"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le plus bel héritage de la reine du suspense : la suite de son roman culte, La Maison du guet. Melissa, avocate et podcasteuse à succès, vient d'épouser l'homme qu'elle aime. Il est veuf et père d'une petite Riley. Quelques mois plus tard, alors que Melissa et son frère Mike aident leur mère à s'installer dans les Hamptons, Riley disparaît. Tous deux se lancent à corps perdu dans une course contre la montre pour retrouver la fillette et la sauver du traumatisme qu'ils n'ont jamais surmonté : leur enlèvement, quarante ans plus tôt...Des secrets enfouis, une fillette en péril, la menace d'un prédateur qui plane... On retrouve Melissa et Mike, les enfants de Nancy, confrontés à leur passé, dans un roman obsédant qui fait magnifiquement écho à La Maison du guet, titre phare de la romancière qui a révolutionné le thriller.
J’étais plutôt enthousiaste à l’idée de découvrir la suite de la maison du guet, lu il y a tellement d’années. Et bien j’ai vite déchanté…
Le démarrage et long très très long. A la page 50 il ne se passait toujours rien du tout.
Les auteurs reviennent régulièrement sur le premier roman pour que n’importe qui comprennent la trame…mais bon ennui total pour moi.
Ma pile a lire est tellement grande que j’ai préféré stopper de suite afin de pas perdre mon temps inutilement.
L’histoire se situe 40 ans après « La maison du guet », un des premiers romans de MHC, et celle-ci s’avère la dernière de la dénommée reine du polar.
J’avoue que j’avais complètement lâché Mary Higgins Clark, ayant préféré découvrir d’autres auteurs de polars, tout aussi attirants d’ailleurs. Alors la retrouver dans cet ultime thriller m’a fait passer un bon moment, surtout lorsqu’on sort de quelques difficiles lectures.
Cette suite remet en scène le frère et la soeur, Michael et Mélissa, enlevés dans « La maison du guet ». Leur mère, Nancy avait dans un premier temps été soupçonnée d’avoir commis cet acte odieux. A noter en passant que Mary Higgins Clark fait tellement d’allers et retours dans le temps que l’on n’a pas besoin d’avoir lu « La maison du guet ».
Mélissa s’est mariée avec Charlie, un veuf qui a une petite fille de 3 ans, Riley. Ils vivent ensemble dans la maison de Nancy, la mère. Et voilà-t-il pas que l’histoire se répète : 40 ans plus tard, Riley disparait à son tour alors que Mélissa dort et que son mari s’est absenté pour des raisons professionnelles. Et bingo ! là encore la police, vite sur le coup, accuse Mélissa comme on avait accusé Nancy.
Même si elle dit ne pas se souvenir de son propre enlèvement, ses nuits sont toujours aussi cauchemardesques. Son mental va finir par chanceler, d’autant qu’elle voit s’éloigner son entourage d’amis et même son mari qui doute tout autant. Elle ne pourra plus compter que sa mère et son frère pour mener l’enquête qui sera loin d’être simple.
L’auteur arrive ici à nous faire vivre de l’intérieur tous les doutes qui rongent Mélissa, ainsi que les surprenantes révélations qui émergent et surtout la révélation les personnalités cachées de certaines personnes de son entourage.
Les réguliers retournements de situations nous entrainent dans une sorte de spirale dont on n’a plus envie de sortir. Un peu hallucinant par moment, mais c’est bien là le charme des livres de Mary Higgins Clark.
Belle sortie de scène pour la Reine.
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