Vous cherchez des idées de lecture ? Vous êtes au bon endroit !
Tout le monde est capable d'aimer. Même les pires ordures. 2012. La brutalité des hommes s'abat sur le village de Bumia, à l'est de la République Démocratique du Congo. Un groupe armé surnommé « les arracheurs » y commet les pires atrocités. Parmi les victimes, Gloria et sa fille Phionah. Seules survivantes, elles parviennent à prendre la fuite, l'âme blessée et le corps ravagé... 2017. Au coeur de Bruxelles, dans le quartier populaire de Matongé, un homme défiguré et énucléé est retrouvé dans un caniveau. L'inspecteur Karel Jacobs reconnaît la signature des « arracheurs ». À l'approche du procès d'un des miliciens, il craint que les témoins du massacre de Bumia ne soient à nouveau en danger. Engagé dans une course contre la montre, il va devoir se plonger dans ses souvenirs pour sauver la vie des deux rescapées. Mais aussi de ses proches... Pour son quatrième roman, Clarence Pitz, lauréate du Prix de l'auteur belge Club 2022, signe un récit poignant, à la fois dur et profondément humain.
Vous cherchez des idées de lecture ? Vous êtes au bon endroit !
Clarence Pitz est autrice belge sur laquelle je vois passer un grand nombre de chroniques passionnées. Depuis plusieurs années, je me somme de la lire mais il aura fallu attendre son quatrième livre pour qu’enfin je me lance.
Dès les premières pages, le ton est donné. Elle nous met face à des scènes atroces et j’ai très vite compris qu’elle n’allait rien nous épargner. Le lecteur est tout de suite dans l’ambiance ! Le texte nous balade ensuite du Congo à Bruxelles, du passé au présent. On suit à tour de rôle les différents protagonistes de ce drame, qui refait surface après quelques années.
L’intrigue consiste à trouver l’identité d’une victime ainsi que tous les évènements qui ont conduit à ce crime atroce. Pour ce faire, les enquêteurs doivent creuser l’histoire des suspects au risque de d’exhumer les pires rancunes. Les pièces du puzzle se positionnent au fur et à mesure du récit. Mais grâce à une narration léchée et à une maîtrise du scénario, l’autrice arrive à conserver le mystère jusqu’à la fin.
L’écrivaine s’appuie sur ses expériences et connaissances judiciaires et anthropologiques afin de nous confronter à une aventure à la fois crédible et immersive. Elle connait ses sujets. Cela lui permet de nous introduire dans un monde africain bouleversant où l’Homme a perdu beaucoup de son humanité. On alterne donc dans la lecture entre attraction pour l’histoire et sidération des situations.
« Les enfants du serpent » raconte entre les lignes les conditions tragiques de ces laissés-pour-compte du capitalisme moderne. Derrière ce thriller d’une violence assumée et d’une grande efficacité se cache une tragédie humaine qui conduit les hommes à des actes insensés.
Pour l’avoir rencontré en salon, j’avais déjà constaté que Clarence Pitz était adorable et sympathique. Je sais maintenant qu’elle est aussi talentueuse !
https://leslivresdek79.wordpress.com/2024/10/03/966-clarence-pitz-les-enfants-du-serpent/
En lisant les différentes chroniques élogieuses des différents romans de Clarence Pitz, j’ai fini par être intrigué.
Il fallait que je me fasse mon idée, mon choix s’est porté sur Les enfants du serpent, particulièrement loué.
Et là, bing ! une grande baffe dans la tronche, pardonnez-moi d’être un peu trivial mais on ne peut pas rester neutre devant ce thriller à la limite du soutenable.
Lecteurs sensibles s’abstenir, la violence et la tension ne nous lâchent pas de la première à la dernière page. En s’immisçant dans cette histoire fictive mais très vraisemblable, on passe par tous les sentiments possibles, angoisse, pitié.
D’habiles petits chapitres, alternant passé et présent et lieu de l’action entre République démocratique du Congo et Bruxelles, ponctués par de subtiles phrases qui aiguisent l’inquiétude et titillent l’envie folle de connaître la suite de cette abomination, l’autrice nous maintient K.O. debout.
Il faut se rappeler le génocide rwandais, en 1994 entre ethnies Hutu et Tutsi, qui a provoqué des mouvements de population vers les pays voisins. C’est tout une zone géographique qui est devenue aire de non-droit, où il faut se méfier de tout ce qui porte uniforme, milice, armée gouvernementale voire même soldat de l’ONU.
En 2012 le village de Bumia, à l’est de la République démocratique du Congo, subit un massacre d’une sauvagerie innommable. Gloria et sa fille Phoniah, 9 ans, réussissent à s’enfuir. Seules rescapées de ce drame, leur vie est en danger, car les auteurs ne veulent laisser aucune trace ni aucun témoin de ce drame. Vivantes, plutôt survivantes car elles ont été victimes d’atrocités. La petite, surtout, violée et mutilée devant les yeux de sa mère. Elles fuient, à travers la forêt, vers le dispensaire du village le plus proche.
Les hommes du village travaillaient, non loin, à la mine de coltan (minerai très utilisé dans diverses industries) au moment de l’agression. Toutefois, ils ne seront pas épargnés par les exactions, mutilés, énucléés et finalement tués. Un seul rescapé, Benjamin, le mari et père de Gloria et Phoniah. Dès lors une seule idée fixe le porte, retrouver ses proches.
En 2017, à Bruxelles dans le quartier populaire de Matongé, un homme de couleur noire est retrouvé dans le caniveau complétement défiguré et énucléé. Pour l’inspecteur de police Karel Jacobs, qui a fait un séjour en Afrique chez son ami Jonas, médecin qui avait secouru nos fugitives, cela lui rappelle le modus operandi de la tragédie de Bumia. Les deux affaires sont, sans nul doute, liées. D’autant plus que la victime de l’agression de Bruxelles dit s’appeler Benjamin Gitarama. Mais tout n’est pas si simple et la pression augmente sur notre policier quand il apprend que sa fille Zita a été kidnappée…
Ce récit poignant nous pousse à réfléchir sur la distorsion de l’âme humaine, capable d’empathie et dès plus vives atrocités. Au-delà, nos gènes peuvent ils être marqués par la violence et la reproduire ?
Clarence Pitz, avec ce roman, devient véritablement la reine du thriller belge. Elle signe son quatrième ouvrage avec Les enfants du serpent et a déjà été primée par le Prix de l’auteur belge Club 2022 pour Meurs, mon ange. Pour sûr, déjà de nombreux lecteurs attendent avec impatience la sortie de son prochain livre.
Un grand merci à la sympathique maison d’édition IFS et bravo pour sa collection du Phénix Noir.
Quatrième thriller de l’autrice belge, Clarence Pitz et celui-ci est tout simplement grandiose. Alors qu’elle m’avait déjà bien accrochée par ses trois premiers, elle m’a définitivement conquise avec « Les enfants du serpent ».
Quand vous lisez comme accroche sur la quatrième de couverture « Tout le monde est capable d’aimer, même les pires ordures », vous vous doutez bien que vous n’allez pas parcourir un album des Bisounours. Et effectivement, cela se confirme au travers des presque 500 pages suivantes. Clarence Pitz nous plonge dans les méandres de la psyché humaine et dans ce qu’elle a de plus sombre, de plus noire.
L’histoire débute en 2012, à l’Est de la République Démocratique du Congo. Des miliciens envahissent un petit village, celui de Bumia, qu’ils pillent, massacrent les habitants, violent femmes et enfants sous les yeux de leurs familles. Après ces exactions, les plus brutaux arrachent les yeux des maris et pères qui auront eu pour dernières images les sévices infligés à leurs épouses et filles.
En 2017, dans le quartier africain de Bruxelles, Matongé, un homme est retrouvé sévèrement tabassé et énucléé. L’inspecteur en charge de l’affaire reconnait la signature des « arracheurs » à quelques jours de l’ouverture du procès de l’un de ces miliciens.
J’ai trouvé que ce livre était le plus abouti de l’autrice. Même si les trois précédents étaient déjà fortement bien travaillés et réussis, « Les enfants du serpent » a quelque chose en plus, qui fait qu’il est mon préféré.
Ce que j’ai particulièrement apprécié est le fait que l’autrice sait parfaitement se remettre en question et prendre en considération les remarques et les suggestions de ses lecteurs. En effet, malgré les qualités certaines de son avant-dernier, « Meurs, mon ange », la pléthore de personnages différents pouvait perdre le lecteur, comme je l’avais parfois été. Dans le cas présent, ce grief a complètement disparu.
Malgré qu’il s’agisse d’une fiction, j’ai aussi trouvé que la réalité prenait le pli, tant la psychologie des personnages a été fouillée que les descriptions de l’environnement vont dans les moindres détails.
Bien sûr, parfois, cela peut être dur à lire (comme les exactions commises en Afrique) mais elles sont nécessaires au récit pour s’accorder au mieux aux faits réels (notamment du génocide au Rwanda).
Pour ceux qui aiment le suspens, ce livre est fait pour vous car le rythme et la tension augmentent au fil des pages et des chapitres pour – ensuite – se clore avec un twist final retentissant.
Vous lirez sûrement en apnée ce thriller choc, comme je l’ai fait, en le terminant par un ultime uppercut. Vous le conseillant très fortement, il marquera indubitablement mon année de lecture 2023.
A travers ce roman je confirme que Clarence Pitz est une auteure exceptionnelle, j'ai eu l'occasion e lire tous ses romans, celui ci m'a le plus marquer, une grande maturité, une évolution extraordinaire dans ses écrits, Elle nous révèle qu'elle est une véritable psychopathe version féminine. Attention attention, avant de commencer la lecture, prenez un rendez vous chez un bon psychiatre et une bonne dose, d’antidépresseur
Le moment tant à tendu commence, nous entrons dans le monde de Clarence, Dés les premiers chapitres ,elle nous lance une véritable bombe atomique, nous entrons dans les méandres de la folie humain sans point de retour , direction l'enfer . Une histoire temporelle qui se passe entre 2012 à 2017,Un village a Bumia , qui se situe à l'est de la république du Congo, va connaître le pire scenario, loin de la vies de sérénité des villageois, une bande de milicien , s'introduit, des personnages assoiffées de violence , allant jusqu'au pire certains hommes présent, doivent assister aux atrocités que leurs femmes et filles subissent, Benjamin le mari de Gloria, se trouve dans les mines de cultan, Gloria est maintenue , ne peut échapper , ils l'obligent à regarder, le viol de sa fille de 9 neuf, les "arracheurs" ont laissé un village en ruine et des êtres détruits psychologiquement à vie,
Gloria puisse son énergie et arrive à se sauver,
2017 ,en Belgique un homme est retrouvé , affreusement mutilé, et enuclé, une ressemblance avec se qui c'est passé à Bumia , le mot arracheurs, prend tout son sens . Une enquêté difficile confiée à Karel, Des mauvais souvenirs refont surface, des disparitions , un compte à rebours à commencé, une chasse à l'homme,essayant de refermer ce dossier,à tout jamais avec son lot d'atrocités accomplies par des êtres qui n'ont plus rien d'humain, Nous sommes dans des contrés, voir d'autres pays, où le viol des femmes est monnaie courante, Ces femmes détruites se sentent coupables et non victimes, Le côte réaliste de cette histoire prend le dessus à la fiction. Clarence maîtrise à la perfection sa thématique, en décrit en profondeur la psyché des protagonistes, rendant certains personnages comme Gloria et sa fille attachantes, une envie de les sauver, d'effacer le drame qu'elles ont vécu,
L'auteur ne fait pas dans la dentelle , les descriptions sont abominables, insoutenables, mais sont existentielles, Elle ne ménage pas ses lecteurs , leurs neurones sont mis à rude épreuves, elle nous met face à la réalité,
Un rythme qui monte crescendo au fur et à mesure de la lecture, un suspens et intrigue bouleversante, émouvante et terrifiante , la plume de l'auteure est percutante, visuelle, engrainant une lecture dérangeante pour certains passages
Clarence a mis la barre très le summum du summum,Une histoire qui restera longtemps dans ma mémoire,
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