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Les amants de Francfort

Couverture du livre « Les amants de Francfort » de Michel Quint aux éditions Pocket
  • Date de parution :
  • Editeur : Pocket
  • EAN : 9782266231046
  • Série : (-)
  • Support : Poche
Résumé:

De l'Allemagne qui lui a pris son père, Florent Vallin ne veut pas entendre parler. Mais après un passage obligé à Francfort pour son travail, où une brune incendiaire se trouve sur son chemin, le jeune éditeur à succès décide d'exhumer un passé familial douloureux. Sur les deux rives du Rhin,... Voir plus

De l'Allemagne qui lui a pris son père, Florent Vallin ne veut pas entendre parler. Mais après un passage obligé à Francfort pour son travail, où une brune incendiaire se trouve sur son chemin, le jeune éditeur à succès décide d'exhumer un passé familial douloureux. Sur les deux rives du Rhin, de Paris à Berlin, entre jeux de masque et secrets de coeur, il s'engouffre dans une époque sanglante où la bande à Baader et les anciens nazis avaient pignon sur rue. Quand l'Histoire rejoint l'histoire, Florent ne peut plus esquiver sa quête de la vérité - à la vie, à la mort.

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Avis (3)

  • "Les amants de Francfort" commence par des mondanités franco-américano-allemandes dans les sphères éditoriales en 2009 (Foire du Livre à Francfort). Nous sommes 60 ans après la 2e Guerre Mondiale, à la 3e génération de chaque côté (France et Allemagne). Or, quand j'ouvre ce livre, je pense à une...
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    "Les amants de Francfort" commence par des mondanités franco-américano-allemandes dans les sphères éditoriales en 2009 (Foire du Livre à Francfort). Nous sommes 60 ans après la 2e Guerre Mondiale, à la 3e génération de chaque côté (France et Allemagne). Or, quand j'ouvre ce livre, je pense à une histoire d'amour en milieu éditorial, ce qui n'est plus vraiment le cas passé les 50 premières pages.

    Le véritable thème du livre porte sur les conséquences de l'impunité de certains après la 2e Guerre Mondiale et ce, quel que soit leur bord politique (et toujours en poste pour certains, notamment l'empire Varta et BMW) ainsi que les conséquences familiales et individuelles transgénérationnelles.

    La complexité de l'histoire fictionnelle basée sur L Histoire est déroutante : RAF, Action Française, NPD, règlements de compte, STO volontaire ou de réquisition, anciens dignitaires nazis aux postes clés des entreprises allemandes, etc. Il vaut mieux connaitre tout cela en amont de cette lecture ou bien s'accrocher (ce qui est mon cas). Je me suis accrochée entre surprise et aberration.

    L'auteur se revendique de Berhnard Schlink dès la 1ère page : " La [chambre] 412 sonne comme du Schlink, l'envie d'y lire à haute voix après l'amour et que l'aimée ne soit pas irréprochable". Autant Schlink est fluide, clair et éclairant sur l'histoire de l'Allemagne ; autant Quint est obscur et plutôt journalistique. Si on n'est pas familiarisé avec tout ce que je cite au-dessus, il peut vite nous perdre. Certes, il fait peut-être une métaphore d'Hanna (Le Liseur) avec Léna '"Les amants de Francfort" pour mettre à jour un pan de l'histoire post nazie mais le lien n'est pas évident quand bien même il clame son adoration de Schlink tout au long du livre (ou son aversion ? cf. p. 43 car c'est un néonazi qui rêve de publier "Le Liseur").

    De plus, le style est parfois étrange et on aurait presque envie de sortir un stylo rouge (notamment sur la grammaire et la ponctuation). J'ai pensé à une traduction malencontreuse mais non : Michel Quint est français et il écrit en français.

    C'est un livre déroutant, mal aisé sur la forme mais avec un fond puissant et bien documenté, sans manichéisme.

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    • Ophelie GAUDIN le 29/01/2025 à 08h35

      Je n'ai peut-être pas commencé par le bon. Il n'est pas désagréable et le fonds est vraiment bon. Mais c'est la forme (pour moi). Je peux essayer "Effroyables jardins" mais je vais laisser un peu 'reposer' avant :)

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    • annie-france belaval le 27/01/2025 à 17h15

      c'est amusant, j'ai lu ce livre à sa sortie et je n'ai pas du tout le même ressenti ni les mêmes souvenirs; j'avais peut-être un a priori favorable car Michel Quint était un ami dont je lisais tous les livres avant qu'il ne quitte les Hauts de France.De plus, je revenais de la Foire aux livres de Francfort (impressionnante)
      Quint a en effet un style particulier; il a commencé par des romans policiers puis est venu aux romans. Il n'accepte aucune critique sous prétexte qu'i est l'auteur et fait ce qu'il veut. Son grand succès est "Effroyables jardins" porté à l'écran.

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  • « Baiser dans un hôtel de Francfort au moment de la Foire du livre, s’y faire assassiner, c’est encore de la littérature, ne t’en déplaise… »

    Voilà, nous sommes au cœur du sujet ! La Grand’messe, la Buchnesse de Francfort. Mais est-ce de la littérature ou du commerce, de l’authentique ou du...
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    « Baiser dans un hôtel de Francfort au moment de la Foire du livre, s’y faire assassiner, c’est encore de la littérature, ne t’en déplaise… »

    Voilà, nous sommes au cœur du sujet ! La Grand’messe, la Buchnesse de Francfort. Mais est-ce de la littérature ou du commerce, de l’authentique ou du m’as-tu vu ?

    Florent, jeune éditeur français indépendant y vient pour la première fois. Pour des raisons familiales il n’est jamais allé en Allemagne où sont père s’est fait tuer dans des circonstances apparemment politiques (nous sommes en pleine période de la Bande à Bader). Il aimerait que ce passage à Francfort lui donne la clé de sa mort. Il loge dans l’hôtel où il faut être vu, rencontre les personnes qu’il faut. Sa rencontre fortuite ? (im)prévue avec Lena une belle brune émoustillante, peu farouche, directrice de la branche littérature étrangère d’une grande maison d’édition va tout chambouler.

    Des personnages semblent le diriger comme ce Fitz, grand ordonnateur, voulant se donner un rôle à la Méphisto, Sandor, mythomane ?

    Il ne faudrait tout de même pas oublier qu’un crime a été commis dans cet hôtel ! Pourtant, ce n’est pas le principal du bouquin. Michel Quint décrit avec brio, cynisme cette diaspora « littéraire », l’atmosphère de cette grand’messe du livre. Dès le début, il nous donne, dans le désordre, les pièces du puzzle qu’elles soient nauséabondes, sulfureuses, politiques, historiques. Petit à petit, tout s’imbrique et la fin, qui ne se laisse deviner que dans les dernières pages est surprenante.

    Un livre qui allie folie sensuelle, bribes d’une histoire pas si lointaine où il est question de S.T.O., d’anciens nazis, de la bande à Bader. Un roman tortueux, sur fond de recherche paternelle, sur fond historique tourmenté, qui parle d’un monde de l’édition plus bling-bling que littéraire. Un bon Michel Quint avec son humour, son second degré. Oui je sais et je le répète, je suis totalement partiale et j’assume !

    Un bon point pour la couverture marrante avec le couple avec sa tronche (de cake) de livre

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  • Ce livre m'avait beaucoup plu; il donnait bien l'ambiance de la foire aux livres de Francfort où je venais d'aller (il faut le faire une fois dans sa vie!) Une fois de plus, je me suis laissée emporter par l'histoire et n'ai absolument pas deviné la fin!

    Ce livre m'avait beaucoup plu; il donnait bien l'ambiance de la foire aux livres de Francfort où je venais d'aller (il faut le faire une fois dans sa vie!) Une fois de plus, je me suis laissée emporter par l'histoire et n'ai absolument pas deviné la fin!

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