"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Catherine Meurisse a grandi à la campagne, entourée de pierres, d'arbres, et avec un chantier sous les yeux : celui de la ferme que ses parents rénovent, afin d'y habiter en famille. Une grande et vieille maison qui se transforme, des arbres à planter, un jardin à imaginer, la nature à observer : ainsi naît le goût de la création et germent les prémices d'un futur métier : dessinatrice. Avec humour et tendresse, l'auteure raconte le paradis de l'enfance, que la nature, l'art et la littérature, ses alliés de toujours, peuvent aider à conserver autant qu'à dépasser. Les Grands Espaces raconte le lieu d'une enfance et l'imaginaire qui s'y déploie, en toute liberté.
C'est à travers ce roman graphique que j'ai découvert l'auteure Catherine Meurisse. Et quelle belle découverte !!!!! Ce livre est une ode à la nature, l'écologie, la littérature, aux rêves d'enfants. Et si on peut accompagner tout ça avec de l'humour, c'est encore mieux !!!! :) Les dessins sont vraiment beaux !!!!
J'ai dévoré ce livre !!!!!!!!!!!!!!!
Même si j’ai une PAL immense et de quoi occuper mes journées et nuits pour les 50 ans à venir, j’aime de temps en temps aller au CDI de mon lycée – oui, je suis prof !- et repartir avec quelques titres – parfois beaucoup trop ! Bref, cette fois, j’ai choisi des BD et notamment Les grands espaces de Catherine Meurisse. Il faut dire que depuis Mes hommes de lettres je me délecte des oeuvres de Catherine Meurisse qui a toujours les mots et le trait justes pour aborder de nombreux domaines.
Couverture du livre « Les grands espaces » de Catherine Meurisse et Isabelle Merlet aux éditions Dargaud
Dans Les grands espaces, nous découvrons l’enfance de Catherine Meurisse. Une enfance à la campagne ! Dans une BD autobiographique, elle nous raconte sa jeunesse dans ces grands espaces où ses parents ont décidé de s’installer en 1987. Entre la bâtisse à retaper, les espaces à cultiver, la jeune Catherine découvre et savoure le monde qui l’entoure. Au creux de son histoire, c’est aussi l’apprentissage pour le lecteur de la richesse que la nature nous offre. En cette période où l’homme ne cesse de mettre à mal le monde qui l’entoure, où la surconsommation détruit peu à peu la planète, où l’intensif prévaut sur le qualitatif, il est indispensable de se plonger dans Les grands espaces de Catherine Meurisse et de renouer avec cette nature qui nous apporte tant.
En résumé : une autobiographie mais aussi un éloge de la nature et de l’art !
https://unmotpourtouspourunmot.blogspot.com/2019/11/les-grands-espaces-de-catherine-meurisse.html
Les grands espaces conte l’enfance de deux petites filles attachantes, découvrant le pouvoir sublime de l’art et de la nature, et à travers eux la possibilité de se réaliser. La liberté de l’enfance construisant l’être créateur.
Une ode aux richesses de la terre et au respect que nous avons trop souvent négligé de lui apporter. La vie rurale soumise et libre à la fois. La riche alternance de l’inertie et du recommencement, de l’abondance et de l’attente.
Un album très poétique porté par des illustrations riches et foisonnantes. Des personnages illustrés presque avec naïveté contrastant avec la représentation de la nature, pastelle et douce.
« Longtemps, j’ai rêve d’avoir, dans mon appartement parisien, une porte spéciale qui s’ouvrirait directement sur les prés »
Les grands espaces, ce sont ceux qui ont peuplé l’enfance de Catherine Meurisse et de sa famille, puisque cette BD est autobiographique.
Par choix, par désir d’une vie au plus près de la Nature et de ses valeurs, les parents de Catherine décident un jour de tout plaquer pour offrir à leurs filles la chance de grandir à la campagne.
Véritable ode à l’écologie, à ce temps d’avant Monsanto, d’avant les pesticides, le triste chant des tronçonneuses, les OGM, le remembrement, l’autrice raconte… Elle dit son immense amour pour les arbres, les pierres, les champs, le silence, le ciel, la terre, et pour ce village « de deux-cents habitants et rien d’autre », haut lieu de la production du Cabicou.
Elle peint les mains de son père, la maison qu’il bâtit pierre après pierre. Elle dit celles de sa mère, le potager, les plantes… Elle raconte avec immensément de tendresse cette sensation de liberté liée aux grands espaces.
Il y a aussi ce splendide hommage à la littérature, aux mots, à la Liberté. On rit, on s’émeut. On réfléchit, forcément, à l’impact de la modernité imposée au monde rural, cette modernité qui le défigure.
Cette BD, aussi bouleversante que drôle, est, vous l’aurez compris, un immense régal pour moi !
Pourquoi ? Tout simplement parce que ces espaces-là me manquent. J’ai eu la chance de vivre une enfance très proche d’eux dans mon Occitanie natale, dans ces Hautes-Corbières chères à mon coeur. Je n’oublie aucune odeur, aucune couleur, aucune sensation nées de ces moments de communion avec la terre… J’ai retrouvé le « musée » créé par mon grand-père instituteur dans son village (d’un peu plus de deux cents habitants tout de même). Chaque page m’a emportée, avec un brin de cette belle nostalgie qui fait du bien ...
La touche finale ? Ce sont ces illustrations magnifiquement mises en couleur par Isabelle Merlet…
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