans les personnages. Mais passé ce début, il m'a été au contraire très dur de me détacher de ce roman. J'ai tout aimé : ces six adolescents issus de milieux différents et liés par une amitié inébranlable, malgré les aléas de la vie. Mais j'ai aussi adoré cette plume intense en émotion et très belle qui m'a porté au fil des pages. Je n'ai pas vu les 700 pages défiler entre mes doigts. J'ai été porté dans cette Amérique des années 70 à nos jours. La fin m'a surprise et beaucoup ému. Cette fin pessimiste m'a fait pleurer, mais paradoxalement, il 'a été difficile de quitter tous ces personnages attachants. Quelque soit notre milieu social, notre vie, nous faisons tous face à des difficultés (sociale, familiale, financière, médicale), qui nous touche au plus profond. C'est un roman très émouvant, à lire absolument.
Les intéressants, pas si intéressants que ça au final.
Je m'attendais à un véritable suivi de la vie des personnages, comme le fait l'incroyable Elena Ferrante dans sa série de livres L'amie prodigieuse. En fin de compte, on suit principalement la vie et les déboires de deux couples. Les autres personnages ne sont que cités plus ponctuellement, voire de manière totalement anecdotique pour l'une d'entre elle.
Pas vraiment trépidant, pas très engageant, au final, on a du mal à éprouver de la sympathie pour les protagonistes. Gros coup de coeur et véritable applaudissement en revanche pour le sujet de la dépression traité avec brio et douceur, sans tomber dans le pathétique à aucun moment. Les quelques passages qui évoquent ce sujet sont sincèrement traités de façon magistrale, en se contentant de décrire une situation sans y apporter de l'affectif.
Pour le reste du récit en revanche, rien n'y fait, je n'accroche pas. La maladie, l'homosexualité, la remise en question de sa vie, l'agression, beaucoup (trop ?) de sujets sont abordés sans être suffisamment approfondis, et au final, on s'y perd très vite et on a hâte que le livre se termine.
La fin du roman d'ailleurs, qu'en penser vraiment ? Pas grand chose, ce qui conclut assez bien ce livre à côté duquel ce n'est pas bien grave de passer.
Ce roman porte bien son nom. Il est en effet intéressant de suivre la destinée des quelques six personnages principaux, de leur rencontre dans un camp d’adolescents dédié à la pratique artistique, jusqu’à l’âge mûr. Leurs espoirs et leurs désillusions, les rencontres, les amours, les réussites, les épreuves, l’amitié à l’épreuve du temps et des évènements plus ou moins faciles, la vie, quoi, au cours de quelques 4 décennies.
La narration ne suit pas un ordre strictement chronologique, ce qui est intéressant, tout comme le fait de se placer tour à tour du point de vue de l’un ou l’autre des protagonistes.
Mais cela s’avère parfois assez répétitif, et long, trop long.
Bref, ce roman est intéressant mais peine à être captivant …
Un délice…
Ce roman nous happe dès les premières pages, comme si nous étions nous-mêmes transportés à Spirit-in-the-Wood avec Jules. Il nous prend par la main, comme pour nous dire « viens avec moi faire partie de cette histoire ».
Cette sensation d’intégration avec des personnages est un sentiment que j’ai très rarement connu au fil de mes lectures.
Comme nous, Jules, Ethan, Ash, Goodman et Jonah vivent leur adolescence, se questionnent, se plaisent à penser que leur vie sera fabuleuse.
Et comme nous, chacun connait ses propres difficultés, ses angoisses, ses pertes et ses deuils mais fait aussi des rencontres, des expériences.
Nous sommes là, avec eux, à les suivre tout au long de leurs vies, avec en filigrane quelques éléments politiques et sociaux, très discrets mais qui ont leur véritable place dans le récit.
Cette précision, cette profondeur dans le caractère de chaque personnage en fait une personne, à tel point que nous ressentons les mêmes émotions qui s’ils faisaient partie de nos vies.
Je suis triste de les avoir quittés en arrivant au point final….
les INTERESSANTS de MEG WOLITZER
Résumé Nathalie Bullat 1juin2016
Ne vous a-t-on jamais dit quand vous étiez enfant « arrête de faire ton intéressant » ? et maintenant adulte ne lisez vous pas tel livre ou n’écoutez vous pas telle musique parce qu’ils doivent être intéressants ? La plupart des gens n’ont aucun talent : alors qu’est ce qu’ils doivent faire ?se suicider ? Avons nous besoin d être celui qui éblouit ?qui doit faire rire tout le monde, d’être celui qui tient le premier rôle ? c’est la question que pose Meg Wolitzer dans cet excellent roman magistralement écrit.
julie ( dite Jules) en 1974 sera fascinée par ses nouveaux amis rencontrés dans un « summer camp » très chic spécialisé dans le développement créatif et artistique des adolescents. Julie vient d’un milieux moins aisé que ses amis newyorkais, moins jolie, moins talentueuse, un peu jalouse, honteuse de sa classe sociale. Elle espère sortir de sa petite vie et devenir comédienne. Au contact de ce groupe d’amis elle a l’impression d’être exceptionnelle comme ils semblent l’être à ses yeux.
Sur quatre décennies Meg Wolitzer nous relate les parcours chaotiques de ces intéressants. Les couples se font et se brisent. Dès les premières pages on sait qu’Ethan aura un avenir brillant dans le dessin animé. Cathy rêve d’être danseuse. Ash et Goodman sont des enfants gâtés vivant sur Park Avenue. Ash mettra en scène des pièces de théâtre féministes. Goodman son séducteur et fainéant de frère devra fuir à l’autre bout du monde pour des raisons que vous découvrirez. Cette sale histoire restera un traumatisme pour le groupe. Jonah fils d’une chanteuse de folk a un vrai talent pour l’écriture mais on lui volera ses textes… A travers ces 500 pages, véritable hymne à l’amitié nous suivons 40 ans d’histoire des USA de l’affaire Watergate, les année Sida, le 11 septembre, la crise économique. Denis le mari de Jules, qui n’appartient pas à ce clan de privilégiés, détient peut être la clef de la sérénité .Voilà 500 pages teintées de mélancolie sur le temps qui passe mais avant tout un livre ….intéressant
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