"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
En voyage, je vis, je respire, je cherche l'aventure. Je rencontre des êtres qui savent tenir une conversation, je croise quelques ennuis, je cueille une vision, je pousse une porte, je me sors d'un pas désagréable. Je traverse une forêt, je parle à un homme que je ne connais pas et lui confie davantage de choses que s'il était mon frère, parce que je suis sûr de ne pas le revoir.
L'énergie vagabonde, c'est la traversée de l'éphémère, perpétuellement renouvelé.L'énergie vagabonde consiste à faire moisson d'idées dans les collines inspirées. Un jour, les notes deviennent un livre. Aujourd'hui, ces livres sont rassemblés dans ce recueil.
Il contient les récits de mes voyages à pied, à cheval, à bicyclette, dans les piémonts du Caucase, les steppes de l'Asie centrale, les taïgas de Sibérie, les plaines de Mongolie et de Russie, et sur le plateau du Tibet. Cette géographie a aimanté mon corps. Là-bas, les ciels aspirent le regard, les horizons reculent : on n'a pas de scrupules à tirer des bords en pareils parages ! Je joins à ces textes le souvenir de mes virées à moto sur les routes du Nouveau et de l'Ancien Monde, de mes bivouacs et de mes ascensions. À ces récits de promenades plus ou moins contrôlées, j'ai ajouté des reportages en des contrées lointaines où les hommes vivent des existences plus dangereuses que la mienne ainsi que certaines pages de mes journaux, tenus dans l'espoir de donner un ordre à ces agitations.
Je crois aux vertus de la tangente et de l'échappée.
Puisse l'énergie vagabonde ne jamais se tarir !
Sylvain Tesson.
J'ai lu beaucoup de récits de voyages de Sylvain Tesson qui figurent dans ce recueil de la collection "Bouquins". Néanmoins, j'y ai fait des découvertes avec notamment ce fabuleux récit que je ne connaissais pas "La chevauchée des steppes", 3000 kilomètres à cheval à travers le Turkestan occidental en compagnie de Priscilla Telmon. Une aventure incroyable à dos de cheval à raison d'une trentaine de kilomètres par jour, dans une région dévastée par les décisions politiques de l'ex Union soviétique, où les peuples sont laissés à l'abandon. Peuples qui n'oublient jamais les règles de l'hospitalité.
Ce récit est aussi une formidable ode à la relation entre l'homme et sa monture le cheval. Le texte est d'ailleurs en partie dédié à ces 3 compagnons: Ouroz, Boris et Bucéphale.
ET puis, il y a les fameux aphorismes. Il y a du Jules Renard chez Sylvain Tesson.
Enfin, "Puisse l'énergie vagabonde ne jamais se tarir ! ".
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