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" II y a une forme de légèreté et de grâce dans le simple fait d'exister, au-delà des occupations, au-delà des sentiments forts, au-delà des engagements, et c'est de cela que j'ai voulu rendre compte.
De ce petit plus qui nous est donné à tous : le sel de la vie". Dans cette méditation tout en intimité et en sensualité, l'anthropologue Françoise Héritier traque ces choses agréables auxquelles notre être profond aspire, ces images et ces émotions, ces moments empreints de souvenirs qui font le goût de notre existence, qui la rendent plus riche, plus intéressante que ce que nous croyons souvent et dont rien, jamais, ne pourra être enlevé à chacun.
« Le Sel de la vie » de Françoise Héritier est un inventaire à la Prévert, juste, personnel, drôle, émouvant et tellement plus que ça…
Je me suis lancée :
… avoir à mes côtés un homme formidable, prendre tellement de plaisir à lire, encore et toujours, et depuis très longtemps, serrer très fort dans ses bras ses fils de 16 ans pas vus depuis dix mois, avoir toujours un agenda papier, admirer la nature, ses fleurs, ses couleurs, marcher pendant des heures, avoir une mammographie normale, craquer devant le sourire d’un bébé, lire le mot scorsonère et se retrouver en enfance, dessiner quand on en a envie même si ce n’est pas toujours réussi, reconnaître sa valeur et savoir recevoir les compliments, ne pas savoir jeter, rigoler avec des amis autour d’un verre, lire « Le Sel de la vie » et être très inspirée…
Une lettre écrite à un ami, un monologue qui détaille sur 80 pages une longue liste de ces menus plaisirs, ces émotions, ces images, ces moments fugitifs de grâce qui superposés les uns aux autres construisent notre personnalité. Dans l’esprit de “La première gorgée de bière et autre plaisirs minuscules” de P. Delerm, mais d’une façon différente puisque Delerm explique, décortique longuement ses plaisirs minuscules, alors qu'ici il s’agit seulement d’une énumération sans justification ni explication, par association d’idées qui lui sont personnelles mais qui peuvent résonner et faire sens en chacun de nous ...En quelque sorte une belle méditation sur ces petits riens qui font le sel de la vie...A lire sans modération, à grappiller un peu, beaucoup, passionnément...
Voilà un tout petit livre, de moins de 90 pages, un peu étrange. On pense qu’on va le lire vite mais pour ma part, j’ai du faire durer un peu sous peine d’overdose. Je m’explique : ici, il n’y a pas d’histoire, pas d’intrigue, on n’est dans un catalogue. Parce qu’elle a reçu une carte postale d’un ami en vacances qui lui disais qu’il avait l’impression, lui l’homme très important professionnellement et très occupé, de « voler » une semaine de congés , Françoise Héritier lui répond, au travers de ces 90 pages, qu’on ne vole jamais rien à qui que ce soit quand il s’agit de sa propre vie et de son propre temps. Et la voilà à faire la liste de tout ce qui rend la vie plus belle, plus douloureuse, plus piquante, plus douce, plus amère, bref : ce qui lui donne du gout ! Ca part un peu dans tous les sens, c’est une accumulation de petits moments, de souvenirs d’enfance, de souvenirs plus récents, de joies minuscules, de tristesses profondes ou fugaces. Même si on ne se reconnait pas dans tout, on se rend compte à la lecture de son inventaire que nous avons tous, peu ou prou, les mêmes sensations, les mêmes sentiments, les mêmes chagrins, quel que soit notre âge, nos origines, nos religions, nos centre d’intérêts ou de désintérêt. Cette accumulation peut donner un peu le tournis, et je déconseille de lire les 90 pages en une seule fois. Un nombre de virgules étourdissant et un nombre de points ridiculement faible, Françoise Héritier signe là une sorte d’ode à la vie de tous les jours, sous une forme un peu déroutante et surprenante mais qui fonctionne dans le sens où elle donne sa lecture, mine de rien, nous fait du bien!
Voici un petit bouquin qui se lit comme on laisserait fondre un bonbon acidulé sur sa langue... Voici un petit bouquin qui se lit d'une traite, avec plaisir et qui vous laisse par moment échapper un sourire. L'auteur y dresse, dans une énumération sans lien, toutes ces petites choses qui font "le sel de la vie" et constituent la trame de notre existence, tous ces petits bonheurs que l'on cueille au hasard de nos pérégrinations, ces petits riens, ces petits souvenirs heureux ou moins heureux qui ont rempli votre vie et ont compté pour vous, enfin, pour elle en l'occurence, mais en ce qui me concerne, je me suis retrouvée dans nombre de ses souvenirs, j'ai souri à l'évocation de choses que j'ai moi-mêmes vécues, de souvenirs qui furent miens, je me suis reconnue dans certains lieux, certaines expressions, certaines sensations... J'ai compris ce qu'elle avait ressenti en évoquant des souvenirs d'Afrique ou de Bretagne et ce petit bouquin a créé une parenthèse, une bulle autour de moi, tout au long de sa lecture. C'est une vraie guimauve, une madeleine de Proust !
Méditation intime sur les petits bonheurs du quotidien. A lire et relire quand on n'a pas trop de goût à rien.
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