Des autrices d'exception, talents confirmés ou révélations...
Les Farel forment un couple de pouvoir. Jean est un célèbre journaliste politique français; son épouse Claire est connue pour ses engagements féministes. Ensemble, ils ont un fils, étudiant dans une prestigieuse université américaine. Tout semble leur réussir. Mais une accusation de viol va faire vaciller cette parfaite construction sociale. Le sexe et la tentation du saccage, le sexe et son impulsion sauvage sont au coeur de ce roman puissant dans lequel Karine Tuil interroge le monde contemporain, démonte la mécanique impitoyable de la machine judiciaire et nous confronte à nos propres peurs. Car qui est à l'abri de se retrouver un jour pris dans cet engrenage?
Des autrices d'exception, talents confirmés ou révélations...
Venez rencontrer, Karine Tuil, Brigitte Giraud, Jean-Philippe Blondel, Jean Le Gall, Valérie Tong Cuong, les auteurs de la rentrée littéraire romans français !
Les lecteurs vous expliquent pourquoi il faut lire le 11e roman de Karine Tuil - Prix Interallié 2019
La septième édition des explorateurs de la rentrée ? Des débats riches, des échanges nombreux, une équipe sensationnelle
Jean est un journaliste politique vedette, Claire, une essayiste féministe. Séparés en coulisse, ils donnent à voir sur la scène sociale un couple de pouvoir à qui tout réussi. Leur fils est promis à un avenir aussi brillant qu’eux. Jusqu’au jour tout bascule. Leurs trois vies, plus une. Celle de la victime qui porte plainte pour viol.
J’ai aimé ce livre, construit en équilibre précaire entre deux vérités qui s’affrontent.
Il repose tout entier sur des certitudes qui vacillent à mesure qu’elles affrontent le récit de l’autre.
D’une plume directe et efficace, Karine Tuil nous livre un récit actuel et impartial, qui interroge sur la notion de consentement et de déterminisme social. Elle manie les zones d’ombres pour mieux nous projeter au cœur de cette affaire judiciaire, en lieu et place des jurés.
Les personnages initiaux frôlent un peu la caricature mais Karine Tuil réussit à inverser le cours évident de l’histoire, en mettant en lumière un drame passé inaperçu à la lecture. Forcément on s’interroge…Comment a-t-on pu passer à côté ?
Les Farel. le père, Jean, journaliste à la télévision. Vieillissant mais ne voulant à aucun moment renoncer. Sa carrière, c'est toute sa vie, parfois au détriment des siens. Cela ne l'a pas empêché de mener cependant une double vie avec une journaliste, elle aussi sur le déclin.
Sa femme, Claire. Elle rêve d'autre chose et annonce la rupture. Elle va vivre avec Adam, juif. Elle est réputée pour son engagement féministe.
Leur fils, Alexandre. Il fait des hautes études en Amérique.
Un jour, tout dérape. Alexandre est accusé de viol. Claire s'en veut de ne pas avoir su élever son fils et Jean est persuadé de l'innocence d'Alexandre. Toute leur vie est mise à nu. On peut dès lors être partagé : Alexandre n'est-il que la victime de cette société où l'acte sexuel n'est plus un acte d'amour peut être bestial, la femme n'étant qu'un objet qui permet d'aboutir à la jouissance ? Ou doit-il être considéré comme violeur ? Et cette jeune fille qui n'a pas osé déclarer ouvertement son refus, est-elle elle aussi un pur produit du sectarisme (elle est en effet la fille d'Adam et a été élevée dans un certain puritanisme... ) ?
Ca valait un prix Goncourt et contente que ce soit celui des lycéens, en espérant que cela aura ouvert les yeux de certains, avant de commettre l'irréparable.
Les Farel. Le père, Jean, journaliste à la télévision. Vieillissant mais ne voulant à aucun moment renoncer. Sa carrière, c'est toute sa vie, parfois au détriment des siens. Cela ne l'a pas empêché de mener cependant une double vie avec une journaliste, elle aussi sur le déclin.
Sa femme, Claire. Elle rêve d'autre chose et annonce la rupture. Elle va vivre avec Adam, juif. Elle est réputée pour son engagement féministe.
Leur fils, Alexandre. Il fait des hautes études en Amérique.
Un jour, tout dérape. Alexandre est accusé de viol. Claire s'en veut de ne pas avoir su élever son fils et Jean est persuadé de l'innocence d'Alexandre. Toute leur vie est mise à nu. On peut dès lors être partagé : Alexandre n'est-il que la victime de cette société où l'acte sexuel n'est plus un acte d'amour peut être bestial, la femme n'étant qu'un objet qui permet d'aboutir à la jouissance ? Ou doit-il être considéré comme violeur ? Et cette jeune fille qui n'a pas osé déclarer ouvertement son refus, est-elle elle aussi un pur produit du sectarisme (elle est en effet la fille d'Adam et a été élevée dans un certain puritanisme... ) ?
Ca valait un prix Goncourt et contente que ce soit celui des lycéens, en espérant que cela aura ouvert les yeux de certains, avant de commettre l'irréparable.
Nous sommes au mitan de deux milieux radicalement opposés : celui du journalisme, de la radio, des gens cultivés dont l'aisance est un mode de vie, de pensée et qui ne sont pas conscient de ce qui les sépare d'un autre versant de la société, celui d'un milieu moyen, à l'avenir incertain qui s'attache à des croyances religieuses et à des valeurs ancestrales, par exemple.
Le choc va se passer le soir où ils vont se rencontrer lors d'une fête très permissive.
Le débat (et le procès pour viol) portera alors sur la fameuse zone d'ombre ou zone grise, celle du consentement ou non.
karine Tuil a su mettre en évidence les contradictions et confronter les convictions de chacun dans un roman détonant.
lire plus sur anne.vacquant.free.fr/av/
Je ne sais que penser de ce roman que j'ai terminé hier et qui m'a réveillée dans la nuit.
Certes, il ne laisse pas indifférent. Les personnages sont quasiment tous antipathiques voire caricaturaux.
Malgré tout, je suis restée accrochée à cette histoire de la présentation, par chapitre, des protagonistes au procès parfaitement rendu.
Le style m'a plu mais j'ai été gênée par de nombreux clichés qui émaillent le récit.
Les 5 dernières pages sont presque grotesques et pas au niveau du reste du roman.
Néanmoins, les nombreux thèmes d'actualité (consentement, présomption d'innocence bafouée, influence des réseaux sociaux, vieillissement, féministes,...) sont intelligemment abordés et cette lecture est intéressante voire percutante.
L’auteure s’est inspirée d’un fait divers qui a eu lieu à l’Université de Stanford aux Etats-Unis en 2015 ; elle a choisi un sujet dans l’air du temps, le viol, et déroule à un rythme haletant l’intrigue dans un style journalistique. En quelque sorte un roman de mœurs qui dépeint la chute d’une famille parisienne du beau monde, les Farel, en prise avec les affres de la société d’aujourd’hui. Ce n’est pas de la littérature ; mais le livre met en mots la complexité et la singularité des êtres humains. Sa force est de montrer le contraste entre la façon dont la victime, issue d’un milieu simple, juif traditionnel vit la situation et la perception du viol par son auteur et son père. Karine Tuil n’est pas moraliste, elle laisse le lecteur se forger une opinion sur ces « choses humaines », sur le consentement, et cela est intéressant. La mécanique du procès restituée avec une grande justesse est effrayante.
Et le début de l’histoire ?
Alexandre Farel fils unique de Claire et Jean Farel fait des études brillantes. Ses parents vivent dans l’effervescence du monde politico-médiatique et son lot de réseaux, liaisons, doubles vies, apparences, disgrâces. Farel fait de la télévision, Françoise, sa maîtresse est dans la presse écrite, Claire est essayiste. Claire quitte Farel pour Adam, Juif, père de deux grandes filles. Alexandre a eu un grand chagrin d’amour quand Yasmina Vasseur, carriériste, met fin à leur relation le lendemain de son avortement. Alors que Jean, déjà en proie au tumulte, est décoré de la Légion d’Honneur à l’Elysée, il apprend par SMS que Françoise a fait une tentative de suicide. Alexandre accepte que Mila, l’aînée d’Adam l’accompagne à une soirée. Plainte pour viol est déposée dès le lendemain contre Alexandre. La descente aux enfers commence…
Pour diverses raisons je n'avais pu aller voir le film tiré de ce livre. Sans trop de regrets, pensant assister à un énième procès de viol.
Et puis j'ai lu ce récit de Karine Tuil, écrivain et juriste, et je suis revenue sur mes a priori.
Des parents qui ont une brillante carrière, un fils à l'avenir prometteur et soudain une accusation de viol qui remet leurs vies en question.
La vie du père ? Peut-être pas car il s'accroche désespérément à son image de journaliste politique et semble être le moins affecté. Le couple que la mère a reconstitué après leur divorce éclate violemment
Le destin du fils bascule, s'en remettra-t-il ?
La "victime" elle, crie son désespoir.
Quand on referme ce livre on ne peut que se poser la question : y a-t-il réellement eu viol ?
C'est là toute la qualité du récit, toute sa subtilité et c'est vraiment très bien exprimé
Le sexe, le sexe violent chez les jeunes, la drogue
L'hypocrisie, la fracture, la vulnérabilité des adultes
Tout au long de son récit, Karine Tuil nous relate cette "affaire" d'un style fluide, clair,agréable même dans les plaidoiries des avocats.
Très belle lecture.
Je découvre la plume de Karine Tuil avec ce 11eme roman qu'elle publie pour la rentrée littéraire 2019. Je peux déjà vous dire que ce n'est que le premier d'une longue liste.
Un roman MAGISTRAL.
Nous découvrons dans un premier temps la famille FAREL, un homme (Jean) et sa femme (Claire). Un couple qui ne partage presque plus rien ensemble, un couple ou chacun trouve de la tendresse ailleurs. Mais un couple lié par leur fils unique, Alexandre.
Un début un peu long mais nécessaire qui plante le décor, les personnages, la vie de chacun.
Puis un matin tout bascule, Alexandre est accusé de viol. L'engrenage se déclenche alors et l'autrice nous tient en haleine au fil des pages qui s'enchaînent. L'écriture est fluide, addictive mais aussi et surtout magistrale. Elle nous pousse dans une profonde réflexion, à nous interroger sur nos convictions et nos mœurs.
Nous lecteurs, allons suivre chaque étape à partir de l'accusation jusqu'au procès final avec beaucoup de questionnementset d'appréhensions.
Un tribunal dans lequel nous vivons le procès comme si on y était. Notre société y est dépeinte telle qu'elle est avec ses failles et ses dysfonctionnements. Nous nous retrouvons face à ces deux personnes que tout oppose sans savoir quel parti prendre. On bascule d'un côté puis de l'autre tout au long du procès. Je me suis imaginé à la place des jurés et je peux vous dire que je n'aurais pas apprécié être assise dans ce tribunal pour devoir trancher.
Un plaidoyer final à couper le souffle !
Un roman d'actualité avec des références à l'affaire Weinstein et au mouvement metoo, à l'heure où les femmes ne se taisent plus et revendiquent leurs droits, elles se battent pour se faire reconnaître comme étant l'égal de l'homme.
Un livre qui pousse forcément à la réflexion la mère que je suis, la femme que je suis mais également le membre de cette société dans laquelle je vis.
Une belle réussite que je ne peux que vous conseiller de découvrir !
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