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C'est Martin Vidberg qui le dit, c'est un instituteur qui l'avoue : les instits n'aiment pas l'école. Parfaitement ! Et pourquoi pas ? Ce n'est pas parce que l'on est plus grand qu'on aime se lever le matin, le participe passé ou les fractions.
Bien sûr, comme la plupart des instits, il aime s'occuper des enfants et il a du plaisir à enseigner surtout quand il s'agit d'imaginer tous les moyens possibles pour rendre la grammaire et la géométrie moins rébarbatives. Et, lorqu'un élève finit par utiliser une forme de langage grammaticalement soutenue telle que : « J'eu souhaité que nous allions en récréation», au lieu du traditionel : «Eh m'sieur, jamais on sort?», là, il sait qu'il a choisi le bon métier.
Si enseigner ça lui plaît bien, l'école, non, il n'aime pas. Les instits n'aiment pas l'école s'adresse en fait à tous les élèves qui se lassent parfois des journées scolaires et Martin Vidberg se propose d'y montrer une autre vision du métier d'enseignant pour briser les idées reçues avec humour et juste ce qu'il faut de provocation. Mélange d'un récit personnel et autobiographique, cette description de son métier d'instit s'accompagne de portraits légers et stylisés d'enseignants inspirés des connaissances de l'auteur mais également de personnages de fiction.
La narration, allégrement rythmée par des gags s'adresse tout particulièrement aux enfants en permettant une lecture autonome, mais aussi c'est le souhait de cet instituteur bédeiste, le travail en groupe.
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