Aujourd'hui, les explorateurs de la BD reviennent !
Le premier tome de la série Les Cahiers d'Esther !
Qui sont Tal et Kendji Girac ? Qu'est ce que les têtes brûlées ?
Quels sont les critères de beauté que doivent avoir les garçons et les filles pour être populaires ? Comment fait-on quand on a des copines plus riches que soi ? Qu'est-ce que le petit pont massacreur ?
Comment les attentats du 7 janvier ont-ils été vécus dans la classe d'Esther ? Comment faire quand on a peur d'avoir des gros seins ?
Ce premier tome nous plonge dans le quotidien d'une fille de 10 ans qui nous parle de son école, ses amis, sa famille, ses idoles.
LA SÉRIE
La série
Les Cahiers d'Esther a été initiée par Riad Sattouf en 2015 avec une idée un peu folle : se faire le porte-voix d'une jeune fille d'aujourd'hui pour assister, année après année, à ses transformations, et montrer l'évolution de notre société à travers ses yeux.
Chaque semaine, la jeune fille anonyme qui se cache derrière Esther se confie à Riad Sattouf. Elle lui raconte son quotidien, ses états d'âme, sa vision du monde. Riad Sattouf les met ensuite en mots et en images pour composer une planche de bande dessinée, prépubliée dans
L'Obs. Les planches correspondantes à une année scolaire sont réunies en albums.
Histoires d'enfants pas forcément pour les enfants, témoignage sur notre époque. Le lecteur embarque pour un voyage quelque peu agité : suivre, pendant neuf ans, les métamorphoses d'une enfant en adulte.
Les trois premiers albums ont été adaptés en série animée sur Canal +.
À voir et à revoir sur MyCanal et la chaîne
YouTube des Cahiers d'Esther.
" Riad Sattouf continue de croquer l'adolescence comme nul autre. " ELLE
" Un magnifique ethnographe de la vie ordinaire. " Libération
" Le nouveau Petit Nicolas ! " Europe 1
Aujourd'hui, les explorateurs de la BD reviennent !
Je connaissais Riad Sattouf via L'Arabe du futur. Ayant apprécié ma lecture, j'ai décidé de me plonger dans ses histoires d'Esther, même si cela fait très longtemps que je ne suis plus une enfant.
Avec cette série de BD, Riad Sattouf nous plonge dans la vie d'une enfant, puis d'une adolescente parisienne de la classe moyenne.
Ici, premier album, il raconte son année de CM1 par le prisme d'une cinquantaine d'histoires qu'elle lui aurait racontées (ça c'est pour le pitch).
Grâce à quelques faits de sociétés, le lecteur parvient à situer la période dans le temps, ici l'année 2014-2015.
En débutant ce livre, je ne savais pas trop à quoi m'attendre si ce n'est une plongée dans l'enfance. Et même si les préoccupations d'une enfant de 10 ans restent les préoccupations d'une enfant de 10 ans, quelle que soit l'époque, l'ère 2.0 a quand même bien changé les choses.
Les 52 planches peuvent se lire indépendamment même si l'auteur les raconte dans l'ordre chronologique et qu'elles interfèrent les unes avec les autres. Ce qui fait, au final, qu'il y a pas mal de répétitions, cela est également dû au fait qu'elles étaient au départ publiées dans un journal, et qu'il fallait bien que le lecteur lambda et épisodique dudit journal parvienne à comprendre la planche.
Les histoires sont quant à elles tantôt naïves, tantôt émouvantes, parlant parfois de sujets graves (les attentats contre Charlie Hebdo ou le suicide, par exemple, y sont évoqués), toujours en tout cas bien ancrées dans l'époque actuelle (ah, les fameux smartphones).
J'ai quand même eu du mal parfois à me retrouver - ou à retrouver les enfants de mon entourage - dans cette petite fille de 10 ans, trouvant parfois ses propos un peu crus, un peu bêtes. Par contre, comme cet âge peut être parfois douloureux... Certaines séquences m'ont rappelé comment les enfants pouvaient être cruels.
Enfin, un dernier mot sur les dessins. Riad Sattouf n'a pas un coup de crayon qui me plaît particulièrement, trouvant les traits des personnages grossiers. Mais, je n'ai pas lu cet album pour le dessin mais bien pour les bulles.
En bref, des premiers cahiers mi-tendres - mi-nostalgiques qui m'ont suffisamment plu pour que je m'intéresse à la suite.
Esther a 10 ans. Elle raconte sa vie avec sa famille, en vacances et à l'école à Riad Sattouf. L'auteur, à la fois scénariste et dessinateur, met en forme ces tranches de vie quotidienne sous forme de planches de bande dessinée..
J'ai été séduit par les cinq tomes déjà parus de L'arabe du futur, du même auteur. Le thème est un peu le même, puisque Sattouf y raconte son enfance.
Je suis déçu par Les cahiers d'Esther. On y retrouve bien sûr le trait caractéristique du dessinateur. Les textes m'ont semblé moins percutants, avec des répétitions ou rappel d'une planche à l'autre, peut-être dus à une publication initiale sous forme de feuilleton dans un magazine ?
Mais, surtout, on ne sent pas le vécu. Raconter son histoire, avec sa mémoire et ses tripes, n'est pas la même chose que retranscrire la narration d'un autre enfant...
Je n'ai pas vraiment accroché, et même si j'ai lu l'album jusqu'à la dernière page, je dois reconnaître qu'il m'est arrivé d'en sauter.
NB : cet album a été choisi par ma petite-fille de 10 ans. Elle ne s'y est pas retrouvée...
Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2022/07/28/les-cahiers-desther-histoires-de-mes-10-ans-riad-sattouf-allary-editions-decu/
Je trouve l'approche intéressante et plutôt originale. Les récits semblent vraiment authentiques et sont exprimés à portée d'une jeune fille parisienne de 10 ans, puis de 11 ans, de 12 ans... Un tome chaque année.
Pour autant, la lecture de ce 1er tome ne m'a pas vraiment transporté. Rien d'inoubliable...
Mes filles (9 et 10 ans) les ont lu également.
Bilan plus que mitigé. L'une s'y retrouve un peu, sans trouver ça révolutionnaire, la plus grande trouve qu'il y a trop de vulgarité et s'en est désintéressée.
De mon côté, je vais quand même lire les tomes suivants, je veux voir comment les récits évoluent avec Esther qui grandit.
Elles sont tellement drôles, authentiques, sincères et réalistes ces vignettes ! Relatant des tranches de vie d'Esther, fillette de 10 ans, parisienne, scolarisée en CM1, qui vit entre son père (ce héros ! ) sa mère et son grand frère (ce boulet ! ), elles ont le ton juste et tapent dans le mille !! Un vrai plaisir de lecture, un petit bonheur !
Après l’Arabe du futur (une pépite), Riad Sattouf nous entraîne cette fois dans la vie tourbillonnante d’une petite fille de 9 ans, Esther.
A travers ses yeux, et avec le talent qu’on lui connaît, Riad Sattouf narre, en 52 planches, un quotidien enfantin qui navigue entre tendresse, âpreté, dérision, interrogations, sourires et parfois une grande tristesse (à mon sens).
Esther a un avis sur beaucoup de sujets d’actualité : Charlie Hebdo, l’homosexualité, l’adolescence, le racisme, la violence à l’école,la politique…
Elle a les préoccupations de son âge elle aime Violetta, Tal, se rêve blonde et souple… Et par-dessus tout, elle rêve d’avoir un Iphone …
Bref, ces cahiers représentent une fenêtre sur le Monde vu par les yeux d’une enfant. Et c’est là une belle réussite, un vrai régal, une lecture jubilatoire. Le ton est léger, un tantinet impertinent, délicieux et frais.
N’hésitez plus , et faites connaissance avec Esther, elle le vaut bien !
Morceaux choisis :
« Le président de la France, je sais qui c'est, c'est Hollande. Lui, je dirais qu'il est beau bien sûr, parce qu'on peut pas devenir président si on est moche. »
« Mais c’est vrai quand on y pense, c’est bizarre que ça soit mal vu d’être homosexuel. Dans le fond, je saurais pas dire d’où ça vient »
« Il faut profiter des gens tant qu’ils sont là, parce qu’on ne sait jamais ce qui peut arriver dans le futur ».
Dans cette bande dessinée originale, nous découvrons Esther, 10 ans, en CM1 qui nous raconte son quotidien avec sa vision de petite fille, ses propres mots. Le récit atypique donne un aperçu cinglant sur le monde des adultes mais aussi sur ce que les adultes imaginent des enfants en primaire et ce qui réellement il se passe.
Entre les craintes de la vie des grands, le frère adolescent, les copines, les garçons, son papa, Esther est une petite fille gentille mais confrontée brutalement à la vie.
L’album se déroule sur l’année et la dernière planche est consacrée à la rentrée scolaire de CM2 avec ses bouleversements.
Le style de l’auteur fait de cette bande dessinée un instant particulier, avec son humour cru et violent, et ses moments de lucidité. Le graphisme est reconnaissable et se prête malgré tout très bien à la vie de cette petite fille.
Un très bon album, mais que les petits ne devraient pas lire…
J’ai découvert Riad Sattouf avec l’Arabe du futur que j’avais beaucoup aimé. C’est donc avec grand plaisir que j’ai lu cette BD et retrouvé les dessins de cet auteur que j’apprécie toujours autant.
Dans ce livre, Esther, une parisienne de 10 ans nous livre dans ce journal intime illustré ses peurs, ses rêves et ses incompréhensions.
Au fil des 52 histoires, Riad Sattouf dépeint avec justesse et beaucoup d’humour le monde des jeunes d’aujourd’hui dominé par le superficiel et la violence.
Différents thèmes sont abordés comme le racisme, la politique, les attentats de Charlie Hebdo mais également des sujets moins sérieux comme les chanteuses préférées d’Esther, ses copines ou l’école qu’elle n’aime pas.
Cette album est pour moi un coup de coeur et j’ai adoré partager le quotidien de cette fillette de 10 ans.
https://mesechappeeslivresques.wordpress.com/
http://www.leslecturesdumouton.com/archives/2016/02/28/33440439.html
Ouvrir une nouvelle BD de Riad Sattouf est toujours un moment excitant. Cette excitation est de courte durée car on dévore la BD très rapidement et on la referme avec regret : quoi, c'est déjà fini ? Je rêve d'une BD de 300 pages !
Avec Les cahiers d'Esther, Riad Sattouf se lance dans un grand projet : celui de suivre la vie quotidienne de la petite fille d'un couple d'amis, de ses 10 ans à sa majorité. Nous ne savons pas si Riad réussira à mener ce projet à terme mais l'idée est plus qu'intéressante et donnera ainsi une sorte de photographie d'une génération d'enfants, celle des années 2000, nés avec les nouvelles technologies, la violence, le terrorisme et les problèmes religieux.
Riad retranscrit sans dénaturer les propos de la fillette sur des sujets aussi divers et variés que l'IPhone, Charlie Hebdo, l'homosexualité, la célébrité, les relations filles-garçons.
Comme à son habitude, Riad arrive à nous faire rire de toutes les situations même les plus moins drôles au départ. Cependant, force est de constater à travers cette BD que les enfants sont féroces (le sort du souffre-douleur Mitchell en est l'exemple) et surtout on s'effraie de voir leur radicalité sur certains sujets.
J'ai été attristée de voir à quel point les inégalités filles-garçons sont fréquentes, voire considérées comme normales. L'homosexualité est difficile à appréhender et souvent vue à travers le filtre des parents. Enfin, être célèbre est une fin en soi chez ces jeunes abreuvés de télé-réalité et de réseaux sociaux. Cependant, ces enfants n'ont que 10 ans, ils auront le temps de changer leur vision du monde.
J'ai hâte de voir les prochains tomes et l'évolution de cette gamine tantôt tendre tantôt peste.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !
Je trouve que la série se bonifie avec la croissance d'Esther, sa maturité et sûrement l'appréhension de raconter sa vie à l'univers.
Maintenant, c'est clair que ça reste des tranches de vie, en mode strip, alors que l'arabe du Futur est plutôt un album au long court, qui touche personnellement Riad.
Si vous en avez l'envie, peut-être lire des tomes / âges plus récents pour se faire une idée de l'évolution ?