"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Une belle histoire qu'on sait romancée mais qui nous transporte dans un univers tellement particulier du futur musée Tussaud.
J'ai aimé cette course prétentieuse à l'exemplaire mais aussi cette âme conservatrice qui mène sa propre guerre dans la course au temps et à l'Histoire.
A l'époque oû les têtes tombent plus vite que les fruits des arbres en plein été......la cire devient plus importante que l'or lui même.....
Une belle histoire.
« Petite » relate l’incroyable destin de Marie Grosholz, future madame Tussaud, avant son départ pour l’Angleterre et l’ouverture de son musée de cire.
J’ai adoré le style d’écriture d’Edward Carey et surtout ses dessins, parsemés tout au long des chapitres. On comprend bien ainsi l’apprentissage de Marie auprès d’un sculpteur sur cire et ces illustrations rendent le récit très vivant.
« La cire ne ment pas », nous dit Marie, l’héroïne de ce roman.
Plus qu’une biographie romancée, c’est une véritable fable que construit Edward Carey car Marie a tout d’une Cendrillon. Orpheline, elle est confiée à un drôle de sire, le docteur Curtius, plus intéressé par les visages et les corps qu’il sculpte sans relâche que par les êtres vivants qui l’entourent. C’est de lui que Marie – « Petite » comme il se plait à la surnommer – apprendra l’art de dompter la cire, la sublimer pour en faire des représentations plus vraies que nature. Grâce à ce don, cette façon unique de retranscrire l’âme de ses modèles, de leur donner vie, elle se fera une place dans le monde, jusqu’à découvrir Versailles et ses plus sombres secrets. Mais c’est la Révolution et la Terreur qui s’ensuivit qui transformeront à tout jamais Marie, obligée de voler de ses propres ailes et de découvrir la force incroyable qui l’habite.
Le style virtuose d’Edward Carey doublé d’une ambiance gothique parviennent à donner à ce conte singulier des accents burtoniens et font de Marie Grosholtz, future Madame Tussaud, une héroïne inoubliable.
Anne-Marie Grosholtz, un nom qui ne parle à personne… et pourtant… beaucoup de monde la connait indirectement. Mais pas sous ce nom là. Anne-Marie Grosholtz c’est Mme Tussaud. Celle dont le fameux musée de cire Londonien porte le nom.
L’auteure aura mis 15 ans pour reconstituer au plus près l’histoire peu commune de cette femme.
Née à Strasbourg, surnommée « Petite » et orpheline très jeune, Anne-Marie va être recueillie par le docteur Curtius qui modèle de nombreux organes en cire. Dans son atelier il va lui apprendre beaucoup de choses sur le corps humain et la façon de les modeler.
Ensemble, ils viendront s’établir à Paris chez une veuve des plus désagréables et avide d’argent. Naitra le premier musée de cire. Petite grandira pendant de longues années à Versailles comme maitresse de cire auprès d’Elisabeth de France, sœur de Louis XVI.
Elle traversera, non sans encombre, la Révolution durant laquelle elle échappera de peu à la guillotine pour finir sa vie à Londres où elle créera le célèbre musée que l’on connait aujourd’hui.
Malgré quelques longueurs, un livre intéressant qui nous fait découvrir la vie hors normes de Mme Tussaud.
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