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Jeune escroc ambitieux, Tchitchikov débarque dans la ville de N. Charmeur, drôle, attentionné, il séduit bien vite les notables locaux par ses bonnes manières et son entregent. Mais tout change quand il leur fait une curieuse proposition : il veut acheter leurs morts. Car les propriétaires terriens doivent payer un impôt pour leurs serfs, y compris ceux qui sont morts dans les cinq dernières années. Le héros compte placer ces «âmes mortes» sur un terrain fictif qu'il pourra hypothéquer à la banque. Cette combine pourrait lui rapporter gros... et cet étrange marché met la ville de N. en émoi. Comédie noire, le roman dénonce toutes les tares de l'Empire russe : la corruption des élites et la misère des masses. Paru en 1842, il fait immédiatement scandale. Avec cette farce absurde, véritable odyssée de la bassesse, Gogol pointe la médiocrité de l'âme humaine. De la vieille propriétaire avare à l'alcoolique obsédé par le jeu, des notables stupides aux fonctionnaires véreux, il dresse une terrible galerie de portraits de la noblesse russe. Les véritables âmes mortes, ce sont bien eux.
Quel souffle! Gogol nous entraîne dans la Russie du 19°. Son écriture forte, poétique, sa façon de prendre le lecteur à témoin en font un grand roman
Un long poème...
Le lyrisme est omniprésent dans cet ouvrage, les descriptions sont belles, avec le sens du détail, celles des paysages autant que celles des âmes qu'explore tour à tour Nicolas Gogol. C'est un livre à déguster, me semble-t-il, par petites touches, tel un mets succulent. En tout cas c'est ainsi que j'ai abordé ce livre, pourtant j'avais hâte de le lire, mais je n'ai pas pu me précipiter, parce que chaque phrase compte et qu'une progression minutieuse est nécessaire...
Quelques longueurs sont un peu lourdes à digérer, mais peu importe, l'intérêt se retrouve captivé quelques pages plus tard, et le plaisir est intact.
A manger jusqu'à la dernière cuillerée...
Un discours qui ne tient pas vraiment la route et une histoire qui démarre plutôt bien mais qui s'avère rapidement décevante. C'est une oeuvre qui simple blaclée, écrite au fil de la pensée et on ne sait plus justement quoi en penser. Décevant.
Belle version (traduction)
toute l âme russe
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