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Défier Jules Verne et son Phileas Fogg ? C'est l'ambitieux projet de Nellie Bly et de son journal, le New York World. C'est en femme, en journaliste et en solitaire qu'elle entame cette traversée en novembre 1889, chargée d'un unique sac à main. Une première. Et en 72 jours, elle boucle cette expédition, qui est autant une ode à l'audace et à la détermination qu'une lutte pour l'émancipation des femmes.
Elizabeth Jane Cochrane, dite Nellie Bly (1864-1922), est une figure légendaire de la presse américaine. Pionnière intrépide du reportage clandestin, elle a fait de l'infiltration sa marque de fabrique.
Lecture rafraichissante et moderne !
le récit atypique d'une journaliste Nellie Blye, pionnière du journalisme d'infiltration qui en 1890 va boucler le tour du monde de Phileas Fogg en 72 jours Vs 80 jours pour ce dernier. Et le tout armé de son seul sac à main !
Je me suis targuée en Chine, il y a déjà quelques années de cela de partir en we prolongé avec ce seul petit sac Kipling en photo.
Mais j'étais vraiment une petite joueuse comparée à Nelly Bly. Au 19ème siècle, partir faire un tel voyage, certes en accéléré, pour une femme avec aussi peu d'équipements, cela force l'admiration. On appréciera sa plume acérée, son esprit d'aventure et toutes les réflexions au gré des escales qui préfigurent déjà les écueils du tourisme de masse et autres arnaques, les précautions à prendre en tant que femme sur les routes, finalement rien ne change si ce n'est les accessoires et l'époque.
Cela donne aussi des idées de logistique dépouillée pour les prochains voyages. Il y a un sentiment de liberté à s'affranchir ainsi de nombreux accessoires superflus ou dont on s'aperçoit justement de leur inutilité trop tard tel que son enclume de voyage en pleine balade dans la prairie.
Nellie Bly est une femme déterminée. En 1889, elle parvient à convaincre le journal New York World de lui financer un reportage. Elle propose de battre le record établit par Phileas Fogg dans "Le tour du monde en 80 jours" de Jules Verne. Elle part seule, non accompagnée par un homme, chargée uniquement de son sac à main. C'est son carnet de bord que les @ed_sous_sol nous offre. Un véritable petit bijou très révélateur de l'état d'esprit de son époque (un zeste - appuyé - de colonialisme et un reportage détaillé sur le tourisme d'une aristocratie aisée). Ce feuilleton journalistique dévoile les ressentis et les jugements d'une américaine supérieure émancipée qui jette un œil sur le monde à toute vitesse. Une curiosité rafraîchissante.
Nellie Bly soutenue par son journal se met au défi de faire le tour du monde en moins 80 jours. Nous suivons son voyage étapes par étapes.
Dans un style très journalistique, Nellie Bly nous raconte son voyage pour ne pas dire sa couse autour du monde avec les moyens du bord de l'époque : le bateau, le train ou la voiture. C'est plutôt dépaysant mais très factuel, je n'ai commencé à m'attacher à ce personnage et à ses aventures que lorsqu'elle aborde l'Asie, car c'est seulement à ce moment là qu'elle commence à prendre du plaisir de ses découvertes.
Un livre d'un autre temps, bien écrit et qui mériterait un bon film.
Ce sont la couverture et le titre qui m’ont interpellée.
Et j’ai eu raison de faire confiance à mon nez…
J’avoue que je ne connaissais pas du tout Nelly Bly et lorsque je suis allée me renseigner sur elle (Wikipedia mon amour), je me suis dit que le hasard avait bien fait de la mettre sur mon chemin.
Une journaliste aventurière qui veut battre le record de Philéas Fogg, célèbre personnage de Jules Verne, reine de l’infiltration de surcroît. Il n’en fallait pas plus pour que j’apprécie le personnage que l’on pourrait croire tout droit sorti d’un roman !
« Il faut toujours croire en la réussite de son entreprise. »
Une femme habitée, déterminée, libre, drôle, qui a le sens de la répartie et qui n’a pas froid aux yeux…
Une seule robe (qu’elle porte) et un sac à mains en guise de bagage…
Des bateaux, des trains…
Sans jamais s’éloigner de son but, elle prend le temps d’observer, de visiter, de parler avec les locaux, de décrire ce qu’elle voit partout où elle passe (Southampton, Paris, Brindisi, Port Saïd, Aden, Colombo, Singapour, Hong Kong, Chine, Japon…)
« Si j’échoue, je ne remettrai jamais plus les pieds à New York (…).
Je préfèrerais encore arriver morte mais victorieuse
que vivante et en retard. »
Et nous nous prenons au jeu de manière irrésistible.
Le lecteur la suit pas à pas, bravant les tempêtes, les retards… avec elle.
Le 30 novembre 1889, le New York World (j’ai beaucoup apprécié l’insertion dans le récit de leurs brèves/articles parus au sujet du périple) résumera très bien à l’époque ce que j’ai ressenti en la lisant en 2017 :
« Elle fait voler en éclats le romantisme
en rendant la réalité plus désirable que nos rêves. »
Ma chronique sur https://arthemiss.com/le-tour-du-monde-en-72-jours-de-nelly-bly/
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