Un parfum de mystère plane sur les romans du mois...
« Je suis orthophoniste. Je travaille avec les mots et avec le silence. Les non-dits. Je travaille avec la honte, le secret, les regrets. Je travaille avec l'absence, les souvenirs disparus, et ceux qui ressurgissent, au détour d'un prénom, d'une image, d'un mot. Je travaille avec les douleurs d'hier et celles d'aujourd'hui. Les confidences.
Et la peur de mourir.
Cela fait partie de mon métier.
Mais ce qui continue de m'étonner, ce qui me sidère même, ce qui encore aujourd'hui, après plus de dix ans de pratique, me coupe parfois littéralement le souffle, c'est la pérennité des douleurs d'enfance. Une empreinte ardente, incandescente, malgré les années. Qui ne s'efface pas. » Michka est en train de perdre peu à peu l'usage de la parole. Autour d'elles, deux personnes se retrouvent : Marie, une jeune femme dont elle est très proche, et Jérôme, l'orthophoniste chargé de la suivre.
Un parfum de mystère plane sur les romans du mois...
5 romans inoubliables et intemporels
Très jolie livre sur le vieillissement et ses aléas... un peu déprimant mais tellement réel. L''écriture est légère et on est happé par les caractères des protagonistes du livre qu'on imagine partir vers d'autres aventures une fois le livre refermé.
Roman très court, mais riche en émotions.
Quel écho avec mon métier.
Ici on évoque la vieillesse, la perte de la parole, et la mort qui petit à petit souffle sur la vie.
Il y a beaucoup d'humilité, de tendresse et de tristesse mais il faut lire ce récit pour apprécier chaque jour de la vie.
Après l'adolescence, Delphine de Vigan aborde délicatement le thème de la vieillesse, de la perte de mémoire, de la parole qui s'enfuit, du corps qui ne répond plus comme avant.
Michka est accompagnée par Marie qu'elle avait sauvée d'une enfance cabossée.
Jérôme, son orthophoniste, est là aussi pour l'aider ; mais lequel des deux va réconforter l'autre ?
Ce roman, court, trop court, survole un pan de la vie délicat.
Comme d'habitude l'écriture est simple, fluide, sensible.
On referme ce roman sous le charme.
MERCI DELPHINE DE VIGAN (ou l’arroseur arrosé)
On peut dire sans exagération que ce livre fait vraiment son job. Il dit ce qu’il fait et il fait ce qu’il dit. Car oui, j’ai refermé ce livre « les gratitudes » en n’ayant qu’une seule envie : dire merci.
Merci Michka d’avoir partagé avec moi toute votre intimité dans un moment où l’on a habituellement envie de se faire tout petit.
Merci Delphine de Vigan de m’avoir fait passer un si bon moment, avec vos personnages humains, tendres et dignes.
Merci à qui de droit dans ma vie.
Ce livre m’a totalement emportée, faite rire et beaucoup émue, allez-y les yeux fermer, vous en perdrez votre latin...
C'est l'histoire de Michka qui perd peu à peu ses mots et doit être placée dans un EHPAD où Jérome, jeune orthophoniste, vient la faire travailler et Marie, une voisine qu'elle a soutenue pendant sa jeunesse et qui lui rend visite le plus souvent qu'elle peut.
C'est un roman tout en finesse, malgré la déchéance de Michka. Delphine de Vigan n'essaie pas d'embellir ce qui lui arrive mais laisse plutôt poindre régulièrement l'angoisse profonde qu'elle peut ressentir. Peu à peu Jêrome et Marie se dévoilent et montrent également leurs blessures.
J'ai trouvé ce roman agréable à lire mais n'est pas réussi à m'attacher aux personnages,à part les passages des ressentis de Michka j'ai trouvé les personnages un peu trop distants les uns des autres et le message annoncé en début de roman ne ressort pas assez à mon gout.
Coup de COEUR pour ce LIVRE
“Les Gratitudes” de Delphine de Vigan
dédicace et pensées pour le #SalonduLivre de Paris -à des milliers de km- et à mes amis qui y sont ! Peut-être aurez-vous la chance de la rencontrer,
petits veinards!!
Encore un roman très drôle
sur le temps qui passe, passé , l’âge, la vieillesse.... Sujet pas facile avec ses confidences, ses regrets....
Rire tristement à la fois.
Mais tout y est si juste, justement.
Je ne referai pas l’histoire ici
à vous de le lire -je vous le conseille vivement vous l’aurez compris-
sans vous raconter, rien, même pas les premières pages, surtout pas les premières pages,
je peux juste vous dire
le bonheur que c’est de retrouver le ton et les contrepèteries de F. Luchini dans l’excellent film “l’Homme pressé” -que j’ai revu dans l’avion d’ailleurs-
si vous doutez encore, prenez un exemplaire et lisez les pages 54 et 55 en librairie, tout est dit : l’écriture, la tendresse et la vie tout court.
Quel talent cette Delphine!
Et comme à chaque fois que je découvre une auteure qui m’a touchée, je veux tout lire, tout savoir d’elle
bonne lecture et bon week-end à vous chers IG #delphinedeVigan
@editionsjclatteslemasque
#editionsJCLattes
RETROUVEZ D AUTRES LIVRES SUR MON INSTAGRAM : EMMANUELLEM06
En le débutant, je ne pensais pas que ce roman allait traiter du vieillissement et de la perte d'autonomie. Le sujet semble être traité de manière facile, classique, presque un peu décevant. Et pourtant, il m'a cueillie... C'est probablement ce qui en fait sa qualité...
Résumé de l’éditeur :
« Je suis orthophoniste. Je travaille avec les mots et avec le silence. Les non-dits. Je travaille avec la honte, le secret, les regrets. Je travaille avec l’absence, les souvenirs disparus, et ceux qui ressurgissent, au détour d’un prénom, d’une image, d’un mot. Je travaille avec les douleurs d’hier et celles d’aujourd’hui. Les confidences. Et la peur de mourir.
Cela fait partie de mon métier. Mais ce qui continue de m’étonner, ce qui me sidère même, ce qui encore aujourd’hui, après plus de dix ans de pratique, me coupe parfois littéralement le souffle, c'est la pérennité des douleurs d’enfance. Une empreinte ardente, incandescente, malgré les années. Qui ne s’efface pas. »
Michka est en train de perdre peu à peu l’usage de la parole. Autour d’elles, deux personnes se retrouvent : Marie, une jeune femme dont elle est très proche, et Jérôme, l’orthophoniste chargé de la suivre.
Ce que j’en pense :
Ces deux personnages sont sensibles, pleins d’empathie pour la détresse de la vieille dame :
Jérôme à propos de ses patients âgés :
« Je chéris le tremblement de leur voix. Cette fragilité, cette douceur. Je chéris leurs mots travestis, approximatifs, égarés et leur silence. »
Un sujet difficile pourtant, celui du grand âge, traité avec beaucoup de simplicité, de délicatesse, de douceur, et d’amour, sans mièvrerie, ni pathos. Sans occulter non plus le drame de la dégradation :
« Vieillir, c’est apprendre à perdre. Encaisser chaque semaine ou presque, un nouveau déficit, une nouvelle altération, un nouveau dommage. »
Magnifique !
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