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Mal aimée par une mère avare et dure, sa fille unique, à la mort de celle-ci, hérite d'un canapé-lit remarquablement laid. Elle charge ses deux fils et sa belle-fille de transporter la relique depuis la banlieue parisienne jusque dans la maison familiale d'Auvergne. Durant cette traversée de la France en camionnette, les trois convoyeurs échangent des souvenirs où d'autres objets, tout aussi dérisoires et encombrants que le canapé, occupent une place déterminante. À travers l'histoire du canapé et de ces objets, c'est toute l'histoire de la famille qui est racontée, mais aussi celle de la relation forte et conflictuelle entre les deux frères. Un récit hilarant, parfois féroce dans la description des névroses familiales, plein de tendresse bourrue, de hargne réjouissante, d'érudition goguenarde.
Je découvre l'auteur avec ce titre, et pourtant, il a déjà écrit nombres de romans auparavant.
J'ai aimé l'humour du narrateur-auteur, le regard critique qu'il porte sur sa famille.
J'ai aimé les synonymes du verbe répondre, certains m'ont fait sourire.
En refermant ce livre, je me suis demandé si le narrateur-auteur faisait autre chose que voyager....
L'image que je retiendrai :
Celle du parfum chimique de toilettes au jasmin.
Lors du décès de sa propre mère, la mère de Pierre Jourde, qui a eu toute sa vie une relation exécrable avec cette femme égoïste, décide de ne conserver de cet héritage encombrant qu’un antique et inconfortable canapé-lit. Elle demande à ses deux fils de le transporter dans la maison de famille en auvergne. Ce souvenir d’une relation conflictuelle trouvera sa place dans cette maison où s’entassent déjà aux yeux de ses fils maints objets inutiles.
C’est donc le prétexte pour les deux frères et la belle-sœur à se retrouver coincés pendant un long trajet dans une camionnette de location, et surtout le prétexte à égrener des souvenirs. Souvenirs en particulier de la relation apparemment assez compliquée entre les deux frères. Et l’auteur de les égrener page après page ces souvenirs, de voyages – l’Inde, un coiffeur grec rencontré dans les rues de Londres – de chutes, de maladies, d’ennuis gastriques, de conflits familiaux ou professionnels, avec entre autre une scène où apparait Christine Angot perdue dans quelques salon littéraire de province.
Est-ce là une thérapie familiale sur fond de canapé ? Il semble qu’avec Pierre Jourde, le décès d’un proche soit un excellent déclencheur pour une introspection intime à partager avec le lecteur. Ce roman est me semble-t-il écrit au décès de sa mère. Son roman précédent était empreint de tristesse, celui-ci se veut franchement désopilant. Winter is Coming était un roman difficile, tellement intime, tellement tragique en un sens. J’imagine qu’il n’est pas aisé de se remettre à l’écriture à la suite de ce deuil, alors pourquoi cet autre livre sur la famille ?
chronique complète en ligne sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2019/02/28/le-voyage-du-canape-lit-pierre-jourde/
Sauver les meubles
Après la mort de sa grand-mère pas si maternelle, l'auteur accepte par devoir filial de déménager dans la maison d'Auvergne le salon de Mémé, vieux et encombrant à souhait. Le voilà donc parti, avec son frère et sa belle-sœur, pour un weekend plein de souvenirs. Pour meubler le silence, Pierre Jourde raconte la "malédiction des objets" qui poursuit sa famille depuis toujours. Les titres des chapitres évoquent les sketchs des Monty Python et de Mr Bean. Loufoques et burlesques. Les frères se chicanent dans un délire verbal digne des Frères ennemis. L'auteur s'amuse à égarer son lecteur dans des anecdotes de voyages lointains qui tournent mal, à étaler sa culture ostensiblement et à multiplier les calembours. On y découvre aussi qu'il pratique le free-fight, un avertissement sans doute pour les voisins sans-gêne, les vendeurs de cocas frelatés et les critiques acerbes. Le monstrueux canapé défiera jusqu'au bout ses valeureux convoyeurs. Dans un style percutant, d'une drôlerie irrésistible, l'auteur transforme du futile en littérature, c'est du grand art…
Pierre Jourde, son frère et sa belle-sœur font un voyage de la banlieue parisienne jusqu'en Auvergne pour transporter un canapé-lit de la maison de leur grand-mère maternelle récemment décédée jusqu'à une maison appartenant à leur mère.
Le long des routes nationales l'auteur va aller de digressions sur les lieux traversés à une accumulation de souvenirs familiaux, d'anecdotes sur son frère et sur lui-même qu'il raconte à sa belle sœur Martine en passant par des échanges sur le monde actuel.
J'avoue que je me suis très vite ennuyée dans ce voyage interminable, Pierre Jourde enchaîne anecdotes et digressions à n'en plus finir, les frasques du frère de l'auteur quand il était jeune ne m'ont absolument pas intéressée. Il y a certes de l'humour, des bons mots, une bonne dose d'autodérision, quelques passages savoureux mais tellement de lourdeurs et de longueurs dans ce texte que j'ai peiné à y trouver un quelconque intérêt.
Beaucoup de dérision pour aborder le sujet autour de la famille .Suite au décès de sa grand-mère, il faut ramener le canapé lit dans la maison familiale d’Auvergne, le voyage en camionnette est l’occasion de revivre des moments de famille forts,et mettant en lumière certains conflits entre les frères, des anecdotes fortes, permettront de sourire au-delà d’une tendresse rude, tranchante et attachante.
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