"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Assurer à quelques romanciers la même liberté dont ils avaient eux-mêmes bénéficié, leur épargner les «besognes de fonctionnaires» ou les «basses oeuvres du journalisme», tel est le but que visaient Edmond et Jules de Goncourt par la création d'une «Société littéraire» portant leur nom. La vente de leurs collections devait assurer à chacun des dix membres une rente annuelle de 6 000 francs or; un prix de 5 000 francs or était destiné au meilleur volume de prose publié dans l'année. Des perspectives attisant de nombreuses convoitises. Mais les dévaluations successives ont réduit très tôt à néant les montants des rentes et du prix. C'est désormais grâce à sa notoriété que le prix Goncourt génère des tirages très importants et assure ainsi aux lauréats la liberté que voulaient leur procurer les frères Goncourt. Un retournement spectaculaire, raconté par Robert Kopp dans ce livre qui fait défiler, à travers l'histoire de l'académie et du prix, toute la vie littéraire française de la Belle Époque à aujourd'hui.
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