"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Sans coeur étaient les nantis du village reculé où se déroule l'histoire ici contée. Et sans âme se sont-ils tous, à la fin, retrouvés.
Entre la première et la dernière page de ce livre, quatre saisons vont défiler. L'église va, une nuit d'été, être démolie par la foudre. Le bourgmestre, l' apothicaire, le curé Emmanuel et son terrible secret, sans oublier tous les autres qui ont vu mais se sont tus, tous ceux qui prospéraient dans les riantes ruelles et les jolies maisons vont condamner le petit peuple entassé dans les bas-fonds du bourg à l'impossible : reconstruire en quelques mois et de leurs mains l'église foudroyée.
Andreï Voronov, notre héros, et son chat Miouchki, Fabrizio et Jamal, Zuang et les frères irlandais vont alors tenter de relever cet incroyable défi qui fera d'eux et pour toujours : les bâtisseurs du vent.
Entre la première et la dernière page de ce livre : des jours et des jours de labeur, des rires et des peines, des parties de pêche au bord du fleuve, l'aide d'une poignée de justes et le courage du désespoir.
Entre la première et la dernière page de ce livre : une histoire d'hommes, de bâtisseurs, de miséreux. Un conte du peu pour le mieux qui démontrera que l'avidité, l'hypocrisie et la bêtise, même associées au plus mauvais coup du sort, ne peuvent entamer ce qui forge la gloire du peuple misère : la solidarité sans faille qui l'unit.
Véritable conte philosophique, ce roman retranscrit à merveille la société dans toute sa splendeur, avec ses avantages et ses inconvénients. L’autrice y dépeint les différents caractères qui composent une communauté. On rit, on frissonne mais l’espoir est toujours au centre des actions du roman !
L'église d'un village (on ne sait pas lequel, ni dans quel pays mais ce n'est pas important) est détruite par le foudre. Le curé et le bourgmestre ne voulant pas mettre la main à la poche vont exploiter à coup de chantage et de manipulation les plus pauvres, les plus exilés du village pour qu'ils reconstruisent à mains nus le monument.
Il y a de la solidarité entre ces pauvres, malgré leurs différences, malgré leurs origines, malgré leurs diversités. Ces différences vont les unir et faire leur force.
Il y a de la méchanceté, de l'égoïsme, de la perversion parmi ces riches.
Tout cela est très, trop, manichéens.
C'est néanmoins conté joliment et pour reprendre la dernière de couverture, la morale finit par gagner "Sans coeur étaient les nantis du village reculé ou se déroule l'histoire ici contée. Et sans âme se sont-ils tous, à la fin retrouvés".
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