"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Au milieu d'un océan de détritus composé de tous les rebuts de Londres se dresse la demeure des Ferrayor. Le Château, gigantesque puzzle architectural, abrite cette étrange famille depuis des générations. Selon la tradition, chacun de ses membres, à la naissance, se voit attribuer un objet particulier, qui le suivra toute sa vie.
Clod a quinze ans et possède un don singulier : il est capable d'entendre parler les objets... Tout commence le jour où la poignée de porte appartenant à Tante Rosamud disparaît. Les murmures des objets se font de plus en plus insistants. Dehors, une terrible tempête menace. Et voici qu'une jeune orpheline se présente à la porte du Château...
Entre Gormenghast, de Mervyn Peake, et les délices steampunk d'Otomo ou de China Miéville, féerie machinique peuplée de cauchemars gothiques, telle s'annonce l'histoire de la déchetterie fantastique d'Edward Carey. François Angelier, Le Monde des livres.
- un univers original et complètement décalé
- une famille avec un mode de vie improbable
- un équilibre texte/illustrations très réussi
- un rythme et une écriture entrainante
- une alternance de point de vue réussie, qui tient en haleine
- une excellente lecture dont la suite est déjà achetée
C’est l’histoire d’une drôle de famille pas drôle et d’une maison étrange où il se passe des choses bizarres…
Ce qui donne un charme particulier à ce roman c’est que l’auteur l’a illustré et ses illustrations rehaussent le côté sombre, fantastique et étrange de cette histoire…
Avez-vous un objet de naissance ? A-t-il un nom ? Vous ne l’entendez peut-être pas comme peut le faire Clod Ferrayor…
Je suis immédiatement entrée dans l’histoire… Chaque chapitre est à la première personne qui est clairement identifiée. L’auteur donne la parole à plusieurs et du coup coupe la parole pour mieux accrocher le lecteur.
Voilà, une organisation très complexe qui fonctionne à merveille. Puis, tout à coup un grain de sable vient enrayer la bonne marche de cette organisation. L’histoire débute à ce moment là et on va voir comment le château de carte va dégringoler à partir du moment où une carte devient vacillante.
J’ai adoré les personnages principaux « Clod » et « Lucy », deux adolescents. Ils ne sont pas sensés se rencontrer et comme ils sortent de la case qui leur était attribuée, ils vont commencer à se poser des questions, transgresser des interdits, contrarier les plans de ceux qui dirigent la famille Ferrayor.
J’ai adoré cette idée de maison en perpétuelle extension où ceux qui vivent à l’intérieur sont comme des fourmis dans une fourmilière.
La famille avec sa hiérarchie, ses règles, ses croyances, ce huis clos avec toutes ses manigances et ses non-dits… On a l'impression qu'on est dans une secte où on conditionne les habitants...
Cette ville de Londres qui est à côté, si proche et si lointaine… est mystérieuse et attirante et repoussante... déchéance, pauvreté, maladie et mort... fantasmée puisque interdite !
Je ne parle pas de tout l’aspect gothique et fantastique qui est tortueux, glauque et loufoque…
Il faut avoir l’esprit en alerte pour ne pas perdre son esprit ! Quelle imagination !
C’est difficile de parler de ce livre sans trop en dévoiler… vous ne verrez pas les objets soit disant inanimés de la même façon après avoir lu ce roman !
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