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Augustin a perdu sa Zouzette. Pourtant, hier, elle était encore là. Pourtant, hier, elle lui promettait de lui lire une histoire. Alors, forcément, elle va revenir. Alors, forcément, elle ne peut pas être partie bien loin. Zouzette aime tant quand il déballe tous les petits mots, les petits riens qu'il fourre dans son sac à dos. " Elle ne reviendra plus. Elle est partie dans un autre monde. " explique le papa d'Augustin. Le petit garçon n'y croit pas. Si elle est partie, on n'a qu'à aller la chercher.
Mais ce n'est pas si simple. Et Augustin reste seul, sans sa Zouzette. Il se met en colère. Il pleure. Il n'a plus envie de rien. Il se sent vide et triste.
Puis le temps passe, et le vide devient moins grand. Augustin apprend à vivre avec l'absence.
Et, un jour, dans sa poche, il retrouve un petit rien de Zouzette. Il se souvient et ça lui fait du bien.
L'incompréhension, le déni, la colère, la tristesse, la guérison. Dans cet album, toutes les émotions que suscite le deuil sont mises à la portée des enfants.
Zouzette, on ne sait pas qui c'est. Mais ce n'est pas important. L'important, c'est l'attachement que lui porte l'enfant, et le vide qu'elle laisse dans sa vie quand elle part. Un euphémisme que ne comprend pas Augustin. Quand on part, on revient forcément.
C'est toute la force de ce livre : expliquer, avec justesse et délicatesse, le caractère définitif de la mort et lui opposer la force du souvenir.
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