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Le parfum des cendres

Couverture du livre « Le parfum des cendres » de Mangez Marie aux éditions Finitude
  • Date de parution :
  • Editeur : Finitude
  • EAN : 9782363391506
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Les parfums sont toute la vie de Sylvain Bragonard. Il a le don de cerner n'importe quelle personnalité grâce à de simples senteurs, qu'elles soient vives ou délicates, subtiles ou entêtantes. Tout le monde y passe, même les morts dont il s'occupe tous les jours dans son métier d'embaumeur.... Voir plus

Les parfums sont toute la vie de Sylvain Bragonard. Il a le don de cerner n'importe quelle personnalité grâce à de simples senteurs, qu'elles soient vives ou délicates, subtiles ou entêtantes. Tout le monde y passe, même les morts dont il s'occupe tous les jours dans son métier d'embaumeur. Cette manière insolite de dresser des portraits stupéfie Alice, une jeune thésarde qui s'intéresse à son étrange profession.
Pour elle, Sylvain lui-même est une véritable énigme : bourru, taiseux, il semble plus à l'aise avec les morts qu'avec les vivants. Elle sent qu'il cache quelque chose et cette curieuse impénitente veut percer le mystère. Doucement, elle va l'apprivoiser, partager avec lui sa passion pour la musique, et comprendre ce qu'il cache depuis quinze ans.

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Articles (4)

Avis (24)

  • Premier roman de Marie Mangez où Sylvain Bragonard le protagoniste posséde un nez comme les plus grand parfurmeur, œnologue et autres professions dont l'odorat est important. Mais Sylvain lui travaille comme embaumeur. Alice, une jeune thésarde qui s'intéresse à son étrange profession et cette...
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    Premier roman de Marie Mangez où Sylvain Bragonard le protagoniste posséde un nez comme les plus grand parfurmeur, œnologue et autres professions dont l'odorat est important. Mais Sylvain lui travaille comme embaumeur. Alice, une jeune thésarde qui s'intéresse à son étrange profession et cette homme sera un mystère pour elle. Doucement, elle va l'apprivoiser, partager avec lui sa passion pour la musique, et comprendre ce qu'il cache depuis quinze ans.

    Le sujet de ce récit est délicat et peu évident à traité, mais Marie Mangez s'en sort avec pudeur, espoir et une éclatante lumière et du coeur. Une intrigue sombre et atypique comme les personnages, des odeurs, des musiques défilent au fur et à mesure que l'on tourne les pages. Des personnages profond, hauts en couleurs, crédible, attachants et touchants.

    Les secrets, Les sens, La mort, Le deuil, L'amour, La résilience.

    "Est-ce qu'on pouvait vivre en ne sentant plus rien, est-ce qu'il pouvait vivre alors qu'il ne se sentait même plus lui-même ? Il n'avait plus d'odeur, plus d'existence, un ectoplasme et pourtant il sentait malgré tout, dans la poitrine de cet ectoplasme, résonner les palpitations sourdes et douloureuses d'une vie encore en marche, une vie qui, tandis qu'il se purgeait de ses dernières gouttes de liquide physiologique, tentait, dans un bricolage éperdu, de raccorder les fils."

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  • Il s’agit du premier roman de l’autrice, et elle démarre avec un sujet plutôt hors du commun qui m’a fait découvrir un métier : thanatopracteur. J’ai été séduite par son écriture, une écriture pleine de douceur et fluide.
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    Des personnages abîmés et attachants malgré le caractère un peu (voir...
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    Il s’agit du premier roman de l’autrice, et elle démarre avec un sujet plutôt hors du commun qui m’a fait découvrir un métier : thanatopracteur. J’ai été séduite par son écriture, une écriture pleine de douceur et fluide.
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    Des personnages abîmés et attachants malgré le caractère un peu (voir même très) bourru de Sylvain. Sylvain qui redonne vie au corps des morts, on le voit reprendre vie lui-même petit à petit au fil du livre. Des descriptions de parfums qui nous transportent, et nous permettent de visualiser l’odeur décrite. J’ai passé un bon moment lors de cette lecture pleine d’émotions.

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  • Pour les besoins de sa thèse Alice suit le quotidien de thanatopracteurs. Étrange métier que celui de rendre un visage décent aux morts avant de leur dire adieu, un métier méconnu, moqué et pourtant tellement utile. C'est ainsi qu'elle se retrouve chez Sylvain, un passionné de son métier mais un...
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    Pour les besoins de sa thèse Alice suit le quotidien de thanatopracteurs. Étrange métier que celui de rendre un visage décent aux morts avant de leur dire adieu, un métier méconnu, moqué et pourtant tellement utile. C'est ainsi qu'elle se retrouve chez Sylvain, un passionné de son métier mais un grand taiseux, un solitaire fracassé par un drame survenu 15 ans plus tôt qui l'a définitivement coupé du vivant. Ce n'est qu'auprès des corps sans vie qu'il se sent revivre, son nez exceptionnel reconstituant dans les effluves de ces corps la trame de leur existence. Alors que l'une va se rapprocher de la mort, l'apprivoiser et apprendre à ne plus la craindre, l'autre va au contact d'Alice se réconcilier peu à peu avec la vie.
    C'est un roman bien original que celui ci. Un très beau voyage au pays des sens, faisant la part belle à l'odorat, au travers du don exceptionnel de sylvain', au toucher plein de délicatesse quand il rend leur dignité à ces corps malmenés par la mort, mais aussi à l'ouïe au travers de la musique qui peu à peu le ramènera vers le monde des vivants. C'est fluide et le style est enlevé mais à vrai dire je n'ai pas été complètement séduite par cette belle histoire. Peut être était elle un peu trop convenue ou ses personnages un peu trop caricaturaux? J'ai passé un bon moment mais je n'en garderai pas un souvenir impérissable. On est quand même bien loin du « Parfum » de Suskind auquel je l'ai souvent vu comparé.

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  • « Ici un fragment de citronnelle, un effluve de camomille, de la cardamome, une pincée de badiane. Là du muguet, de la coriandre ou du bois de rose, des notes de sauge ou de lavande, acajou et églantine, ou encore cuir de chèvre et pain grillé, plastique neuf et mousse de chêne, parfois...
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    « Ici un fragment de citronnelle, un effluve de camomille, de la cardamome, une pincée de badiane. Là du muguet, de la coriandre ou du bois de rose, des notes de sauge ou de lavande, acajou et églantine, ou encore cuir de chèvre et pain grillé, plastique neuf et mousse de chêne, parfois framboise et terreau frais. »

    Sylvain, thanatopracteur, appréhende une personnalité grâce à son don, il hume les parfums des corps. Les senteurs sont variées : florales, puissantes, sensuelles, enivrantes, gourmandes. Que ce soit les vivants ou que ce soit les morts, Sylvain sent tout ce qui lui passe sous le nez. Quand Alice s’intéresse à la profession de l’homme, elle trouve sa façon de faire très particulière. En bousculant le quotidien de Sylvain, elle comprend que celui-ci cache quelque chose. La rencontre des deux est une explosion de fragrances.

    « Depuis lors, son nez errait dans le vide atmosphérique, pauvre appendice isolé et stérile, privé de connexion avec son cerveau dont il constituait jadis, tout à la fois, la proue, la boussole et le radar ; et dans ce cerveau amputé de son radar, dans cette prison mentale flottaient, elles aussi condamnées à perpétuité, toutes les odeurs emmagasinées au cours des vingt-deux ans de sa présence au monde. »

    Quelle surprise ! Le parfum des cendres est le style de roman que j’affectionne beaucoup. En effet, tous les sens sont en éveil pendant la lecture, impossible d’être insensible. Marie Mangez m’a immergé dans un lieu qui n’est pas des plus joyeux, je vous l’accorde, mais avec ses descriptions olfactives elle le rend tellement vivant et beau à lire que les pages défilent. Alice si pétillante. Sylvain si morne. Les deux forment un duo qui fonctionne vraiment bien.
    Un premier roman sensoriel qui ne pouvait que m’attirer à lui. Ce rapport aux corps, aux morts se mêlant à nos sens, il ne pouvait en être autrement en étant soignante. Observer, sentir, toucher et se raconter leurs histoires.

    http://www.mesecritsdunjour.com/archives/2022/05/31/39498669.html

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  • Pourquoi Sylvain Bragonard (clin d'œil à la maison Fragonard de Grasse ?) a-t-il abandonné sa vocation de parfumeur de génie doté d'un odorat exceptionnel (on le surnommait alors le « Picasso du nez ») pour devenir thanatopracteur ?
    Vous le découvrirez en compagnie d'Alice, une thésarde...
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    Pourquoi Sylvain Bragonard (clin d'œil à la maison Fragonard de Grasse ?) a-t-il abandonné sa vocation de parfumeur de génie doté d'un odorat exceptionnel (on le surnommait alors le « Picasso du nez ») pour devenir thanatopracteur ?
    Vous le découvrirez en compagnie d'Alice, une thésarde intéressée par cette étrange profession et intriguée par le comportement énigmatique de son objet d'étude.
    De ce premier roman prometteur, j'ai aimé l'originalité du thème, qui n'est pas sans rappeler « Le parfum » de Süskind, même si Sylvain n'a rien d'un psychopathe, « et la manière dont l'autrice décrit un métier méconnu et magique qui tente de réussir la gageure de pérenniser l'aspect humain d'un mort ou, en quelque sorte, de rendre vivant un défunt en lui insufflant une forme de fausse éternité. Juste pour ses proches qui garderont de lui le souvenir de celui qu'il fut avant son décès.
    Dans la manière dont il exerce son métier, Sylvain fait à la fois œuvre d'artiste, par sa capacité de création, et de philosophe, dans son rapport à la mort.
    J'ai aussi apprécié le rythme du récit qui ménage le suspense et qui exalte les sens : odeurs, couleurs, sons...
    Avec sa solitude, sa complexité, son passé dévoilé par bribes, ses obsessions, ses fêlures, ses silences, sa fascination pour la mort, le personnage masculin est bigrement attachant. Un autre personnage, essentiel car il est la clé de tout, va se dévoiler progressivement tout au long du roman.
    En revanche, moins réussi est le portrait d'Alice, sorte de messie féminin toujours de bonne humeur et prêt à tous les sacrifices pour sauver le taciturne embaumeur. Quitte à tomber dans une sentimentalité un peu niaise.
    Quant au style, il est un peu déroutant. Presque lyrique quand il évoque les rapports de Sylvain avec ses « clients », il vire trop souvent à la trivialité dans la restitution des dialogues, parfois trop convenus, et des pensées de l'étudiante.

    EXTRAIT
    C'est aux rituels d'embaumement que le parfum devait sa maternité. Les hommes avaient commencé par parfumer leurs morts, avant d'embaumer les vivants.

    http://papivore.net/litterature-francophone/critique-le-parfum-des-cendres-marie-mangez-finitude/

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  • Marie Mangez - Le Parfum des Cendres

    Sylvain est thanatopracteur. Il s'occupe de redonner un peu de vie à ces corps abîmés par la mort.
    Il le fait avec douceur, délicatesse et finesse, en définissant et en attribuant à chacun d'entre eux, un parfum de fleurs, de fruits, d'arbres,...
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    Marie Mangez - Le Parfum des Cendres

    Sylvain est thanatopracteur. Il s'occupe de redonner un peu de vie à ces corps abîmés par la mort.
    Il le fait avec douceur, délicatesse et finesse, en définissant et en attribuant à chacun d'entre eux, un parfum de fleurs, de fruits, d'arbres, d'épices...
    Mais dès que Sylvain interrompt son travail et sort de son laboratoire, il se ferme. Il refuse le contact avec le monde extérieur, devenant hermétique à tout ce qui l'entoure et se passe autour de lui.
    Pour quelle raison est-il aussi solitaire, taiseux ?
    Alice, éternelle étudiante, veut en savoir plus sur ce métier et demande à suivre Sylvain au jour le jour.
    Elle l'observe, scrute ses moindres faits et gestes, voulant connaitre les raisons qui l'ont conduit à exercer un tel métier à son âge. Elle veut percer le mystère qui l'entoure.

    L'expérience de la perte d'un proche, d'un être aimé est un cap difficile à passer. Mais il peut arriver aussi que l'on doive faire le deuil d'un membre, d'un sens ou d'une compétence.
    Il peut y avoir beaucoup de choses dont on doit faire le deuil et dont on ne parle jamais assez.
    Accepter qu'on ne peut plus faire quelque chose (marcher par exemple) et adapter sa vie en fonction de cela (utiliser un fauteuil roulant, modifier son logement...) est un exercice aussi difficile que de faire le deuil d'une personne...

    " Sylvain ne s'entendait pas avec les vivants. Il ne pouvait établir avec eux la même complicité, ressentir à leur égard la même affection qu'envers ces dépouilles vaguement nauséabondes étalées sur la table de préparation. Un fossé le séparait d'eux : le fossé entre la vie et la mort."
    p 10

    "L'ouverture de la housse, c'était toujours un moment spécial. On ne savait jamais exactement à quoi s'attendre. Instant Kinder surprise".
    p 11

    "Je me sens trop vivante pour ne pas être passionnée par la mort, Monsieur Bragonard. Comme beaucoup de personnes, non ? (...)
    Et vous, Sylvain, qu'est-ce qui vous intéresse dans la mort ?
    Silence profond. Il semblait sincèrement réfléchir à la question.
    "La vie,
    - la vie ?..."
    Il opina, l'oeil intense et trouble, termina son Perrier cul-sec, et de nouveau la boucla."
    p 29

    "Oui c'est dans cet univers des plus triviaux, l'univers de la mort, que surgissait soudain tout un monde de parfums, sensuel et vibrant, crée par une voix dont les accents s'adoucissaient au contact de ces particules olfactives jaillies du néant.
    A leur contact, la voix bourrue et sèche de l'embaumeur devenait enveloppante comme celle d'un conteur et Alice se laissait bercer, transporter par ce son grâce auquel, sous leurs yeux, les chairs figées reprenaient couleur et vie."
    p 77

    (...) embaumement et parfum. Deux mots liés dans leur essence : c'est aux rituels d'embaumement que le parfum devait sa maternité. Les hommes avaient commencé par parfumer leurs morts, avant d'embaumer les vivants."
    p 125

    "Tout ça, dans le fond, c'était une histoire de perte de sens, et c'est par cette perte de sens qu'elle, Alice, avait finalement trouvé le sien. Une affaire d'Ephémère... oui, c'était ça."
    p 202

    "(...) le choc, en rompant les fils qui l'attachaient au monde extérieur, avait également sectionné le lien qui maintenait Sylvain à son enveloppe corporelle, son propre corps lui était plus étranger que ceux des cadavres qu'il manipulait toute la journée."
    p 225

    Cette lecture stimule tous les sens. On lève le nez pour sentir les odeurs que Sylvain évoque ; on salive à l'évocation des mets qu'il aime à cuisiner.
    Ce roman est à la fois glaçant par l'évocation des gestes de l'embaumeur mais aussi plein de joie de vivre et d'enthousiasme.
    La vivacité d'Alice, avec sa musique et ses playlists éclectiques, nous ramène rapidement vers la vie et l'optimisme.

    Un premier roman sur la résilience, qui percute et dont on ne sort pas indemne !
    Encore une belle découverte des #68 premières fois !

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  • Version audio
    Le parfum des cendres est le premier roman de Marie Mangez.
    Depuis la famille Fisher de la série américaine Six Feet under on sait qu’il est possible, et même souhaitable, de dédramatiser le métier de thanatopracteur. Le taciturne Sylvain, qui voulait être parfumeur, donne ses...
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    Version audio
    Le parfum des cendres est le premier roman de Marie Mangez.
    Depuis la famille Fisher de la série américaine Six Feet under on sait qu’il est possible, et même souhaitable, de dédramatiser le métier de thanatopracteur. Le taciturne Sylvain, qui voulait être parfumeur, donne ses lettres de noblesse à ce métier peu commun. En attribuant à chaque mort une odeur, il va magnifier sa personnalité. Marie Mangez nous donne de beaux portraits des décédés par l’entremise des impressions olfactives de Sylvain.
    Alice, qui prépare une thèse sur ce métier, est tout son contraire. Elle essaie, autant qu’elle peut, d’apprivoiser un Sylvain qui cache ses secrets en se repliant sur lui-même. S’il faut attendre les dernières pages pour comprendre quel est cet étonnant secret, l’histoire entre les deux protagonistes est assez convenue.
    L’écriture de Marie Mangez peut être poétique, surtout lorsqu’elle parle de nos 5 sens. Par contre, dans ses dialogues elle se complait dans des vulgarités gratuites qui m’ont d’autant plus dérangée que j’ai écouté son récit dans une version audio.
    Encore une fois je dirais que la lecture de Sophie Frison manque un peu de sobriété.
    https://ffloladilettante.wordpress.com/2022/05/24/le-parfum-des-cendres-de-marie-mangez/

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  • Lu dans le cadre des 68 premières fois
    Bragonard quel bonne trouvaille pour nommer le héro de ce roman original, qui utilise son nez pour comprendre les âmes des corps qu'il doit preparer avant les funérailles. Sylvain Bragonard est thanatopracteur et il est doué pour redonner la vie.
    Alice le...
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    Lu dans le cadre des 68 premières fois
    Bragonard quel bonne trouvaille pour nommer le héro de ce roman original, qui utilise son nez pour comprendre les âmes des corps qu'il doit preparer avant les funérailles. Sylvain Bragonard est thanatopracteur et il est doué pour redonner la vie.
    Alice le suit depuis plusieurs mois dans sa pratique car elle a décidé de preparer une thèse sur cette profession.
    Elle va détecter les fêlures de Sylvain.
    Un roman au thème très original et à l’écriture fluide.

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