Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
La Japonaise Aki Shimazaki a construit avec "Le Poids des secrets" une oeuvre-puzzle étonnante, au coeur de laquelle ses personnages se débattent pour retrouver la vérité, la liberté et la dignité. Coffret contenant les cinq volumes du "Poids des secrets" : "Tsubaki", "Hamaguri", "Tsubame", "Wasurenagusa", "Hotaru".
La pentalogie « Le poids des secrets » d’Aki Shimazaki m’a nimbée ces quelques derniers jours de sa douceur, sa poésie, sa délicatesse. Ce recueil porte si bien son nom...Chaque volume porte lui-même un titre tout d’abord mystérieux, un terme japonais, qui prend tout son sens à la lecture...
Les destins de plusieurs protagonistes se croisent, s’entremêlent, se font écho au long des 5 opus. L’histoire, les histoires, se déroulent au Japon, au XXe siècle, avec en point culminant le terrible bombardement atomique de Nagasaki. Au coeur des événements de l’Histoire, les destins particuliers s’accomplissent, marqués par le poids des traditions, le statut des uns et des autres (enfant naturel, homme stérile, origines douteuses ou de haut rang, immigration...) et tous ces secrets qui s’accumulent...
Les phrases sont courtes, les chapitres aussi. La lecture coule avec limpidité, le décor est planté : on croirait déambuler dans un album de Taniguchi... c’est beau, dépaysant et touchant... Et ce coffret est tellement joli ! C’était ma première commande post-confinement ! Comme j’ai eu raison ! J’ai hâte de les prêter autour de moi...!
Une pentalogie parfaitement adaptée à la période de confinement, dépaysante à souhait ! L’écriture y est minimaliste et assez narrative mais il s’en dégage un indéniable et charmant attrait addictif! Il est à noter qu’Aki Shimazaki écrit en français
Magnifique histoire de famille! Très prenant et poignant ! C est un style d'écriture originaire qui est une pendalogie sur cinq histoires de famille ou tous les mystères sont mêlés..
“Le poids des secrets”, 5 petits volumes(une centaine de pages chacun), pour les cinq facettes d’une même histoire vue à travers cinq personnages dont la vie est liée, croisée avec à la base, des secrets que l’on découvre au fil des pages, sur fond d’histoire du Japon, la seconde guerre mondiale, la bombe de Nagasaki, les rapports difficiles entre Japon et Corée, et le racisme dont souffrirent les coréens exilés au Japon...Un auteur japonais que j’ai découvert, une écriture fine et sensible qui dit de façon légère des choses graves avec une attention constante à la nature et un ressenti des personnages énoncés avec cette simplicité qui donne le ton si particulier de l’univers de l’auteur (et pour autant que je puisse en juger, je n’en connais que trois, des auteurs japonais) . Ce n’est jamais pesant, c’est poétique et léger, très pudique, très doux... Un bonheur de lecture ...Si vous lisez le premier , vous n’aurez qu’une envie : lire la suite...
On est au cœur du Japon ou simplicité et complexité se côtoient dans un subtil mélange de sentiments . C'est tout l'art de cette pentalogie où la même histoire est racontée à travers un prisme de points de vue qui fait de cet ouvrage un magnifique kaléidoscope.
Sensualité ,amour délicat et exacerbé,drame personnel posés sur le déroulement d'une catastrophe effroyable le tout lié avec justesse et simplicité ...voilà ..on est dans l'esprit même de cet ouvrage .
Les phrases sont épurées ,le style est léger mais à travers ce pseudo alliage se cache les affres de la passion et des conventions sociales . Au fur et à mesure de la lecture des différents épisodes ,l'histoire prend de l'étoffe du relief et au final de la saveur .
Je n'aurais jamais été de moi-même vers cette littérature japonaise. C'est justement cela qui fait le plaisir et la richesse des lectures partagées : découvrir et faire découvrir ses bonheurs de lecture, alors un grand merci à Catherine pour m'avoir conseillé et prêté LE POIDS DES SECRETS d'Aki SHIMAZAKI, une pentalogie qui se décline en cinq volumes que sont TSUBAKI, HAMAGURI, TSUBAME, WASURENAGUSA et HOTARU.
J'avoue avoir eu du mal à accrocher avec le premier tome. Il faut dire que je sortais du dernier GRANGE, et le grand écart entre le style de l'auteur de CONGO REQUIEM et celui d'Aki SHIMAZAKI a nécessité un certain échauffement... Je trouvais l'écriture simple, voire simpliste. En réalité, c'est seulement avec le deuxième tome que j'ai vraiment commencé à apprécier le concept de la pentalogie : décliner tout au long des cinq tomes la même histoire, racontée à des époques et par des protagonistes différents.
Ainsi, TSUBAKI (camélia en japonais) raconte l'histoire de Yukiko, qui vient de mourir en laissant à sa fille une longue lettre, dans laquelle elle revient sur l'histoire familiale. Yukiko lui apprend ainsi que lors du bombardement de NAGASAKI, elle vivait avec ses parents, avec pour voisins la famille TAKAHASHI. Le couple avait un fils, Yukio, avec lequel elle a noué un amour adolescent...jusqu'à ce qu'elle découvre que son père a depuis longtemps une liaison avec Madame TAKAHASHI et que Yukio est son demi-frère. Le mensonge d'un père qui conduit Yukiko à utiliser ce cyanure que les japonais devaient avoir sur eux pour se suicider, plutôt que de connaître la honte d'être capturés par les américains.
HAMAGURI (palourde) raconte l'histoire de ces deux enfants qu'ont été Yukio et Yukiko avant d'être adolescents, de vivre en voisins à NAGASAKI et de tomber amoureux. Monsieur HORIBE, le père de Yukiko, a toujours voulu que sa fille et son fils caché se côtoient, les enfants ont grandi ensemble et se sont fait des promesses scellées dans des coquillages. Evidemment, quand ils se retrouvent une fois devenus grands, ils ne se reconnaissent pas mais ont pourtant cette indicible impression que quelque chose les lie. Yukio ignore que Yukiko est la petite fille avec laquelle il jouait et dont il a su depuis qu'elle est sa demie-soeur, et il ne l'apprendra qu'une fois devenu adulte, lorsqu'au seuil de sa vie sa mère lui remettra l'hamaguri dans lequel les enfants avaient scellé leurs rêves d'avenir.
TSUBAME (hirondelle) est écrit du point de vue de Mariko, la mère de Yukio. On y apprend comment elle a échappé au tremblement de terre de 1923, au cours duquel la petite coréenne qu'elle était est devenue japonaise pour survivre, chance que n'ont pas eu sa mère et son oncle. Recueillie dans un orphelinat, Mariko devra grandir avec ce lourd secret sur son identité et avec le poids de ses origines, car elle est une enfant naturelle, de père inconnu, "d'origine douteuse". L'histoire se répète lorsqu'elle tombe enceinte de Monsieur HORIBE, qui refusera de s'allier à une femme de si modeste condition et en épousera une autre, tout en continuant de faire d'elle sa maîtresse. Jusqu'à ce qu'elle rencontre Monsieur TAKAHASHI, qui l'épousera et adoptera Yukio. C'est seulement une fois parvenue à la fin de sa vie que Mariko apprendra enfin le secret de ses origines, lorsqu'elle acceptera enfin son identité coréenne et lira le journal écrit dans cette langue par sa mère.
WASURENAGUSA (fleur de myosotis) donne la parole à Kenji TAKAHASHI, devenu le mari de Mariko et le père adoptif de Yukio. Seul héritier d'une illustre famille, très obéissant à ses parents, Kenji se découvre stérile et va se rebeller contre ses parents en épousant Mariko, considérée comme une honte pour la famille de par son statut d'orpheline et de mère célibataire. De son enfance, il ne conserve comme souvenir heureux que celui de Sono, sa nourrice, et c'est pour cela qu'il tente de la retrouver une fois devenu adulte. C'est au travers de cette quête qu'il découvrira le secret que ses parents ont toujours caché et comprendra le lien si fort qui l'unissait à Sono.
HOTARU (luciole) clôt la pentalogie. Dans ce dernier opus, Mariko TAKAHASHI, devenue grand-mère, va expliquer à sa petite-fille pourquoi les lucioles doivent faire attention à ne pas tomber dans l'eau sucrée, autrement dit pourquoi les jeunes filles naïves ne doivent pas se laisser endormir par les promesses empoisonnées d'hommes plus âgés et mariés. Mariko le sait bien, elle qui s'est si longtemps laissée manipuler par Monsieur HORIBE...
LE POIDS DES SECRETS propose ainsi une expérience très intéressante. L'écriture reste simple, et je comprends que cela pourra déranger; il faut se faire au style épuré et sans fioritures. Pourtant elle nous apprend beaucoup sur la culture japonaise, si éloignée de la nôtre. Surtout, la richesse de cette pentalogie réside vraiment dans la confrontation des points de vue des différents personnages, et des conséquences qu'ont les lourds secrets dans la construction d'une vie. On apprend ainsi que les secrets ont parfois été partagés sans que cela soit su.
Comme moi, laissez-vous tenter...
http://cousineslectures.canalblog.com/archives/2016/07/21/34093610.html
Cette pentalogie de la japonaise Aki Shimazaki est un petit bijou de beauté et de délicatesse malgré son sujet relativement dramatique. Une écriture typiquement japonaise, toute en finesse qui happe le lecteur dans ses délicates arabesques.
Il y a donc cinq tomes. De courts volumes qui se lisent d'une traite. De toute façon, on ne peut pas lâcher un tome entamé ! Et l'on n'a de cesse que de vouloir lire le suivant... La particularité de la construction de l'histoire est que chacun des cinq tomes raconte la même histoire, les mêmes événements, mais racontés par un protagoniste, témoin de l'histoire, différent. Ainsi, le premier livre "Tsubaki", est narré par Yukiko. Le second, "Hamaguri", par Yukio. Le troisième, "Tsubame", par Mariko. Le quatrième, "Wasurenagusa", par Kenji Takahashi. Et enfin, le cinquième, "Hotaru", par Tsubaki (vous me suivez ou pas ?) !
Chacun de ces cinq personnages a un lien avec les autres, pas nécessairement familial ni générationnel, mais un vrai lien tout de même. Chacun des cinq tomes relate les mêmes événements, sur un espace-temps semblable, hormis quelques apartés dans le passé pour les personnages plus "âgés", mais apartés nécessaires pour bien comprendre le présent et le point commun entre chacun. Les deux événements-phare de l'histoire sont le tremblement de terre de 1923 au Japon, et la bombe atomique larguée sur Nagasaki. Autour de ces deux événements dramatiques et majeurs de l'histoire nippone se délient, se dénouent, de lourds secrets parfois avoués, parfois cachés... Malgré la "dureté" de l'histoire, Aki Shimazaki a ce don de conter tout cela en retenue et avec beaucoup de dignité. De même, chacun des cinq titres a une véritable explication.
Bref, j'espère vraiment, si vous ne connaissez pas encore "Le poids des secrets", vous avoir donner envie de les lire et j'espère qu'ils vous plairont autant qu'ils m'ont plu. J'ai vraiment quitter cette histoire avec un petit pincement au coeur, et je me dis que vraiment, les écrivains japonais ont le don de raconter de belles histoires...
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