Vous cherchez des idées de lecture ? Vous êtes au bon endroit !
On a tous chez soi une vieille boîte à chaussures remplie de nos lettres des années lycée.
Imaginez que vous ouvriez cette boîte.
Imaginez que vous n'ayez aucun souvenir des amis qui vous ont écrit, ni de votre premier amour.
Un trou noir.
Imaginez qu'une des lettres qui vous était adressée se finisse par ces mots :
Florence dit que tu es un monstre, qu'elle t'a vue faire, elle jure qu'elle a entendu les cris. Je ne veux pas la croire.
Partiriez-vous, comme Alice, près de trente ans plus tard, à la recherche de votre mémoire blessée ? Même au prix de tout ce que vous avez de plus cher ?
Un roman remarquable de maîtrise et d'acuité sur les secrets de famille et leur impact sur nos vies. À la façon d'une Ruth Rendell française, Vanessa Caffin déploie une intrigue virtuose et haletante.
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Attention coup de cœur !
"Avec mes parents, j'avais appris à vivre le cœur sous cellophane, à étouffer mes élans autant que mes passions."
Bon vous vous en êtes doutés avec la mention "attention coup de cœur" mais j'ai adoré ce roman ! L'écriture est vraiment sublime, je me suis retrouvée à plusieurs reprises à devoir faire une pause dans ma lecture pour me dire "cette phrase est belle et juste, quand même".
À part ces quelques pauses, j'ai dévoré ce roman. J'étais à fond dans le mystère qui entoure le personnage d'Alice, j'ai notamment beaucoup aimé le fait que le roman soit entrecoupé de passages de son journal intime de lycée, avec les changements de style qui vont bien pour prendre le ton d'une gamine de 16 ans.
J'étais complètement prise dans l'histoire. J'avoue que j'avais envisagé le twist de la fin, donc il ne m'a pas totalement prise par surprise, mais j'ai trouvé ça tellement bien amené que ça ne m'a pas dérangée.
C’est lorsqu’elle tombe sur une boite à chaussures pleine de lettres de ses années d’adolescence que la vie d’Alice commence à prendre un drôle de tournant. D’autant qu’elle n’a aucun souvenir de ces années, sa mémoire semble comme vidée d’une grande partie de ce qui a pu se passer. Mais cette phrase “Elle dit que tu es un monstre, qu’elle a vu, qu’elle t’a vue faire, elle jure qu’elle a vu le sang par terre, partout, qu’elle a entendu les cris.” écrite par l’une de ses meilleures amies de l’époque va déclencher chez Alice un besoin de comprendre et de combler les vides.
Navigant ainsi entre présent et passé avec les journaux intimes et les bribes de souvenir d’Alice, l’auteure nous apprend petit à petit ce qui s’est passé. Une mère actrice qui maltraite sa fille puis fuit le domicile familial, un père dépassé, une sœur ainée qui a préféré s’exiler aux Etats-Unis, la famille d’Alice semble plutôt dysfonctionnelle. Et pourquoi Florence, Marianne et Simon, les amis d’adolescence ont-ils disparu de la vie d’Alice ? Que s’est-il passé pour que Marianne mette fin à ses jours devenue adulte, laissant une lettre sibylline à ses parents ? Au fil de l’enquête dans laquelle se lance Alice, les événements passés prennent un aspect terrifiant et de plus en plus opaque. D’autant que les amis d’enfance paraissent avoir une fâcheuse tendance à se suicider, augmentant le désarroi d’Alice.
Le lecteur aura l’occasion de faire toute une série d’hypothèses pour expliquer les événements passés et présents mais la véritable raison de leur succession vient finalement assez vite à l’esprit. D’autant que l’auteure distille bon nombre de (gros) indices qui dessinent une issue assez claire. On devine assez rapidement le secret familial qui explique l’éclatement de la famille d’Alice et tout aussi rapidement les raisons qui éclairent tout le mystère et tout ce qui a pu se passer dans le passé et aussi tout ce qui est arrivé depuis qu’Alice s’est mise en tête de retrouver sa mémoire.
Ce livre est toutefois assez étrange. D’un côté on a du mal à le lâcher et on a envie de poursuivre sa lecture pour valider l’intuition qu’on a eu. Et d’un autre côté on ne peut s’empêcher de relever quelques petites incohérences, à moins qu’il s’agisse d’incompréhension de la part du lecteur, qui mettent de la distance dans la lecture. Et cela d’autant plus qu’Alice n’est pas forcément un personnage pour qui on éprouve beaucoup de sympathie malgré les épreuves qu’elle traverse.
Un livre sur lequel il est difficile de se faire un avis tranché, mais de fait une lecture un peu mitigée.
Alice, traductrice littéraire, quadragénaire, célibataire, prisonnière d'un passé tumultueux auprès d'une famille hors du commun : une mère actrice sans succès qui brutalise sa fille et qui quitte le foyer du jour au lendemain et d'un père qui n'arrive pas à oublier cette femme partie.
Alice retrouve une vieille boite à chaussures remplie d'anciennes lettres de ses années lycée. Malheureusement, Alice découvre qu'elle a tout oublié de cette période, même ses propres meilleures amies. Des amis perdus de vu après un énigmatique épisode... Au fil des lettres, Alice décide de retrouver un lien avec ses amis oubliés pour comprendre.. Hélas, les embuches du passé refont surface et les drames qui en découlent..
Alors là, ce roman de Vanessa Caffin est totalement remarquable, d'une grande maitrise, au suspense psychologique incroyable entre angoisse et paranoïa. Complètement captivé par l'histoire, par le style et il faut bien l'avouer, on se fait balader de page en page sans rien voir venir.
La fin arrive vite, comme Alice, le lecteur se retrouve dans un trou noir, avec une sensation ne plus rien avoir compris, ce qui rend le récit très perplexe, et qui peu désappointé son lecteur. La tension est palpable et à mesure qu'Alice plonge dans son histoire, dans la folie, dans ses secrets de famille et leurs conséquences.
Vanessa Caffin déploie à travers une écriture fluide et rythmée, une intrigue haletante, pleine d'angoisse, de questionnement, et sur les conséquences d'une enfance malheureuse. Si vous voulez avoir le cerveau retourné, courez vers les heures de la nuit qui ne rattraperont jamais celles du jour !
La quarantaine passée, Alice, après avoir intégré Normale Sup, réussi sa thèse et devenue traductrice littéraire, mène une vie qui semble bien réglée.
Son destin bascule le jour où cette femme fragile et solitaire, retrouve dans une vieille boîte à chaussures la correspondance de ses années lycée.
Pas plus que les lettres d’un certain Simon Mesnil qui le placent au rang de son premier amour, les autres lettres qui s’entassent dans la boîte, celles de Marianne et Florence, ne lui évoquent quoi que ce soit. Impossible pour elle de se remémorer véritablement ce qui avait pu les lier autant.
Une lettre plus chiffonnée que les autres attire son attention, une lettre de Marianne avec ces mots dont elle n’arrive pas à se détacher : « Elle dit que tu es un monstre, qu’elle a vu, qu’elle t’a vu faire… mais je ne veux pas la croire. Si tu étais un monstre, je l’aurais vu moi aussi. »
Trente ans plus tard, Alice est déterminée à mener l’enquête et à reconstruire le puzzle de son passé.
Impossible pour elle de vivre avec cette frustration et cette sensation d’avoir vécu pour rien.
La voilà donc partie sur les traces de ce passé dont elle n’a plus aucun souvenir. C’est d’abord auprès de son père qu’elle tente de se renseigner mais n’obtenant aucune réponse, elle essaie alors de retrouver la trace de ses amies. Mais la vérité ne se dévoile pas si facilement et plus les secrets de sa jeunesse refont surface, plus Alice sent la menace peser sur elle jusqu’à se sentir elle aussi en danger et n’avoir plus personne à qui se fier.
Avec une grande maîtrise, une plume légère et concise, Vanessa Caffin nous entraîne dans un thriller psychologique hors normes dont l’intrigue basée sur les secrets de famille et leur impact sur nos vies est absolument captivante et passionnante.
Avec ce personnage d’Alice, l’autrice explore toute la complexité et les sinuosités que peut emprunter notre esprit et le portrait psychologique qu’elle brosse est particulièrement saisissant et déroutant.
En parallèle à l’enquête que mène Alice sur ses amies, Vanessa Caffin en glissant quelques journées du journal intime d’Alice, des années 1989 à 1993, réussit à nous entraîner au plus près du délire et de la paranoïa du personnage avec une montée en puissance fabuleuse.
Il faut vraiment attendre les dernières pages pour connaître le dénouement de l’intrigue dans toute sa rudesse.
Avec la lecture de Biche, l’excellent roman de Mona Messine, j’ai fait connaissance avec Vanessa Caffin en tant que co-fondatrice de la maison d'édition indépendante et engagée Livres Agités, dédiée aux primo-romancières.
Vanessa Caffin que je remercie pour sa sympathique dédicace, est également réalisatrice et scénariste. Je viens de découvrir son talent d’écrivaine avec Les heures de la nuit ne rattrapent jamais celles du jour, un talent qui m’a vraiment bluffée !
Chronique illustrée à retrouver sur : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/
Nous sommes en 2020, à Paris. Alice, traductrice littéraire, 45 ans, retrouve dans une boîte à chaussures, les lettres que lui écrivaient ses deux meilleures amies, Marianne et Florence ainsi que son premier amour, Simon, alors qu'elle avait 15 ans. Elle n'a plus de souvenir de cette période et ne sait pas pourquoi ils n'ont pas gardé contact. Elle décide de renouer avec eux et part à leur recherche. Elle découvre que Marianne s'est suicidée à 24 ans en laissant 3 lignes haineuses et une pensée, exactement comme Florence qui s'est tuée à 35 ans. Alice est persuadée qu'elles ont été assassinées et décide de chercher la vérité mais que va-t-elle découvrir et sera-telle en mesure de la supporter?
Voilà un excellent thriller psychologique comme je n'en avais pas lu depuis longtemps, qu'il est difficile de lâcher pour vaquer aux occupations quotidiennes. L'auteure alterne les chapitres consacrés aux découvertes d'Alice de plus en plus angoissantes avec ceux où elle se remémore ses souvenirs d'adolescente, battue et violentée par sa mère Adèle, qui ne supportait pas d'être une tragédienne ratée et qui abandonnera sa famille alors qu'Alice avait 18 ans. Elle nous fait sombrer avec Alice, nous perd dans un labyrinthe de questions, laisse les apparences nous tromper jusqu'à un final percutant qui m'a complètement scotchée. J'ai d'ailleurs dû relire les dernières pages pour être sûre d'avoir compris puis les indices semés par Vanessa Caffin me sont revenus en mémoire et ont trouvé leur pertinence à la toute fin.
L'écriture est très fluide, l'intrigue est rythmée, la tension monte au fur et à mesure qu'Alice se rapproche de la terrible vérité. J'ai été complètement happée par ce roman diaboliquement bien construit.
#Lesheuresdelanuitnerattrapentpascellesdujour #NetGalleyFrance
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