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En passant l'aspirateur devant le corps sans vie de la galeriste berlinoise Sabine Müller, Meiyu ne réagit pas. Elle pense qu'il s'agit d'une oeuvre d'art de plus, une sculpture réaliste à l'image de son employeuse.
Meiyu est la nounou du fils adoptif de Sabine. Les enquêteurs s'intéressent vite à cette Chinoise mystérieuse...
Ils ne soupçonnent pas encore que la clef du crime se cache dans les bols remplis de scorpions morts du marché de Canton, ou dans le discret signe de tête qui s'adjuge une peinture chinoise à Londres. Que pour élucider ce meurtre il faut souffler sur la surface poussiéreuse d'un récipient volé dans les souterrains de la Cité Interdite, et tendre l'oreille aux murmures de deux amants qui s'étreignent sous un portrait géant de Mao Zédong.
Les intrigues silencieuses de la Chine impériale étaient jadis ponctuées de parures de jade et d'idéogrammes tracés par des eunuques avides de pouvoir. Un siècle plus tard, Le rire de Pékin trace la fresque d'une Chine conquérante et bruyante dont l'artiste est désormais l'empereur incontestable, la femme la rebelle inattendue, et l'enfant l'ultime monnaie d'échange.
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