"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
«Le soleil brille sur les toits d'ardoise des Grands Saules.
Sur la place de l'église, c'est jour de marché. Les habitants du village discutent, échangent des plaisanteries.
Des nuages sombres obscurcissent le ciel, les façades, les gens. Quand le soleil réapparaît, quelque chose a changé. Les regards sont ternes, les yeux d'un noir d'encre...»Cela fait un an que Melvin, Jade, Théo, Inaya et Morgane ont découvert leurs pouvoirs féériques et déjoué les manigances de DePo.Malheureusement, l'ombre des Destructeurs plane encore sur le village. À l'école du Blé en herbe comme ailleurs, les ambitions, les faiblesses et les anciennes blessures sont autant de brèches dans lesquelles faire germer des graines de discorde...
De quoi bouleverser la vie des habitants des Grands Saules, mais aussi des cinq amis qui devront affronter leurs propres démons s'ils veulent libérer la Terre des Fées...
Cela suffira-t-il pour chasser la dangereuse noirceur qui s'est emparée des coeurs ?
Les enfants des saules est une excellente saga où la protection de la nature est primordiale mais pas que. J’adore ce groupe de personnages attachants tout en nuance et bien construits. Chaque tome est placé sous le point de vue d’un personnage différent et c’est avec grand plaisir que j’attendais celui avec Jade comme narratrice car c’est définitivement le personnage dont j’aurai eu besoin enfant. Dans ce tome là, il y a un mal à combattre qui est original et permet d’aborder beaucoup de sujets du quotidien des enfants. J’ai trouvé cet angle très fin et juste ce qu’il faut d’approche détournée pour pousser à la réflexion et/ou ouvrir la parole. Entre relations, conflits, secrets, nature, famille et amitié toute l’histoire est crédible et permet de s’y reconnaitre et pourtant la magie n’est jamais loin. En parlant de magie, merci d’avoir laisser un gap entre le tome 1 et le 2, ça fait du bien d’éviter les progrès qui semblent arriver en un claquement de doigts. Ici c’est dit clairement qu’un certain temps est passé pendant lequel ils se sont beaucoup entrainés.
J’aime la finesse de l’écriture en général et particulièrement celle des relations et interactions sociales mises en place ici. L’explication de la morphologie de Jade est très juste et c’est un angle que je trouve pertinent et important surtout dans un livre jeunesse. Les causes du surpoids de Jade et le fait qu’elles sont toujours en cours font que j’ai un gros soucis avec la couverture. J’étais tellement heureuse d’avoir un personnage pareil que la couverture m’a énervée et que je n’ai pas pu m’empêcher d’étudier consciencieusement le moindre détail qui pourrait expliquer une perte de poids. Attention révélation : je n’ai absolument rien trouvé qui aille dans le sens d’une Jade amaigrie rien, que dalle, nada, que pouic. Du coup, si quelqu’un a trouvé un indice de perte de poids, n’hésitez pas à me le partager. J’avoue que pour une fois qu’on a une telle héroïne la garder ronde, au moins jusqu’à résolution des causes, ça aurait été génial. Comme je n’aime pas ne pas comprendre, je lance un appel à l’éditeur et à l’autrice : pourquoi ce choix de couverture pour le tome 2 ?
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