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Quelque part dans les Alpes italiennes, un chamois domine sa harde depuis des années. D'une taille et d'une puissance exceptionnelles, l'animal pressent pourtant que sa dernière saison en tant que roi est arrivée, sa suprématie est désormais menacée par les plus jeunes. En face de lui, un braconnier revenu vivre en haute montagne, ses espoirs en la Révolution déçus, sait lui aussi que le temps joue contre lui. À soixante ans passés, sa dernière ambition de chasseur sera d'abattre le seul animal qui lui ait toujours échappé malgré son extrême agilité d'alpiniste, ce chamois à l'allure majestueuse. Et puis, face à ces deux forces, il y a la délicatesse tragique d'une paire d'ailes, cette «plume ajoutée au poids des ans». Le poids du papillon, récit insolite d'un duel entre l'homme et l'animal, nous offre une épure poétique d'une très grande beauté. Erri De Luca condense ici sa vision de l'homme et de la nature, nous parle de la montagne, de la solitude et du désir pour affirmer plus que jamais son talent de conteur, hors du temps et indifférent à toutes les modes littéraires.
Un roi et un homme se jaugent depuis des années. Le premier est un chamois hors norme, orphelin jeune qui a rapidement eu le dessus sur ses congénères. Le second est un braconnier alpiniste « hors pair » et accessoirement celui qui a tué la mère du roi.
Durant des années, l’homme a chassé le roi, en vain. Le chamois, doué d’un excellent odorat et d’un sixième sens, le sent venir et l’a toujours évité. Les deux s’épient, se cherchent, se jaugent.
De façon simultanée, les deux sentent venir la fin. Ils auront vécu seuls avec la nature comme seule amie. A l’humilité de l’un répondra la fierté de l’autre.
Ce roman, ou plutôt cette nouvelle, est un vrai dépaysement à la fois sensitif et olfactif. C’est aussi un concentré de mots, tous choisis avec soin pour dire la beauté des paysages, les senteurs des mélèzes et des sapins et la légèreté des papillons qui viennent virevolter sur les bois du chamois ou le fusil du chasseur.
D’abord dubitative quant à cette histoire mêlant les destins d’un chamois et d’un chasseur, Erri De Luca nous touche encore une fois par sa plume poétique, douce et pleine d’émotions.
Avant de me lancer dans un de ses textes plus important, j'ai voulu découvrir Erri de Luca avec ce petit ...roman ? ...conte...? nouvelle ? Difficile de qualifier ce texte.
L'histoire de cette ultime combat entre 2 personnages m'a plu, mais sans plus. Pour nous narrer l'affrontement entre le vieux chamois et le vieux braconnier, l'auteur emploie un style que j'ai trouvé trop sec pour moi, sec comme les pierres des alpes italiennes. J'aurai aimé plus de lyrisme pour une ode à la nature.
Dans la somptueuse nature des Alpes italiennes, un vieux révolutionnaire démissionnaire converti en braconnier solitaire a décidé de terminer sa lutte en pleine nature. Face à lui, un chamois, seul réchappé d’une famille décimée dès son plus jeune âge par un chasseur… Au sein de la harde, il était le Roi des chamois.
Au crépuscule de leur vie, l’un et l’autre, êtres dominants sur des années, ne partiront pas sans avoir accompli leur ultime défi… « C’était une bonne fin pour les solitaires, une fin de bougie ».
Ce conte, méditation sur la solitude, sur la vieillesse, ode à la nature ou réflexion philosophique selon l’interprétation que l’on veut retenir, n’oppose pas un contexte parfois violent à la sensibilité de la poésie. Par des mots simples, un style presque dépouillé, Erri De Lucca (saluons la traduction de Danièle Valin ) laisse son lecteur dans un état contemplatif .
« Le poids du papillon » est suivi de « Visite à un arbre », un pin des Alpes, qui tient conversation avec l’homme. Seulement quelques pages, raffinées. Le tout est une petite œuvre d’art.
De celui-ci, court roman d’une soixantaine de pages, qui raconte l’affrontement d’un braconnier et d’un chamois, je vous dirai seulement que c’est un moment de poésie pure, un moment de grâce d’une beauté extraordinaire avec derrière le conte, une réflexion sur l’homme, l’animal et la nature. Le poids du papillon est suivi d’une nouvelle que j’ai complètement oubliée, tant j’étais sous le charme du premier texte. Moi qui relis rarement, je crois que celui-ci, je le relirai...
Quelque part dans les Alpes italiennes, un chamois domine sa harde depuis des années. D’une taille et d’une puissance exceptionnelles, l’animal pressent pourtant que sa dernière saison en tant que roi est arrivée, sa suprématie est désormais menacée par les plus jeunes. En face de lui, un braconnier revenu vivre en haute montagne, ses espoirs en la Révolution déçus, sait lui aussi que le temps joue contre lui. À soixante ans passés, sa dernière ambition de chasseur sera d’abattre le seul animal qui lui ait toujours échappé malgré son extrême agilité d’alpiniste, ce chamois à l’allure majestueuse. Et puis, face à ces deux forces, il y a la délicatesse tragique d’une paire d’ailes, cette « plume ajoutée au poids des ans ». Le poids du papillon, récit insolite d’un duel entre l’homme et l’animal, nous offre une épure poétique d’une très grande beauté. Erri De Luca condense ici sa vision de l’homme et de la nature, nous parle de la montagne, de la solitude et du désir pour affirmer plus que jamais son talent de conteur, hors du temps et indifférent à toutes les modes littéraires.(présentation de l’éditeur)
J'ai découvert la plume de Erri DE LUCA récemment avec "Le jour avant le bonheur" et je replonge déjà avec "Le poids du papillon" cette fois.
Un tout petit roman de 81 pages pour changer des 593 pages de "Carthage" de Joyce Carol OATES, tout en légèreté à l'image du titre...
Je vous livre quelques citations pour vous mettre dans l'ambiance :
"Sa mère avait été abattue par un chasseur. Dans ses narines de petit animal se grava l'odeur de l'homme et de la poudre à fusil. [...] Resté seul, il grandit sans frein ni compagnie. Quand il fut prêt, il partit à la rencontre de la première harde, défia le mâle dominant et fut vainqueur. Il devint roi en un jour et en duel." P. 11
"L'homme en avait tué plus de trois cents. [...] L'homme avait déjà un certain âge, une grande partie de sa vie à monter braconner en montagne." P. 18/19
Vous l'aurez compris, ce roman relate le duel qui va opposer 2 maîtres, chacun dans son registre, le roi des chamois et le braconnier le plus redouté des Alpes Italiennes.
Ce roman est un condensé de poésie. La nature et les animaux y sont magnifiquement décrits. Les hommes, quant à eux, passent pour des ingrats, ceux par qui l'équilibre naturel devient si fragile.
"Avec les hommes, le pire était de nouveau possible." P. 47
J'ai beaucoup aimé la manière d'Erri DE LUCA d'aborder la vieillesse, tout en finesse...
"Vieillir et ne pas presser le pas [...] Les vieux doivent rallonger les temps de travail, alors que les journées raccourcissent en même temps que leurs forces." P. 47
Assurément un très beau roman !
Je n'ai pas du tout accroché à ce livre.
L'histoire elle même m'a semblé sans intérêt. Mais surtout je n'ai pas apprécié l'écriture, avec deux narrateurs, un homme et un chamois, passant d'un paragraphe à un autre d'un narrateur à l'autre, sans qu'on ne comprenne clairement et directement qui de l'homme ou du chamois est en train de narrer l'histoire...
beaucoup de poésie dans ce livre
Erri de Lucca a ce talent de faire surgir le mystère et la poésie de son regard, oú qu'il se pose. Il nous propose ici un court roman au grand air des sommets alpins, dernier combat entre un chasseur ermite et "le roi des chamois", un animal d'exception, humanisé ici avec intelligence. Tous les deux sur le déclin... c'est dans l'ordre des choses... Il faut se laisser pénétrer lentement par cette écriture, pour en sentir la force et la sensualité, c'est peut-être plus facile pour moi, posé en plein milieu du parc naturel de Chartreuse...
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