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"Le chauffeur ralentit pour mieux écouter. Le bruit sourd et saccadé des pales était maintenant très net. Le chauffeur accéléra, mais le bruit se rapprocha presque instantanément. Le guide baissa la vitre et passa la tête à l'extérieur. À trente mètres au-dessus d'eux, un hélicoptère militaire les suivait.
- C'est l'armée malienne, lança le guide avec un juron. Arrête tout de suite.
Les forces spéciales maliennes avaient violé la frontière, probablement à la poursuite d'autres rebelles. Aïssa descendit en hâte du 4×4, s'en éloigna de vingt mètres en courant et commença à faire des signes à l'hélico. En même temps, il cria aux Français :
- Sortez vite ! Faut qu'ils voient que vous êtes des touristes.
(page 10, lignes 4 à 12) Elle compte les heures, les jours. Elle sait que les deux jours qu'elle vient de passer ne sont rien par rapport à ce qu'il lui reste. Combien ? Trois mois, six mois, un an, deux ans ? Aura-t-elle la force de tenir jusqu'au bout ?
Troisième jour de captivité. Sa montre, qu'on lui a miraculeusement laissée, indique qu'on est le 18 février, 6 h 10 du matin. Il fait sombre. Elle a passé une nouvelle nuit blanche. Encore une. Elle s'est enrhumée. Elle n'a rien pour se moucher, alors elle souffle par terre en se bouchant une narine et s'essuie avec sa manche. Ce geste la renvoie à l'état primitif. Elle pense au luxe dans lequel elle vivait. Si ses amis la voyaient !
(page 135, lignes 20 à 26)"
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