-?Deux enfants chargés par les muses de l'Antiquité grecque de protéger les oeuvres d'art à travers le temps.
-?Un premier tome qui plonge le lecteur·ice aux origines de l'art.
-?Des collaborations avec les médiations scientifiques des musées partenaires, Chauvet 2 et Cosquer
Disparu ! Les parents de Tania et Léo ont dis-pa-ru ! Plus
étrange : leur mère a laissé son amulette et une tablette de cire
sur laquelle est inscrit 36000 ans. Sans hésiter, Tania et Léo
utilisent l'artefact pour se rendre dans ce lointain passé. Ils sont
accompagnés d'Anatole, un chat extraordinaire qui a le pouvoir
de repérer un artiste où qu'il soit dans le temps et l'espace.
Arrivés à cette époque reculée, les deux enfants se trouvent face
à une horde de mammouths fonçant droit sur eux. Comble de
malchance, l'amulette a perdu sa magie et ne peut les libérer de la
charge des mastodontes. Sans aucun doute, un coup d'Amathia,
la Muse ennemie de l'art. De justesse, Tania, Léo et Anatole
réussissent à se réfugier dans une caverne. Bloqués dans le passé
parviendront-ils à retrouver leurs parents ? Et surtout, réussiront-
ils à déjouer les projets de la terrible Amathia, qui met en péril les
trésors artistiques des grottes Chauvet et Cosquer?
Entre Johan Heliot et la préhistoire, cette lecture avait tout pour me plaire mais ça n’a pas complètement fonctionné.
Deux jumeaux, héritiers des gardiens de l’art, partent chercher leurs parents au coeur de la préhistoire pour les ramener dans le présent. Commence alors une succession d’aventures à différents moments de la préhistoire. Le but est double, contre-carrer les actions d’un personnage qui souhaite détruire l’art et retourner dans le présent.
Cette enchainement est un prétexte pour suivre l’évolution de l’art au cours de la préhistoire et c’est là que le bas blesse, le roman est un prétexte. Le lecteur a le sentiment d’avoir un roman dont l’histoire est secondaire et sert d’excuse pour faire un documentaire et toucher les enfants qui n’en liraient pas d’eux même.
Alors oui les informations distillées sont justes, bien vulgarisées et permettent de se cultiver mais ça ne doit pas être au détriment de l’histoire et de son rythme. La moindre ligne de dialogue va inclure de nouvelles informations sur la préhistoire, ce qui crée une histoire saccadée et donne un petit côté agaçant à la jumelle « je sais tout ».
C’est dommage car l’histoire était prometteuse et aurait mérité d’être mieux mise en avant. L’idée de base est très bonne, la place des parents et les interactions sociales sont crédibles et d’une finesse d’un niveau qu’on trouve peut dans un roman jeunesse. En résumé, c’est une lecture en demi teinte car malgré un bon concept l’équilibre entre documentaire et roman n’est pas là.
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