Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Un petit garçon né avec les lèvres scellées vit aujourd'hui avec un léger duvet sur la bouche, une hyper-sensibilité à tout déplacement d'air. Depuis la disparition de sa mère, il passe de longs moments sur la terrasse d'un grand magasin, là où serait morte l'éléphante Indira. On dit que ce bel animal, mascotte d'un lancement promotionnel, devint un jour trop gros pour quitter les lieux.
Un matin, cet enfant solitaire découvre le corps d'un homme noyé dans le bleu d'une piscine. Et c'est en cherchant à savoir qui était ce malheureux que le gamin rencontre un gardien d'usine, un être obèse installé dans un autobus immobile et magique. Dès lors se dessinent entre eux une confiance quasi filiale, une relation toute familiale, un désir de legs, une envie d'héritage.
L'homme, passionné par les échecs, va faire du gamin son héritier de coeur, il va lui enseigner la stratégie du jeu, tout un art auquel le jeune garçon ajoute une spécificité : il joue tel un aveugle, sans voir son adversaire, sans voir les pions.
Retrouvant dans ce livre le motif du vieillard et de l'enfant, celui du lien issu d'une passion partagée, Yôko Ogawa poursuit l'exploration du sensible pour interroger, tel un écho silencieux, l'attachement à ceux qu'on aime, éternel.
« Le petit joueur d’échecs » nous plonge dans une atmosphère particulière, onirique, presque fantastique. Un jeune orphelin rencontre dans des circonstances spéciales un homme obèse qui vit dans un bus aménagé et qui deviendra son maître d’échecs. Ce petit joueur d’échecs est doué, visionnaire, et aussi atypique. En effet, il n’est jamais si bien que sous la table d’échecs pour disputer une partie...! De séparations brutales et rencontres, il poursuit son destin étrange de joueur d’échecs. Cela le mènera dans les entrailles d’un automate, qu’il sera le seul à pouvoir actionner.
Les personnages sont mystérieux, la plongée dans l’univers de l’échiquier se transforme en Odyssée... Une fable, un conte initiatique dans lequel je me suis coulée avec plaisir , même si j’ai éprouvé quelques longueurs dans la 2ème partie....
Un petit garçon né avec les lèvres scellées vit aujourd'hui avec un léger duvet sur la bouche, une hypersensibilité à tout déplacement d'air. Après la disparition de sa mère, il passe de longs moments sur la terrasse d'un grand magasin, là où serait morte l'éléphante Indira. On dit que ce bel animal, mascotte d'un lancement promotionnel, devint un jour trop gros pour quitter les lieux.
Un matin, cet enfant solitaire découvre le corps d'un homme noyé dans le bleu d'une piscine. Et c'est en cherchant à savoir qui était ce malheureux que le gamin rencontre un gardien d'usine, un être obèse installé dans un autobus immobile et magique. Dès lors se dessinent entre eux une confiance quasi filiale, une relation toute familiale, un désir de legs, une envie d'héritage.
L'homme, passionné par les échecs, va faire du gamin son héritier de coeur, il va lui enseigner la stratégie du jeu, tout un art auquel le jeune garçon ajoute une spécificité: il joue tel un aveugle, sans voir son adversaire, sans voir les pions ...
Retrouvant dans ce livre le motif du vieillard et de l'enfant, celui du lien issu d'une passion partagée, Yoko Ogawa poursuit l'exploration du sensible pour interroger, tel un écho silencieux, l'attachement à ceux qu'on aime, éternel.
Voici un livre dont il m’a fallu un certain temps afin de le terminer. Non pas par manque d’intérêt mais parce que je l’ai complètement grignoté, petits bouts par petits bouts, et je l’ai lu comme une véritable partie de jeu d’échecs. Les chapitres m’envoyant aux pièces demandant à être jouées. Ce livre est pour moi, une dose de douceur dans ce monde car l'histoire nous parle des attachements que nous éprouvons pour autrui et ce malgré les diverses séparations que nous côtoyons. L'histoire nous parle d'un petit garçon qui par un dramatique évènement rencontre un homme obèse vivant dans un bus et qui lui apprendra à jouer aux échecs et Il faut bien l’avouer que tous les personnages sont particulièrement attachant entre le petit joueur d’échecs a la bouche duvet, de la grand-mère et son chiffon à la petite Mirai avalée entre les murs en passant par Pion et l'homme obèse dans le bus. Tous les personnages sont attachants comme des pousses de bambou et au fur et à mesure que l'on tourne les pages, la magie de l’auteur se fait ressentir, enveloppant le lecteur dans le duvet. J’ai été touché par ce livre et c’est aussi à cause de cela que je ne l’ai pas lu vite parce que peut-être redoutait-je le Echec et Mat ? Qui sait ? Ou peut-être que le livre m’a aidé à replonger dans l’univers du jeu d’échecs que j’ai connu adolescent. Quoi qu’il en soit, j’ai passé un moment plein de grâce à la lecture de ce bouquin qui confirme encore plus mon grand intérêt pour la littérature japonaise dont l'auteur déploie une palette d'émotions tout à fait subtiles mais agréables.
Il y a dans chacun des ouvrages de Yoko Ogawa une magie émanant de ses histoires, ses personnages souvent marqués par la vie trouvent qui dans un quotidien qui dans une idée, une routine, une relation presque amicale un baume pour soigner ses peurs et ses blessures.
Le petit joueur d' échec est une histoire que j' ai trouvé tout simplement magique. Sous la plume de Yoko Ogawa les échecs prennent vie que l' on soit initié ou non, passionné ou non ce roman proche du conte mêlant symboles et réalité est empreint à chacune de ses pages d' une humanité débordante .
Une des meilleures lectures que j' ai eu l' occasion découvrir.
Lacazavent
Après Stefen Zweig et Michel Guenassia , Yoko Ogawa serait elle aussi subjuguée par les jeux d’échecs ?? j’ai été déroutée à la lecture de ce roman étrange et troublant, écrit avec une plume toute en délicatesse, mais dans lequel j’avoue avoir eu un peu de mal rentrer. Le livre de Yoko Ogawa " le petite joueur d échecs" est un conte poétique, un univers à la Tim Burton, entre rêve et réalité au point qu’il devient difficile de différencier ces deux mondes..
Mais au fil des pages on se laisse vite prendre par l’histoire insolite de Little Alekhine, petit garçon, né avec une malformation physique (la bouche cousue ) Pour échapper aux moqueries d’un monde cruel, il trouve l'apaisement en compagnie d’amis imaginaires, sur le toit d'un grand magasin entre une éléphante Indira et Miira, une petite fille perdue. Il rencontre un homme obèse, très doux expert en pâtisserie vivant avec son chat « pion » dans un bus désaffecté. Celui-ci l’initie aux subtilités du jeux d’échecs , il lui apprend que :« les échecs sont un miroir qui donne une idée de ce que c’est l’homme ». Au fil de son étrange quête d’amour, de reconnaissance il rencontrera des personnages tous plus surprenants les uns que les autres.
Les années passent, son maître meurt . Le jeune garçon, qui ne veut pas grandir, a conservé la taille d'un enfant de 11 ans. Il développera sa passion en travaillant dans un club d'échecs assez singulier : le "Club du fond des mers", situé dans le sous-sol de l'ancienne piscine. Il jouera sans cesse sans que jamais son adversaire ne le voie. A vous de découvrir comment..
YOKO OGAWA dresse un roman à la limite du fantastique, de l’irréel où ses personnages se réfugient dans le rêve pour ne plus souffrir…
certaines images me font penser au film « la cité des enfants perdus » où pour ne pas vieillir un homme vole les rêves des enfants.
Citation.« Il y voyait beaucoup mieux quand il n’avait pas les pièces devant lui. La mélodie jouée sur l’échiquier à l’intérieur de sa tête était beaucoup plus subtile
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Les soixante-quatre cases de l'échiquier comme métaphore du monde. C'est ce que vit le petit joueur d'échec né les lèvres soudées, surdoué de ce jeu mais incapable de jouer ailleurs que sous l'échiquier en décryptant les mouvements au bruit que font les pièces sur le plateau. Un roman empreint de sensibilité et remarquablement mené.