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Un soir, dans sa propriété de Fernly Park, l'industriel Roger Ackroyd se confie à son ami le Dr Sheppard. La veuve qu'il envisageait d'épouser s'est suicidée pour échapper à un chantage. Dans une ultime lettre, elle lui révèle le nom de celui qui détient un terrible secret : un an plus tôt, elle a assassiné son mari.
Peu après avoir livré ces confidences, Roger Ackroyd est retrouvé mort, poignardé. Et la fameuse lettre a disparu...
Ma dernière lecture d'un Agatha Christie remontait à quelques années déjà et lire à nouveau cette grande romancière fut savoureux.
Peu importe finalement l'intrigue ; une meurtre, la campagne anglaise, des suspects qui peuvent être tous coupables, des cancans, et Hercule Poirot.
L'écriture est élégante, la description des personnages acidulée, les dialogues fins et l'enquête parfaite.
Encore une fois Madame Christie, vous ne m'avez pas déçue.
Ma relecture estivale d’un classique de la reine Agatha Christie, en l’occurrence « Le meurtre de Roger Ackroyd », m’a permis d’apprécier une nouvelle fois le talent de la romancière et la finesse de son écriture.
Que ceux qui ne connaissent pas le dénouement (magistral !) n’aillent pas plus loin dans leur lecture de cet avis, car je risque de leur gâcher un immense plaisir de lecture. Pour ceux qui savent, et qui connaissent le coupable, je vous invite à faire comme moi, une relecture attentive à la traque aux indices délicatement (et parcimonieusement tout de même) distillés par Mme Christie, quant à l’identité du mystérieux tueur de Roger Ackroyd. Déjà le paragraphe dont Shepard se glorifiera dans le chapitre final : « La lettre lui avait été apportée à neuf heures moins vingt. Il était juste neuf heures moins dix lorsque je le quittai sans qu’il eût achevé de la lire. La main sur la poignée de la porte, j’hésitai et je regardai en arrière, me demandant si je n’avais rien oublié. » Un régal ! Et nous ne sommes là qu’au quatrième chapitre. La suite est à l’avenant, notamment avec l’entrée en scène de l’inénarrable Hercule Poirot, en cultivateur de citrouilles, qui bien évidemment percera le mystère et permettra ainsi dans ses échanges avec le docteur de savoureuses répliques. Sans toutes les citer, je ne résiste pas au plaisir de celle qu’il prononce après la lecture du journal de son cher assistant, le brave Shepard : « C’est un compte rendu très précis et très détaillé. Vous avez rapporté tous les faits fidèlement et exactement, bien que vous vous soyez montré trop modeste en ce qui concerne la part que vous y avez prise. » N’est-ce pas superbe ? Sans compter que la galerie des personnages est admirable, de la sœur de Shepard à Flora Ackroyd, en passant par le suspect idéal qu’est Ralph Patton, ou encore Ursula Bourne, le major Hector Blunt, Mrs Ackroyd, la mère de Flora et belle-sœur de Roger, ou le bien incapable inspecteur Raglan qui croit Poirot un peu toqué.
Bref, même quand on en connaît l’ultime rebondissement, la relecture de ce classique du genre reste un excellent moment pour ceux qui veulent démonter et comprendre la mise en place d’une mécanique d’une subtilité rare, que je ne peux que vivement recommander !
J'avais déjà lu ce roman d'Agatha Christie, il y a une cinquantaine d'années, mais je viens de le relire avec plaisir appréciant la façn dont l'auteur met en scène ses personnages, nous envoie sur de fausses pistes, rebondit régulièrement après nous avoir égarés et dévoile le coupable après avoir réuni tous les suspects et ramassé les faits en quelques phrases.
Roger Ackroyd, un riche retraité est retrouvé mort, poignardé dans son bureau.
Le Dr Sheppard, qu'il a appelé au téléphone alors qu'il venaient de passer le début de soirée ensemble, le découvre, un poignard tunisien dans le cou.
Coupables évidents : sa belle soeur et sa fille Flora, dont il payait les factures de fanfreluches avec de plus en plus de courroux, Ralph Paton, son fils adoptif, fiancé à Flora et avec qui Roger s'est fortement disputé récemment, l'un des domestiques ...
Bref les coupables potentiels ne manquent pas !
Hercule Poirot, en villégiature dans le village prendra en main l'enquête au grand dam des inspecteurs et découvrira le coupable auquel on ne s'attendait pas.
J'ai trouvé ce roman très bien construit, avec un suspense très bien mené.
Certainement l'un des meilleurs romans metatnt en scène Hercule Poirot que j'aie lu jusque là !
Bref, une belle redécouverte !
Le suspens toujours au rendez vous quelle inspiration intarissable!
Mais quel talent ! C'est le dénouement qui m'aura le plus impressionnée et surprise avec Le crime de l'orient express ou Les dix petits nègres jusqu'ici il me semble.
Le pire dans tout ça, c'est que je connaissais le coupable avant de le lire. J'avais écouté la série de podcast "La compagnie des auteurs" de France culture, j'avais gardé en mémoire un détail sur ce livre mais n'étais plus très sûre une fois la lecture commencée... en effet, comment cela pouvait-il être vrai ?!
Et voilà comment, même en connaissant le coupable depuis le début, Agatha Christie a réussi une fois de plus à m'avoir. Mais quel talent, vraiment !
Le capitaine Hastings n'est pas présent pour cette enquête mais l'auteure y fait souvent allusion. C'est un autre médecin qui seconde Poirot, le docteur James Sheppard. Il a une sœur, Caroline, qui est à l'affût des petits potins.
On ne s'en lasse pas. Les enquêtes trouvent leurs aboutissements qu'aux dernières lignes. Un classique que l'on prend plaisir à lire et même à regarder à la télévision. Chaque détail compte, la lecture doit être attentive mais elle est cependant facile.
Il y a un petit croquis des lieux, bien utile pour se repérer.
"Plus que jamais, mon ami, mais cacher quelque chose à Hercule Poirot n'est pas si facile : il possède un flair de limier."
Poirot est un personnage agréable mais imbu de sa personne et avec une tendance à écraser ceux qui l'entourent souvent avec une pointe d'humour.
Une écriture qui ne vieillit pas. Pourtant la première édition date de 1926.
Clairement, ça ne sera pas Agatha Christie préféré pour une raison très simple le personnage de Caroline m’a gâché ma lecture. Je ne supporte pas les personnages féminins (en général ce sont toujours des femmes) dont la seule raison d’exister est d’être la bignole, la reine des ragots, celle qui n’a que les potins dans la vie, qui médit sans cesse. Caroline m’a gonflé à un point pas possible. Alors j’ai conscience que c’est typique de la femme au foyer qui n’a que ça à faire de ses journées et que le narrateur étant son frère amplifie surement ce trait de caractère mais je n’aime pas lire une histoire avec ce type de commère. Passé ce point irritant, le reste étant agréable. On a un meurtre très Agatha Christie dans un pseudo huis-clos où tous sont potentiellement coupables. Le retour du retraité Hercule Poirot marche bien. La façon dont il est considéré comme un inconnu un peu sénile à qui on fait une fleur en le laissant enquêter c’est très drôle de suivre. L’enquête en elle-même fonctionne, le choix du narrateur est intéressante et bien trouvé, l’intrigue se laisse lire et le dénouement est sympa. En résumé, si on oublie Caroline c’est une histoire plaisante.
C'est simple.... c'est le meilleur opus de la collection des Hercule Poirot....et un chef d'œuvre absolu dans sa construction et son écriture.
La fin est considérée comme une des meilleures jamais écrite.
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