"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
À l'heure où plus que jamais s'exacerbent un peu partout les nationalismes les plus exclusifs et souvent les plus agressifs, il n'est pas inutile de réfléchir à ce qu'a pu représenter, en dépit de ses insuffisances et de son immobilisme, au-delà des ridicules que n'ont pas manqué de railler les plumes les plus féroces d'Europe, l'Empire de l'aigle à deux têtes avant son écroulement tragique de 1918 et longtemps après encore, au-delà même de la terrible expérience de l'Anschluss : le rêve d'un État supranational où «mes peuples» - ainsi que les nommait affectueusement François-Joseph - pouvaient coexister dans une harmonie relative et riche en couleurs, qu'évoquent sous des formes très diverses des écrivains aussi dissemblables et passionnants que Grillparzer, Raimund, Nestroy, Stifter, Rosegger, Trakl, Rilke, Hofmannsthal, Musil, Schnitzler, Zweig, Kraus, Roth, Werfel, Rezzori... Le mythe et l'Empire, aujourd'hui devenu un classique, a paru pour la première fois en Italie en 1963. Ce magistral essai était la thèse de doctorat d'un jeune Triestin de vingt-quatre ans, féru de l'une des littératures les plus originales d'Europe et décidé à «régler ses comptes» avec «son histoire et sa tradition».
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