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Merci Calimero pour votre chronique. Voilà une histoire qui m’intrigue et ce roman sera dans ma PAL . Belles lectures. Prenez soin de vous
Elsa Préau est une retraitée ordinaire. Une vieille dame un peu trop seule qui observe ses voisins pour tromper l'ennui. Et qui, à force d'épier, se persuade que la famille d'à côté a des choses à cacher.
En plus de leurs deux enfants, rayonnants, un troisième apparaît parfois - triste, maigre, visiblement maltraité. Un enfant qui semble appeler à l'aide. Un enfant qui lui en rappelle un autre...
Aider ce petit garçon devient alors pour Elsa une véritable obsession.
Mais que faire, seule, face à la police et aux services sociaux qui lui affirment qu'il n'existe pas ?
" Du Marcel Aymé revu par Agatha Christie. "
Franz-Olivier Giesbert - Le Nouvel Observateur
" Avec des auteurs comme Sophie Loubière, Fred Vargas et Pierre Lemaitre, le polar français et en pleine ascension. "
Financial Times
Édition revue par l'auteur
Cet ouvrage a reçu quatre prix littéraires
Prix Lion Noir - 2012 ; Prix de la ville de Mauves-sur-Loire - 2012 ; Prix de la ville de Fléville - 2012 ; Prix des Ancres noires - 2013
Elsa Préau est retraitée, elle était institutrice, puis Directrice d'école primaire.
Elle a un fils, Martin, médecin qu'elle a élevé seule, son mari l'ayant quittée, et un petit fils : Bastien. Malgré tout, elle se sent bien seule et observe les jeux des enfants de ses voisins. L'un d'entre eux lui paraît malingre et triste, elle pressent de la maltraitance et le surnomme : « l'enfant aux cailloux ». Elle n'a de cesse de lui venir en aide et remue ciel et terre pour y arriver. Elle se heurte aux services sociaux et à la police qui décrètent que ce troisième enfant n'existe pas mais jamais elle ne baisse les bras.
J'ai déjà lu plusieurs fois Sophie Loubière et ses livres sont toujours étranges, je les apparente à des thrillers psychologiques. Cette fois, l'histoire sans aucun doute est étrange mais son héroïne Elsa aussi il est visible qu'elle manque d'équilibre mental, elle se rend d'ailleurs régulièrement chez son psychologue.
Des questions se posent jusqu'à la fin de l'ouvrage :
- Elsa aurait-elle des hallucinations ?
- L'enfant maltraité existe-t-il ou est-ce le fruit de son imagination ?
- Elle paraît vraiment un peu folle, l'est-elle vraiment ? ou paranoïaque, ou schizophrène ?
- Où est son petit-fils Bastien à qui elle s'adresse souvent mais qui n'apparaît jamais ?
-
C'est une affaire très bizarre ! La chute est inattendue ! le tout très bien ficelé.
J'ai beaucoup aimé ce livre, c'est mon préféré de cette auteure qui a une plume très agréable et fluide, elle sait balader ses lecteurs jusqu'au bout et ce avec beaucoup d'adresse.
Un livre que je recommande vivement.
Je ne saurai dire si j’ai eu un petit coup de cœur ou pas pour ce livre mais ce qui est sûr c’est qu’il m’a touchée.
Un livre dont j’ai un peu eu du mal à sortir une fois fini.
Je l’ai englouti sans voir défiler les pages. On se fait des idées sur certaines choses et quand on croyait tout savoir, vlan, l’auteure nous rajoute des révélations.
J’ai beaucoup aimé les derniers chapitres qui nous font voir les choses différemment une fois le livre fini.
Tout au long du livre, le personnage principal d’Elsa Préau, la vieille dame n’est pas très attachante. Elle perd un peu la boule, tue les chats errants et les passe à la machine à laver sous prétexte qu’ils sont équipés de je ne sais plus quelles puces électroniques… Certains passages font sourire. Toutefois, malgré tout elle fait peine. Elle n’est autre qu’une vieille femme seule. Ancienne directrice d’école élémentaire, elle a toujours pris son travail à cœur. Les enfants elle les aime et pourtant elle n’a pas su s’y prendre correctement avec son fils, parti rejoindre son père au Canada. Depuis, celui-ci est revenu auprès d’elle et bon an mal an il vient la voir régulièrement et s’occupe d’elle car il est médecin généraliste. Mais on voit bien que ça lui pèse énormément. Il en va de même pour son petit fils qui la délaisse aussi. C’est vrai qu’elle est assez pénible. Une part de nous comprend qu’on ne choisit pas sa famille qu’elle n’a pas su y faire avec lui lorsqu’il était plus jeune mais on le trouve d’autant plus admirable lors des révélations des derniers chapitres.
Elsa écrit des lettres à plein de personnes, le maire, Roselyne Bachelot… pour faire part de ses griefs.
Parce qu’elle est seule et qu’elle s’ennuie, elle se met à observer ses voisins et découvre que le dimanche seulement elle aperçoit dans leur jardin un enfant qui semble négligé, qui sort en clignant des yeux comme s’il n’avait pas vu la lumière depuis un moment et qui, au lieu de jouer avec son frère et sa sœur, reste tout le temps seul de son côté avec des cailloux.
Après renseignement elle découvre qu’il n’est pas scolarisé. Persuadée qu’il est maltraité, elle prévient les services sociaux et la police. Son signalement est pris très au sérieux mais malheureusement rien n’abouti à quoi que ce soit car la famille concernée n’a jamais eu 3 enfants. Seulement 2.
Elle va alors essayer de prouver son existence. Elle tient aussi des carnets précis de ses observations.
Cet enfant existe-t-il vraiment ou n’est-il que le fruit de l’imagination d’une pauvre femme solitaire dont l’esprit s’égare de plus en plus ?
L’auteure nous donne au début du livre un petite clé qui m’a fait comprendre assez vite quelque chose que je ne peux révéler bien sûr dans mon commentaire.
C’est à travers, entre autre, de ses carnets que nous seront dévoilées certaines choses que j’ai trouvées émouvantes et qui m’ont fait voir Elsa un peu différemment.
Une belle histoire émouvante.
En voilà un personnage troublant !! Je suis aide-soignante et croyez moi j'en ai vu des dames âgées démentes ... démentes ? Oui ! Mais folles ? Oh que non !!!
Cette Mme Préau -mamie Elsa- me laisse perplexe ... tantôt vieille dingue, tantôt mamie gâteaux ce livre ne cesse de vous faire douter sur l état mental de cette vieille dame ...
Est elle folle ou au contraire dotée d'un 6ème sens ?
J'ai beaucoup aimé le dénouement de l'histoire ainsi que la touche d'humour qu'utilise l'auteure pour décrire des scènes atroces ... l'humour noir est très bon ! Cependant, il n'y a pas beaucoup d'action ni de suspens jusqu'à la fin du livre ... je le conseille tout de même car il fait réfléchir !
C'est une vieille dame dans une vieille maison qui observe ses voisins.
Et puis son petit-fils lui manque. Pourquoi, on l'empêche de le voir, lui parler ?
Son fils s'occupe gentiment d'elle mais, si elle ne prend pas ses médicaments, elle ira en maison de retraite pour ne pas recommencer. Recommencer quoi ?
Bref, il y a plusieurs entrées dans ce livre : de la maltraitance, de la folie, de l'amour filial, des services sociaux qui n'écoutent pas, ...
Le style est rythmé, les chapitres courts et les personnages ambivalents. On aime bien cette vieille dame, puis pas du tout, puis on doute.
Les seuls bémols sont les 3/4 dernières pages qui, même si elles n'enlèvent rien au dénouement, me semblent superflues mai cela reste un bon thriller psychologique qui vous tient en haleine jusqu'au bout.
Elsa Préau est retraitée de l’Éducation Nationale, divorcée depuis longtemps, elle est revenue vivre en région parisienne dans la maison familiale après plusieurs années sur la Côte d’Azur, pour se rapprocher de son fils unique. Elsa n’a pas beaucoup d’occupations à part regarder la TV, jouer un peu de piano, aller à ses rendez-vous médicaux, faire ses courses, et écrire aux élus de tous poils pour leur donner son opinion sur tout. Comme elle s’ennuie un peu, elle regarde ce qui se passe dans le jardin de ses voisins et elle remarque un enfant malingre, qui sort quelques heures dans le jardin chaque dimanche, pour jouer avec des cailloux. Ses voisins ont deux enfants scolarisés, apparemment en bonne santé, alors qui est ce gamin maigre, pâle et taciturne ? Obsédée par cet enfant, Elsa est certaine qu’il est l’objet de maltraitance et qu’elle seule peut lui venir en aide. Elle voudrait bien en convaincre qui de droit, la police, les services sociaux, mais personne ne donne réellement foi à cette vieille dame. Il faut dire que cet enfant n’existe pas légalement, que personne ne l’a jamais vu et surtout qu’Elsa a par ailleurs une attitude étrange qui laisse peu de doute sur le fait qu’elle perd la tête.
« L’Enfant aux cailloux » est un roman-oignon. C’est l’impression que l’on a à force de dévorer l’un après l’autre les courts chapitres du livre. Au détour d’une phrase, d’un mot parfois, on a l’impression d’enlever une pelure, et on sent bien qu’au centre de l’oignon, il y a une vérité complexe, protéiforme et assez éloignée de l’idée que l’on se fait d’emblée du personnage d’Elsa. Il faut dire que pendant les 3/4 du roman, c’est elle la narratrice, on est dans sa tête, on voit avec ses yeux et on sent bien que quelque chose cloche chez elle. Elle commet des lapsus étranges, elle entend des bruits de souris alors qu’il n’y a rien, elle développe une haine irrationnelle des chats, elle refuse d’ouvrir les volets du deuxième étage pour que le grutier du chantier voisin ne l’espionne pas, en bref, elle semble présenter tous les signe d’une démence sénile. Alors ce gamin qu’elle ne voit que quelques heures par semaine, et que personne d’autre n’évoque jamais, pas même les deux autres jeunes enfants de la famille, il y a 9 chances sur 10 pour qu’il soit comme les souris, c’est-à-dire imaginaire, c’est-à-dire la métaphore d’autre chose. Plus le voile se déchire, plus la personnalité d’Elsa se fait jour, moins il y a de doute, cette femme est dérangée et peut-être même dangereuse pour ses voisins. Et puis le dernier quart rebat toutes les cartes et quand on découvre le cœur de l’oignon, on se rend compte que tout est tellement moins binaire, moins simpliste qu’on ne l’imaginait. Le roman de Sophie Loubière est diaboliquement efficace de ce point de vue, et rudement addictif aussi. Il ne se lit pas, il se dévore ! Et puis, mine de rien, ce roman noir est l’occasion d’évoquer, et de faire réfléchir sur des questions complexes comme la responsabilité pénale et l’abolition du discernement, ce sont des questions douloureuses, et pleines d’affect sur lesquelles le roman met le doigt et appuie avec une certaine force. Le style de Sophie Loubière, fluide, très accessible, non exempte d’humour malgré la lourdeur du sujet, est très agréable à lire. « L’enfant aux cailloux » se lit vite et avec un vrai plaisir, c’est un roman noir malin, jamais avare de surprise et même si le sujet abordé n’est pas nouveau (difficile de ne pas penser à « La Femme à la Fenêtre » par exemple), il n’est demeure pas moins efficace. Chaque lecteur se sentira concerné par cette femme percluse de solitude, cernée par la perte de ses facultés mentales et persuadée d’être le seul espoir d’un enfant en souffrance. « L’enfant aux cailloux », roman noir hautement recommandable, donne très envie de découvrir d’autres romans de Sophie Loubière, une auteure qui nous offre décidément bonnes surprises sur bonnes surprises !
J'ai découvert Sophie Loubière avec "Cinq cartes brûlées" que j'avais beaucoup apprécié, entre autres, parce qu'elle sortait des sentiers battus et des codes du roman policier.
J'ai voulu connaître un peu mieux cette auteure et j'ai jeté mon dévolu sur son premier roman, paru en 2011. On y suit Elsa de sa jeunesse en 1946 jusqu'en 2009 à l'âge de 71 ans. Ancienne institutrice puis directrice d'école, elle vit seule dans un pavillon d'où elle observe la famille d'à-côté; elle pense qu'un des trois enfants est maltraité; elle en avertit la police, les services sociaux, son fils, mais personne ne la croit car il n'y a pas trace de cet enfant. Jusqu'à ce qu'elle décide d'agir et là s'arrête mon résumé pour ne pas frustrer les prochains lecteurs/trices.
Elsa est une vieille dame qui s'ennuie, qui se plaint de ne pas voir assez souvent son fils médecin et son petit-fils, qui donne un avis tranché sur tout, qui se mêle de tout, très curieuse.
On pense qu'on va naviguer au sein d'une famille avec les problèmes habituels de relations tendues mais ce n'est qu'un prétexte pour installer au fur et à mesure, par petites touches, une atmosphère pesante, malsaine, pour induire le lecteur en erreur, le laisser s'enferrer dans des faux-semblants jusqu'à la fin inattendue, improbable.
A côté du suspense inhérent au roman policier, Sophie Loubière aborde des thèmes assez lourds comme la maltraitance, l'action des services sociaux et de la police, la solitude des personnes âgées.
Le portrait d'Elsa est sans concession, très réaliste, fouillé psychologiquement et ma réaction à son égard a été ambivalente entre agacement, mépris et compassion. Sophie Loubière se serait inspirée de sa propre mère ce qui rend le personnage d'Elsa si vrai, si proche.
Sophie Loubière est passée maître dans l'art de la manipulation, de la création d'une atmosphère pesante autour d'un personnage féminin, que ce soit dans ce roman ou dans "Cinq cartes brûlées" et c'est ce qui me la rend intéressante.
Merci Calimero pour votre chronique. Voilà une histoire qui m’intrigue et ce roman sera dans ma PAL . Belles lectures. Prenez soin de vous
C'est un très bon thriller, une lecture dynamique, un roman dont les chapitre ultra courts font qu'on tourne les pages très vite, une histoire émouvante, troublante mais qui m'a un peu déçue quand même.
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On suit Elsa Préau, une directrice d'école à la retraite dont la personnalité est assez troublante. J'ai aimé la trouver loufoque et bizarre, cette mamie qui espionne ses voisins à la jumelle, qui écrit des lettres aux institutions pour exprimer son avis sur différents sujets et qui, pendant tout le récit, sème le trouble dans l'esprit du lecteur. C'est un personnage extrêmement travaillé qui intrigue et perturbe.
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L'histoire est prenante, je me suis laissée porter et j'ai dévoré ce roman en 24 heures mais j'avais compris trop de choses trop tôt pour être surprise par les révélations de fin de lecture. Certaines révélations ont effectivement été inattendues mais le dénouement était celui que j'attendais. Seulement c'est aussi la cause de ma pointe de déception... c'est le dénouement que j'attendais et qui ne m'a donc pas scotchée comme j'aime l'être.
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Cela reste un thriller bien construit, plaisant à lire, traitant de thèmes intéressants et de façon originale que j'ai aimé lire mais dont j'attendais beaucoup plus après avoir lu tous les avis dithyrambiques à son sujet. L'éternel problème des attentes qu'on place dans une lecture !!!
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Je relirai cette auteure parce que j'ai aimé sa plume mais pour une première découverte c'est assez mitigée que je ressors de ma lecture.
J'ai adoré la subtilité de ce roman,
Son héroïne Elsa Préau, institutrice à la retraite est détestable par bien des aspects mais on ne peut s’empêcher d'avoir de l'empathie pour elle.
Ce roman parle de la difficulté des relations filiales, de la folie, on est sur le fil et on sent que tout peut (et va) basculer.
J'apprécie beaucoup ce style de polar sans surenchère de violence, ni de sang mais tout en finesse.
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Merci pour votre petit mot et bien sûr, je serais ravie de découvrir vos impressions quand vous l'aurez lu. A très bientôt.