Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
RÈGLE NUMÉRO UN ;
Dis un mensonge ;
RÈGLE NUMÉRO DEUX ;
Ne change pas ta version ;
RÈGLE NUMÉRO TROIS ;
Ne te fais pas prendre ;
RÈGLE NUMÉRO QUATRE ;
Ne pas se mentir les unes aux autres ;
RÈGLE NUMÉRO CINQ ;
Savoir quand cesser de mentir ;
Quand quelqu'un meurt, ce n'est plus un jeu...
J’ai lu tous ces romans traduits en France de Ruth Ware et j’étais impatiente de découvrir Les cinq règles du mensonge. Le jeu du mensonge est l’activité préférée d’Isa et de sa bande : Kate, Fatima et Thea. Les adolescentes sont lycéennes dans un pensionnat et mentent comme elles respirent. Seize ans ont passé et les amies se sont perdues de vue, jusqu’au jour où Kate les appelle, elle a besoin d’elles. Isa, l’héroïne du roman, n’hésite pas une seconde avant de prendre le premier train. Que réservent ces retrouvailles ? Qu’arrive-t-il à Kate ? Et surtout, que s’est-il réellement passé seize ans plus tôt pour que les amies s’éloignent ? J’ai trouvé ce roman addictif et j’ai adoré l’atmosphère. Kate réside dans un vieux moulin en décrépitude, en marge d’un petit village anglais. On sent que les habitants ne voient pas la bande d’un bon œil et on s’interroge sur leurs (affreux) petits secrets. Malgré son gros volume, ce roman se dévore et a occupé mes soirées d’été. Lire Ruth Ware est l’assurance de passer un excellent moment, rempli de suspense !
La Jacquette annonce "impossible de lâcher ce livre" pour ma part, je l'ai trouvé "creux" sans suspense. Rien de transcendant
Lorsqu’elles étaient adolescentes et pensionnaires dans un lycée britannique, Isa, Théa Fatima et Kate étaient inséparables. Elles formaient un petit clan fermé qui avait un jeu favori : mentir. Les mensonges devaient être fréquents, crédibles, efficaces et jamais démentis. Forcément, ce petit jeu ne les a pas rendus très populaires dans leur pensionnat. Aujourd’hui qu’elles sont des femmes rangées, elles se sont un peu perdues de vue jusqu’à ce que Kate les contacte pour leur demander de la rejoindre immédiatement. Un secret les lies, un secret douloureux (un mensonge qui a mal tourné ?) et les 3 femmes obtempèrent. Quel que soit ce secret, quelles que soient leurs appréhensions, l’heure des comptes à sonné.
J’avais une bonne impression du dernier roman de Ruth Ware que j’avais lu (« La mort de Mrs Westaway ») et au vu de la quatrième de couverture, j’attendais beaucoup de celui-ci. Même si son roman se lit facilement et avec plaisir, j’ai trouvé qu’il était un peu décevant. D’abord, les 4 héroïnes n’ont jamais réussi à m’être sympathiques, rien à faire… Sans doute cette propension au mensonge, cette inconscience des conséquences suscitent mal l’indulgence, même en considérant qu’il s’agissait d’adolescentes. Mais surtout, le roman tourne énormément autour du pot, c’est une impression difficile à expliquer mais elles ont, toutes autant qu’elles sont, une furieuse tendance à faire durer les évènements, dire les choses sans les dire vraiment, différer encore et encore ce qu’elles devraient dire, ou faire… Bref, ce n’est qu’au milieu du roman, après moult tergiversations et flash back, que l’on comprend que quelqu’un est mort : reste le « pourquoi », le « comment » et le « qui » et là c’est pareil, on avance en tâtonnant jusqu’au (double) rebondissement final. C’est un rebondissement un peu inattendu, certes, mais pas décoiffant non plus… Le roman explore les ravages de la rumeur publique, les relations étriquées au sein des petites communautés, c’est fait proprement mais ça aurait pu être surement plus cinglant, plus percutant. Le roman n’est pas exceptionnel et c’est dommage, car le sujet était prometteur. Je suis un peu mitigée, même si j’ai pris un certain plaisir à le lire, il ne me laissera pas un souvenir marquant.
Qui n’a jamais menti ?
Mentir pour préserver l’autre
Mentir pour ne pas voir la réalité mais sa réalité
Mentir pour se cacher
Mentir pour devenir quelqu’un d’autre
Mentir par solidarité
Quelque soit le mensonge, petit ou grand, il y a des règles à respecter.
Règle numéro 1 :
Dès les premières pages des Cinq règles du mensonge, tu tomberas dans ses filets.
Tu le sais que tu es pris au piège mais tu te diras pour te rassurer : « elle n’arrivera pas à me manipuler ! »
Ne jamais sous estimer une intrigue.
Règle numéro 2 :
Quand une amie t’envoie un SMS : « besoin de toi », ne répond surtout pas car tu sais que la vérité va éclater !
Ne jamais faire éclater la vérité !
Règle numéro 3 :
Quand le passé refait surface, contente toi de vivre dans le présent.
Ne jamais ressasser ce qu’il s’est passé, c’est une voie sans issue.
Règle numéro 4 :
Quand tu scelles un pacte avec tes amies d’enfance pour garder un lourd secret, tu sais que c’est pour la vie...
Réfléchis deux fois avant de dire oui !
Règle numéro 5 :
La fin te surprendra, impossible de la trouver.
Et pourtant pour faire genre, tu diras à ta binôme de LC @dans_le_monde_de_lili_rose : « Mais oui bien sûr je le savais, je te l’ai dis, c’était ma première hypothèse !! » #mauvaisefoi #gameover
Ne jamais dire un mensonge aussi grotesque !
Enfin, tout ce que je peux te dire c’est que tu seras pris au piège.
Tu feras défiler les pages à toute vitesse pour connaître le fameux secret mais rien n’y fera, tu le sauras qu’à la fin !
Alors, si tu veux savoir la vérité, il te reste plus qu’une chose à faire : lire Les cinq règles du mensonge.
Prêt à pactiser ?
Quatre amies étudiantes devenues adultes se retrouvent pour le meilleur et surtout pour le pire. Isa, Kate, Fatima et Thea sont pensionnaires dans un lycée privé anglais, où elles sont unies, soudées par un jeu du mensonge, qui les isole peu à peu des autres jeunes filles. Le but est d’inventer des mensonges, les faire croire aux autres, y compris aux professeurs et aux membres du pensionnat, pour obtenir des points. Le jeu est drôle, cruel parfois, risqué également, car elles comprendront vite qu’il faut assumer les conséquences de ses actes, et ce à tout âge… Les quatre amies se retrouvent tous les week-ends au Moulin des Brisants, propriété du père de Kate, un artiste, qui n’hésite pas à les prendre pour modèle, jusqu’au jour où celui-ci se suicide. Des années plus tard, devenues adultes et pour deux d’entre elles mères de famille, les quatre amies se retrouvent à la demande de Kate qui leur annonce une mauvaise nouvelle.
Il s’agit là d’un pur thriller psychologique, honnête, qui ne comporte ni action ni rebondissement, sans pour autant être ennuyant, bien au contraire. L’histoire nous est contée par Isa, l’une des quatre amies et alterne entre présent et passé, naviguant au gré de ses souvenirs, sans discontinuer. Il n’a pas de chapitre court comme souvent dans les thrillers, mais cinq longues parties réparties selon les fameuses règles du mensonge…
RÈGLE NUMÉRO UN : Dis un mensonge
RÈGLE NUMÉRO DEUX : Ne change pas ta version
RÈGLE NUMÉRO TROIS : Ne te fais pas prendre
RÈGLE NUMÉRO QUATRE : Ne pas se mentir les unes aux autres
RÈGLE NUMÉRO CINQ : Savoir quand cesser de mentir
Un véritable page-turner, oui mais sans action : j’aurais pu m’y perdre, lâcher prise avant l’heure si ce n’est cette construction qui ne nous laisse pas souffler une seconde. Peut-être que le secret de ce roman addictif réside dans cette composition rare dans le triller : je me suis surprise à tourner les pages jusqu’à plus d’heure pour comprendre cette intrigue, avancer dans son déroulement. Le récit d’Isa tient en haleine, l’alternance entre le passé et le présent est très bien menée, de façon claire et compréhensible par une astuce ingénieuse de l’auteure : lors des flash-back d’Isa, la présence de la petite Freya, son bébé, nous ramène dans la période actuelle, à l’âge adulte des quatre filles.
J’ai aimé l’ambiance évoquée dans ce roman : ce moulin délabré perdu au milieu des marais, le lycée anglais digne de Poudlard, cette amitié tenace et ce sombre secret qui terni la vie de ces « menteuses » qui se sont retrouvées dans l’obligation de mentir, les rumeurs du village qui pèsent toujours des années plus tard sur les quatre filles. Mais, j’ai perçu le dénouement trop tôt à mon goût et j’ai espéré jusque dans les dernières pages un rebondissement qui n’est pas venu, me laissant tout de même légèrement sur ma faim.
Je remercie NetGalley et les Editions Fleuve Noir pour cette découverte d’une autrice que je lirai de nouveau avec plaisir.
#Lescinqrèglesdumensonge #NetGalleyFrance
Ruth Ware signe, avec les cinq règles du mensonge, un roman qui se laisse dévorer sans difficulté. Quatre jeunes étudiantes, ayant fréquenté une école anglaise de la dernière chance, se sont liées d’amitié et liguées contre l’autoritarisme mesquin et le règlement étroit d’esprit de leur pensionnat. Kate, la tête fédératrice du groupe, s’est jurée de s’imposer aux anciennes et aux profs en distillant des mensonges aussi énormes que loufoques, déplacés et, intérieurement, de se moquer de ses victimes en savourant l’ascendant que le quatuor peut développer sur ces officiellement détenteurs de l’Autorité. Avec Thea, sa comparse dans ce jeu du mensonge, elles embrigadent deux nouvelles recrues, Fatima et Isa. Le quatuor peut alors s’adonner à ce jeu tordu avec toute l’insouciance de leurs 15 ans et sans jamais se poser la question des conséquences stupides que ce lien entre elles peut avoir pour les autres. Le mensonge devient donc le personnage central, le cœur de l’intrigue et les règles de ce jeu sont on ne peut plus simples : Dis un mensonge – Ne change pas ta version – Ne te fais pas prendre – Ne mens jamais à tes amies partenaires – Sache quand tu dois arrêter de mentir.
Dans ce microcosme du pensionnat où tout est interdit (fumer, sortir, boire, …) les quatre comparses vont multiplier les transgressions et vivre des WE et nuits de débordements et d’exploration des libertés bancales en matière d’alcool, de découverte de la nudité, de leurs corps et de ceux des autres. Le père de Kate, artiste peintre, professeur de dessin au pensionnat est un adulte de proximité incapable de se donner des limites. Luc, le demi-frère de Kate que le père a recueilli chez lui dans le seul but de lui octroyer une chance, enfin, de vivre librement est, lui, un adolescent en quête de reconnaissance du père. Tout ce petit monde va graviter dans une sphère de transgression permanente de l’ordre établi. Sans perversion mais toujours au-delà des limites de la bienséance, les filles vont expérimenter une vie dissolue dont il faudra payer la note une fois adulte. Le prix du mensonge est celui du silence qu’elle ne peuvent briser car leurs secrets collectifs sont le cœur même du quatuor et n’appartiennent à aucune individualité.
Bien des années plus tard, devenues adultes, les filles n’ont rien oublié de leur union de mousquetaires libertines. Kate siffle, elles rappliquent. Entre mensonges à leurs familles, doutes qui s’infiltrent dans la relation qui les unit mais pourrait tout aussi bien les désunir, entre leurs certitudes sur le père, sur Luc, les profs et les anciennes du pensionnat, elles cherchent toutes le moyen de rester fidèles aux serments d’autrefois. Elles visent toutes à se sauver, préserver leurs ménages, leurs carrières, leurs vies d’aujourd’hui, le tout dans le respect de l’esprit d’antan auquel elles continuent de croire. Tensions, tiraillements, remises en question, recherche éperdue d’une solution, tout cela va entraîner le lecteur dans une course folle où la vérité est la position qu’il est encore possible de tenir sans tout détricoter. Garder hier, préserver l’aujourd’hui, ne pas s’embourber dans de nouveaux mensonges qui rendront boueux demain et l’avenir.
On ne ferme ce bouquin qu’une fois arrivé au bout et on s’interroge sur le silence enfermant et la simplicité qui pourrait naître d’un aveu de vérité. Pourquoi tant de personnes préfèrent-elles privilégier le mensonge dans leur vie et son cortège de complications ?
Assurément, Ruth Ware frappe fort et juste avec ce jeu du mensonge ! Un bouquin qui, probablement, ne passera pas inaperçu lors de sa sortie au mois de mars 2021.
Merci à NetGalley, France et aux éditions du Fleuve pour cette découverte.
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